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Ciné à ciel ouvert à Bobo-Dioulasso : Cinq jours de projections gratuites dans la ville de Sya

Publié le samedi 9 juin 2007 à 08h48min

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Le Centre culturel français Henri Matisse (CCF/HM) de Bobo-Dioulasso organise du 9 au 13 juin 2007, en collaboration avec l’association Cinomade, le « Ciné à ciel ouvert » dans la ville de Bobo-Dioulasso. Les initiateurs de cette « expérience cinématographique mobile et innovante » ont rencontré la presse, le 7 juin dernier, au CCF/HM pour lui présenter l’événement.

Le « Ciné à ciel » à Bobo-Dioulasso est axé sur le thème : « Cinéma et musique ». Selon la directrice du CCF/HM, Mme Nadège Chouat, « l’événement en plein air s’adressera à tout public et marquera le début des activités autour de la fête de la musique » qui sera célébrée le 21 juin.

Ainsi du 9 au 13 juin 2007, à partir de 18 heures, cinq soirées cinématographiques sont prévues non seulement au CCF/HM, mais aussi dans les quartiers périphériques de la ville. Elles permettront au public de voir gratuitement sur écran géant, des courts, moyens et longs métrages et des documentaires « à l’heure où les salles de cinéma ferment les portes partout au Burkina », affirme avec une pointe de dépit, le président de l’association Cinomade, Berni Goldblat.

Toutes les projections seront précédées de la diffusion d’un micro-trottoir réalisé chaque après-midi par Cinomade auprès des musiciens de chaque quartier concerné, c’est-à-dire les secteurs : n°6 (Bolomakoté et Kuinima Koura), 17 (Sarfalao), 16 (Bindougousso Koura) et le secteur n°22.
La « grande projection » de « Ciné à ciel ouvert » à Bobo-Dioulasso sera sans conteste celle qui interviendra le mercredi 13 juin, le jour de la clôture.

En effet, ce jour sera projeté « Sur les traces du caméléon », un documentaire de 52 minutes consacré à Paco Yé à l’école Kuinima B. Réalisé par la Suissesse Krysia Dowmont, ce film (une copie de travail, précise la réalisatrice) retrace la vie de Paco Yé, un « fils de Bolomakoté et Kuinima » décédé en Suisse en 2002. Il a été présenté comme « un grand danseur et percussionniste qui a appris auprès de Mahama Konaté », le fondateur du groupe Farafina.

Le documentaire en question sera précédé de « Yiri Kan » (le langage ou le son du bois en langue dioula) dont l’acteur principal n’est personne d’autre que Mahama Konaté, célèbre balafoniste. Ce dernier, lui aussi, est de Bolomakoté et Kuinima.

Urbain KABORE

Sidwaya

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