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Institut italien pour l’Afrique et l’Orient/ Synergies africaines : Une nouvelle page de la coopération en matière de santé

Publié le mardi 12 juin 2007 à 08h02min

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Chantal Compaoré en Italie

Madame Chantal Compaoré, épouse du chef de l’Etat, Monsieur Blaise Compaoré a pris part le 29 mai 2007 à Rome en Italie, à une Conférence Internationale sur le thème : « La Gouvernance de la Santé en Afrique : nouvelles formes de partenariat ».

Organisée conjointement par l’Institut italien pour l’Afrique et l’Orient (ISIAO) et l’association panafricaine Synergies africaines contre le Sida et les souffrances, la Conférence a été présidée par Madame Chantal Compaoré en sa qualité de Présidente en exercice de Synergies africaines. Elle avait à ses côtés Madame Hadjia Laraba Zeinabou Tandja, Première Dame du Niger et vice-présidente de Synergies africaines et Madame Chantal Biya, Première Dame du Cameroun, et présidente d’honneur de Synergies africaines.

La rencontre de Rome a été une occasion pour les participants, d’évaluer au cours de leurs échanges, le chemin qui reste à parcourir, et les nouvelles stratégies à expérimenter pour atteindre les objectifs de développement du millénaire dans le domaine de la santé.

Dans le discours qu’elle a prononcé à l’ouverture des travaux, Madame Chantal Compaoré, présidente en exercice de Synergies africaines, s’est tout d’abord réjouie pour l ‘heureuse initiative de cette Conférence et a adressé ses sincères remerciements aux autorités italiennes « pour l’accueil chaleureux et les attentions particulières depuis son arrivée dans cette belle cité de Rome où chaque pierre, chargée d’histoire, est un hymne à l’une des plus grandes civilisations de I ‘humanité ». La tenue de cette Conférence Internationale s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention de partenariat signée le 15 février 2007 à Rome, entre l’Institut italien pour l’Afrique et l’Orient et Synergies Africaines contre le Sida et les souffrances.

Cette Convention, selon la Première Dame du Burkina, « vise notamment à promouvoir la coopération en matière de santé, de sécurité alimentaire et de renforcement des capacités des experts ». Elle s’est donc réjouie que « les objectifs soient soutenus par tous les acteurs de la coopération italienne ». En témoigne la présence des ministres italiens en charge des Affaires étrangères, de la Santé, ainsi que celle des responsables d’institutions universitaires, signe d’une coopération prometteuse.

Evoquant la situation du continent en matière de santé, Madame Compaoré a indiqué « qu’elle interpelle la conscience de l’ensemble de la communauté internationale ». « Ce continent est en effet marqué par la persistance des grandes endémies comme le SIDA, la tuberculose et le paludisme qui réduisent considérablement l’espérance de vie des populations et freinent gravement les politiques de développement », a-t-elle relevé. Il est donc impératif, a poursuivi la Première Dame du Burkina « que les bonnes volontés du continent et d’ailleurs se mobilisent pour appuyer les actions des Etats dans ce combat salvateur ».

Au titre des nombreuses actions engagées par Synergies africaines qui s’est résolument engagée dans la lutte contre le SIDA depuis sa création à Yaoundé en novembre 2002, on retiendra entre autres, le développement des centres de dépistage, de traitement, de recherche et de prévention de la transmission mère-enfant du VIH/SIDA, la prise en charge des personnes infectées et affectées par la maladie.

Abordant le cas de son pays le Burkina Faso, Madame Chantal Compaoré a relevé « les actions énergétiques engagées et qui ont permis de réduire de manière significative le taux de séroprévalence du VIH/SIDA de 4,8% en 2001 à 2% en 2006 et freiné la propagation de certaines épidémies comme la méningite et la poliomyélite ».

Au nombre de celles-ci, l’ouverture du Centre de Recherche Biomoléculaire Pitro Annigoni en novembre 2006 à Ouagadougou, grâce à la coopération italienne, le lancement des travaux de recherche sur le vaccin pédiatrique anti- VIH/SIDA de l’UNESCO, les soins de qualité offerts également par la Clinique Suka, et le village pour orphelins du SIDA et enfants défavorisés de la Fondation Suka.

Enfin, Madame Chantal Compaoré a invité les participants à focaliser les débats sur les contraintes humaines et financières qui compromettent le bon fonctionnement des systèmes sanitaires en Afrique, l’analyse des expériences des différentes institutions publiques et privées dans la lutte contre les grandes endémies et les possibilités de mise en ceuvre de nouvelles formes de partenariat.
Elle a aussi réitéré sa gratitude aux partenaires techniques et financiers et au Centre International De Référence Chantal Biya pour la Recherche sur la Prévention et la Prise en charge du VIH/SIDA inauguré en février 2006 à Yaoundé.

Béatrice TIENDREBEOGO
Direction de la communication et des relations
publiques de la présidence du Faso.
Sources : Synthèse des documents de travail

Sidwaya

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