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Assemblée nationale : Les adieux de la IIIe législature dans une ambiance bon enfant

Publié le lundi 4 juin 2007 à 08h05min

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La première session parlementaire ordinaire de l’année 2007, la dernière de la IIIe législature de l’Assemblée nationale a pris fin vendredi 1er juin 2007 sous la présidence de Roch Marc Christian Kaboré et en présence du Premier ministre, Paramanga Ernest Yonli.

C’est en présence du chef du gouvernement Paramanga Ernest Yonli, des responsables d’institutions nationales et internationales que la première session parlementaire de l’année 2007 a clôturé ses travaux vendredi 1er juin dernier à Ouagadougou. A l’occasion, le président de l’Assemblée nationale, Roch Marc Christian Kaboré a fait le point des activités de la session.

Bilan somme toute positif, de l’avis de M. Kaboré, qui souligne que « même dominée par la campagne pour les élections législatives, la session qui s’achève n’aura pas moins été celle des lois, en phase avec les traditions parlementaires bien établies et en harmonie avec le rythme constitutionnel des sessions ordinaires ».

En effet, au cours de cette session, les députés ont examiné 9 projets de loi, une question d’actualité et deux questions orales avec débat. Sur le plan international, l’Assemblée nationale, durant cette session, a également rempli ses obligations. Des missions ont été effectuées à l’étranger afin de prendre part aux activités des organisations interparlementaires et des parlements communautaires.

Cérémonie à double dimension, la clôture de la session marque aussi la fin de la IIIe législature de la IVe République. Des moments d’adieux pour les députés « malheureux » qui n’ont pas pu reconquérir leur siège au scrutin du 6 mai passé. Mais qu’à cela ne tienne, chaque député, de l’avis du président de l’Assemblée nationale, a su apporter sa touche selon ses convictions et ses sensibilités pour faire de l’expérience parlementaire de cette législature, un acquis à consolider.

Aux heureux réélus Roch Marc Christian Kaboré a adressé ses félicitations et encouragements pour une nouvelle carrière parlementaire. A « tous les autres » il a exprimé sa reconnaissance pour le chemin parcouru ensemble et leur a souhaité de nouvelles expériences au service du peuple.

Une législature bien remplie

« En dépit des nombreuses innovations initiées par la présente législature, celle-ci s’achève sur des chantiers majeurs ». C’est du moins ce qu’a affirmé le président de l’Assemblée nationale lors de la clôture de la session. Au titre des innovations, on peut en effet citer l’établissement d’un rapport législatif annuel, l’institutionnalisation de la rencontre annuelle entre députés et élus locaux, la création d’un cocus genre et du comité consultatif de la communication.

Il y a également la création de la radio parlementaire dont les ambitions sont de renforcer la transparence de l’Assemblée nationale, d’ouvrir le parlement au public et de rapprocher le député des populations à la base. En plus de ces innovations, des chantiers entamés au cours de cette législature se poursuivront lors de la législature qui commence aujourd’hui même, lundi 4 juin 2007.

Il s’agit du projet de renforcement des capacités du Parlement, mis en place avec la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF), du Plan stratégique de développement du Parlement (PSDP) 2004-2014 conduit avec l’appui du PNUD. Il y a également le projet d’appui à la Commission des finances et du budget (COMFIB) du parlement financé par la BAD, et le projet d’équipement du Parlement en matériel informatique et d’audiovisuel soutenu par la coopération chinoise.

La cérémonie de clôture de session a, par ailleurs, donné l’occasion au président de l’Assemblée nationale de rendre hommage au peuple burkinabè qui vient de dicter la vérité des urnes en élisant les 111 députés de la IVe législature. « Tout en traduisant la vitalité de la démocratie et de l’Etat de droit au Burkina Faso, ces élections législatives indiquent sans ambiguïté où se trouve la volonté du seul souverain qu’est le peuple burkinabè », a-t-il soutenu.

Pour Roch Marc Christian Kaboré, la démocratie au Faso se consolide et le résultat des urnes traduit la volonté du peuple de donner la possibilité à la majorité parlementaire d’accompagner la mise en œuvre du programme du président du Faso.

P. Pauline YAMEOGO

Sidwaya

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