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Politique nationale : Le RDEB devient le RDEBF

Publié le mercredi 6 juin 2007 à 07h46min

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Ram Ouédraogo

Le Rassemblement des écologistes du Burkina (RDEB) a tenu son troisième congrès extraordinaire le samedi 2 juin 2007, au siège du parti à Ouagadougou. Au sortir des travaux, les congressistes ont décidé de changer le sigle du parti par RDEBF (Rassemblement des écologistes du Burkina Faso).

Après les élections législatives du 6 mai 2007, le Rassemblement des écologistes du Burkina (RDEB) a organisé un congrès extraordinaire pour donner sa lecture du scrutin et analyser les raisons de sa contre-performance.

Sorti des législatives sans le moindre député, le parti de Ram Ouédraogo fait son mea culpa et reconnaît certains manquements qui ont quelques peu défavorisé le parti. Il s’agit notamment de la confusion des sigles RDEB et RDB qui, selon M. Ouédraogo, a porté préjudice à son parti. C’est pourquoi, le congrès a décidé de changer le nom du parti qui est devenu Rassemblement des écologistes du Burkina Faso (RDEBF).

Tout en reconnaissant l’échec du RDEB au scrutin, Ram Ouédraogo a exhorté ses militants à redoubler d’effort et à ne pas rougir de cette défaite. Car dit-il, "l’eau qui tombe goutte à goutte sur la roche finit par la transpercer". Au-delà des résultats, le président du RDEB a félicité l’engagement et la détermination des militants dans la bataille électorale.

Il a noté avec satisfaction la présence du parti dans les 45 provinces et surtout, le fait que des voix aient été récoltées dans toutes ces provinces. "Ces résultats si besoin en était, attestent bien que notre parti est d’envergure nationale et fait son petit bonhomme de chemin," a-t-il ajouté. Au sujet de la consultation électorale, M. Ouédraogo s’est gardé de citer les facteurs négatifs constatés sur le terrain pour, dit-il, ne pas paraître comme un "mauvais perdant".

Toutefois, il s’est demandé si être honnête au Burkina Faso est un péché au regard de la crédibilité (?) des institutions de la République. Face à ce qu’ils ont considéré d’embûches du processus démocratique, les congressistes ont exprimé leurs inquiétudes et lancé un appel à la communauté internationale pour exiger des autorités burkinabè "la sécurisation et la transparence électorale au Burkina Faso".

En termes de perspectives, le président du parti a annoncé l’organisation d’un congrès des Verts d’Afrique en 2007 au Burkina Faso ou en Côte d’Ivoire. En 2008, un congrès mondial des Verts est également prévu à Rio de Janero au Brésil.

P. Pauline YAMEOGO

Sidwaya

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