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Les Kundé, 4e édition : L’or pour Amety Méria

Publié le mardi 4 mai 2004 à 07h05min

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De quatre pour les Productions Bizart dans l’organisation du méga-événement : Les Kundé, trophées de la musique au Burkina Faso. Vendredi 30 avril 2004 à la salle des banquets de Ouaga 2000, sous le haut patronage de Mme Chantal Compaoré, épouse du chef de l’Etat.

L’effet Kundé a fait tabac, renommée nationale et internationale oblige ! Ce qui suscite davantage la motivation du public burkinabè. Et surtout qu’en cette soirée du 30 avril 2004, il y avait du spectacle époustouflant à voir : défilé de mode, prestations d’artistes musiciens, remises de trophées. La salle des banquets, c’est un autre décor aux Kundé 2004.

Le Commissariat général des Kundé a acquis de l’expérience. Voilà pourquoi le public s’est retrouvé dans un décor artistiquement monté pour les grandes manifestations : dispositions des tables, podium d’animation, jeux de lumière comme on en voit dans les grandes opéras. Tout était réuni pour un spectacle des grands jours.

Simplement merveilleux

Et le spectacle ne s’est pas fait attendre avec l’entrée en scène de la cantatrice malienne Adja Soumano. Les nerfs se sont réveillés et le sang s’est gonflé à bloc dans les veines. Tantôt débout, tantôt assis, les mains en l’air le public a vibré au rythme de la musique servie par Faso Combat, Ricos Campos, La Harpe de David, Bailly Spinto, Rochereau Tabu Ley, le "Seigneur" et le groupe Dis l’heure 2 Zouk (Jocelyne Labille et Shella).

On en trouve rarement en une soirée, sauf aux Kundé. Il fallait s’éclater, le public ne sait pas retenu. Ricos Campos a ébranlé la foule à tel point que Dieu a envoyé ses filles les "ressusciter" de joie. Avec la Harpe de David, le public est transporté, les mains en l’air, vers le ciel. Et il faut un Georges Ouédraogo, Kundé d’or 2003 avec un Alexandre Le Grand Rouamba pour comprendre que le Warba danse est aussi existant que le "Couper-décaler".

Les Kundé 2004, l’expérience qui innove

Le spectacle appelle la joie, la joie appelle l’émotion. L’émotion en cette nuit du 30 avril 2004, ce sont les anciennes gloires de la musique africaine, Bailly Spinto (Côte d’Ivoire) et Tabu Ley Rochereau. Ils ont eu le mérite de recevoir chacun un Kundé d’honneur.

Le Kundé, baromètre de la musique au Burkina se veut une reconnaissance à la valeur artistique du musicien et de tous ceux qui œuvrent à la promotion de la musique au Burkina Faso. C’est ainsi qu’au delà des prix principaux (8) et des prix spéciaux (7), il a été également décerné des prix d’honneur à trois promoteurs culturels que sont Mister P (Savane FM, Gérard Koala et Smockey (Studio Abazon).

Le commissariat général des Kundé a également tenu à rendre hommage à deux promoteurs culturels qui ont quitté ce monde. Il s’agit de Deme Sylvain Mozak et de Popsy Diallo.

Le Kundé d’or cette année est revenu à Amety Méria, musicienne bien adulée du public depuis la sortie de son album Maya. L’artiste du public révélé grâce au vote SMS de Télécel Faso, a consacré le groupe Yeelen.

Ismaël BICABA (bicabai@yahoo.fr)

Catégorie Lauréat Prix
Meilleur artiste
traditionnel masculin
Zongo Adama (Kadiogo) 200 000 FCFA + trophée
Kundé de la meilleure chanson
d’inspiration traditionnelle
KINDISS (Bondomoyé) 200 000 FCFA + trophée
Artiste le plus joué
en discothèque
SOFAA (Samedi sera) 200 000 FCFA + trophée

Sidwaya

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