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Fermeture de l’IDRI : Une affaire aux dessous complexes

Publié le mardi 24 avril 2007 à 07h33min

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Le conseil des ministres du 11 avril dernier a scellé le destin de l’Institut diplomatique et des relations internationales (IDRI). L’institut est fermé définitivement « pour décalage entre les résultats produits et les attentes liées aux objectifs initiaux de création de l’IDRI ».

A la surprise presque générale, le gouvernement a pris une décision dont les conséquences sont difficilement mesurables pour l’instant.

Le 11 avril 2007, lorsque les agents du ministère des Affaires étrangères manifestaient pour réclamer des indemnités dues, ils étaient loin d’imaginer que le conseil des ministres du même jour délibérait sur la fermeture de l’IDRI. Des diplomates qui manifestent dans la rue, c’est une première dans notre pays. Les intéressés ont d’ailleurs précisé le 11 avril dernier qu’il s’agissait d’une marche et non d’une grève qui leur est interdite. C’est l’argument qui a milité en faveur de la mobilisation pour la marche. Ils étaient presque 150 ce jour-là dans la rue.

Le lien entre les deux événements, il faut le rechercher dans le terme « diplomatie ». L’IDRI est sous la tutelle du ministère des Affaires étrangères, il forme les futurs diplomates du pays depuis 2004. Sa première promotion est en stage au sein du département seulement en février 2007. Ils sont en tout une vingtaine. A ce stade, ce sont des fonctionnaires en stage qui ne relèvent plus de l’IDRI. D’ailleurs, sur les 150 marcheurs, seulement 18 sont de la promotion sortante. Tous les autres sont des recrutés directs ou issus de l’Ecole nationale de l’administration et de la magistrature (ENAM) qui, avant 2004, formait les futurs diplomates.

Il est aujourd’hui difficile d’admettre que la marche est à l’origine de la fermeture de l’Institut malgré la coïncidence des deux événements. Le gouvernement, semble-t-il aurait tiré prétexte de la marche pour liquider un institut qui avait commencé à jouer sa vocation régionale. Dans les coulisses, c’est la version la plus partagée. Sous le couvert de l’anonymat, un fonctionnaire affirme cependant que le « projet de fermeture date de plus d’une année et que le reversement dont parle le conseil des ministres devait aboutir à l’affectation des anciens élèves dans les gouvernorats ».

Un acte prémédité ?

C’est donc un acte qui prémédité, mais gardé dans le plus grand secret. L’administration de l’institut est tombée des nues à la lecture du communiqué du conseil des ministres. Idem pour les élèves. Ils sont aujourd’hui une soixantaine. La deuxième promotion était en attente de soutenir son mémoire de fin d’études. D’après des indiscrétions, aucun signe avant- coureur, n’annonçait une telle décision. L’administration s’apprêtait à initier une tournée pour faciliter l’inscription de stagiaires sous-régionaux. Une trentaine de pays semblaient intéressés par la formation à l’IDRI. Le Togo, par exemple était en lice.

Il s’agit maintenant de gérer les conséquences de cette décision. Par exemple, le cas des inscrits sur titre. Ils sont une dizaine. Il faudra peut-être les rembourser. Avec cette fermeture, les stagiaires chinois sont sur le carreau. C’est la deuxième vague de trois stagiaires que Taïwan fait former à Ouagadougou. Quid de la qualité de l’enseignement ? A ce niveau, ils sont nombreux à réfuter l’argument du gouvernement. Quand est-ce qu’une évaluation de l’enseignement à l’IDRI à -t-elle été faite ? S’interroge-t-on dans les milieux scientifiques. D’autant qu’un conseil scientifique veille sur le contenu de l’enseignement et le recrutement des enseignants qui ont tous un diplôme troisième cycle en poche.

Les personnes que nous avons interrogées se disent sceptiques que l’on puisse juger une promotion après seulement quelques mois de stage et partant tout l’institut. Le problème se trouverait donc ailleurs. Mais où ?

Quatre hypothèses

Ici commencent toutes les hypothèses, les plus invraisemblables. La visibilité dont jouissait l’IDRI tant au niveau national et international aurait fait des jaloux en haut lieu. Ce succès profiterait dit-on à son premier directeur, nommé en 2001, Mouhoussine Nacro, universitaire et ancien ministre. Cette hypothèse admet qu’il y a une querelle de personnes et que quelque part, quelqu’un a réglé par conseil des ministres interposé, le compte à un « adversaire ». Quand les langues se délieront, on en saura un peu plus. Si cette hypothèse était avérée, cela poserait un vrai problème de gouvernance. N’aurait-il été plus simple d’éjecter le directeur gênant dans ce cas ?

Toujours dans la perspective de cette hypothèse, le Directeur aura donc été payé en monnaie de singe, lui qui a consacré toute son énergie à faire de cet institut ce qu’il est aujourd’hui. A notre sens, cette hypothèse parait invraisemblable, dans la mesure où le ministère des Affaires étrangères considérait l’IDRI comme son bébé.

L’autre hypothèse dit que IDRI a été victime de l’ENAM dont les animateurs n’ont pas digéré sa création de l’IDRI et avec le relèvement du niveau pour y enseigner. Si tel est le cas, bonjour la médiocrité parce que dans sa conception, l’IDRI se voulait un centre d’excellence.

La troisième hypothèse. A supposer que le qualité de l’enseignement soit en cause, comment a -t-elle été évaluée ? Sur cette question, aucun document officiel ne circule. Toute chose qui renforce le flou autour de cette affaire.

La dernière hypothèse est plus que probable. L’IDRI serait victime de l’imprévoyance de nos planificateurs. Personne n’a vu venir le flux de diplomates que les différentes promotions allaient déverser dans l’administration. Les bureaux peinent à accueillir ceux qui sont déjà sur le terrain. L’annexe que construit le ministère des Affaires étrangères ne sera que d’un petit apport en attendant que le siège de Ouaga 2000 sorte un jour de terre.

C’est donc un problème d’effectifs à gérer d’abord et à payer ensuite. La grogne des agents du ministère pour obtenir leurs indemnités a donc donné l’argument au gouvernement de fermer un institut qui en plus de devenir « budgétivore » pour certains, risquait à terme de créer un embouteillage au sein du ministère.

La rumeur dit d’ailleurs que le ministre des Affaires étrangères a lui-même été pris de cours par la décision du Conseil. Venu pour défendre le dossier des indemnités, on lui aurait opposé celui de l’IDRI. Vraie ou fausse ? Toujours est-il que la décision est brutale et ne peut que susciter des interrogations

Dans les coulisses, les élèves s’organisent pour trouver une solution à leur sort. Ils seraient à la recherche d’un médiateur. Les soutenances sont annulées. Pendant ce temps, sur le site de Loumbila, siège définitif de l’institut, les travaux continuent. Sur les 40 hectares clôturés, un Immeuble R+1 sort progressivement du sol. C’est l’embryon du centre pédagogique qui devait abriter les salles de classe.

La livraison est prévue pour le mois de juin prochain. Sur l’autre moitié, le centre de négociation attend ses premiers coups de pelle. Viendront -ils jamais ? Le projet de construction va-t-il lui aussi être mis en veille ? Une chose est sûre, sa destination va changer, tout comme les locaux administratifs de l’IDRI sur l’avenue Charles de Gaulle.

Là-bas, les fonctionnaires commencent à plier bagages, en attendant de nouvelles affectations. Le conseil d’administration ordinaire a pu se tenir dans ce contexte de fermeture de l’institut, le 18 avril dernier soit une semaine après la décision du gouvernement. C’est certainement le dernier, et la fin d’une grande idée, celle de doter le pays des hommes intègres d’une nouvelle race de diplomates. Pour une fois, le gouvernement aurait-il vu trop grand ?


PRESENTATION

BREF HISTORIQUE

1994 : Goundi ou 10 naissance d’une idée

Conscient de la nécessité de doter les diplomates et autres acteurs des relations internationales de connaissances adaptées au contexte international en constante mutation, le gouvernement du Burkina Faso accepte la recommandation issue du séminaire de Goundi (1994) relative a la création d’un institut diplomatique. Dès 1998, les études préliminaires de conception et de faisabilité dudit établissement sont lancées avec l’appui financier de l’AIF puis du PNUD.

- 2001 : IDRI : une réalité

Le 13 août 2001 le Gouvernement burkinabé crée l’institut Diplomatique et des Relations Internationales (IDRI), un établissement public a caractère scientifique, culturel et technique.


MISSIONS

L’IDRI est un instrument de la diplomatie qui met en concordance la formation des cadres avec les orientations, les aspirations et les pratiques de la politique étrangère.

L’IDRI est une institution nationale a vocation africaine. Outre la formation, l’Institut Diplomatique est investi de missions qui traduisent les grandes ambitions nourries a l’égard de cette structure :

- Missions de perfectionnement

- Travaux d’études, de recherche et de publication

- Organisation de conférences et de séminaires

- Renforcement et valorisation de l’expertise nationale

- Diffusion de la culture de l’international


CONSEIL SCIENTIFIQUE

Arrêté 2004-001/MAECR/IDRI du 14 juillet 2004)

Professeur Mouhoussine NACRO, Directeur général de l’IDRI, Président

Professeur Odile Nacoulma, Président de l’Université de Ouagadougou

Professeur Basile Guissou, Directeur général du CNRST

Directeur de l’UFR/SJP

Directeur de l’UFR/SEG

Directeur de l’UFR/LAC

Madame Fatoumata Dah née Diallo, Ambassadeur

Monsieur Louis Dominique Ouédraogo, Ambassadeur

Monsieur Pierre Claver Damiba, Consultant International

Professeur Benoît Kambou, Membre du Conseil constitutionnel

Monsieur Amidou Garane, Docteur en droit international

Monsieur Poussi Sawadogo, Docteur en histoire africaine

Par Abdoulaye TAO

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 24 avril 2007 à 21:06, par Marcus En réponse à : > Fermeture de l’IDRI : Une affaire aux dessous complexes

    Avec un oeil extérieur je voudrais réagir à cet article. Comme son titre l’indique c’est une affaire avec des en-dessous complexe.

    Je ne suis pas tout à fait d’accord avec ceux qui disent qu’il n’y a pas eu d’évaluation :

    1) on peut évaluer cet institut à partir de l’argent qui y a été injecté et qui continue d’y être injecté ;
    2) on peut évaluer cette école à partir de son produit, à savoir les étudiants qui venaient d’en sortir ;
    3) on peut évaluer l’IDRI à partir des étudiants étrangers qu’elle enregistre, d’autant plus que cela a dû faire partie de sa vocation.
    Toutes ces évaluations peuvent se faire dans la discrètion totale.

    Objecivement, à mon avis et sans intérêt partisan, il n’est pas du tout certain que l’IDRI était viable parce :

    1) Le ministère des affaires étrangères ne peut recevoir plus d’une vingtaine de cadres pendant plusieurs années- à moins qu’on ne veuille recruter des gens à ne rien faire ;

    2) La seule issue possible était que l’école puisse attirer des étudiants étrangers ; mais malheureusement après 3 promotions, l’institut n’a pas pu attiré un seul étudiant étranger ; vous imaginez alors les inquiétudes du gouvernement (en espérant que ça fait patrie de ses inquiétudes). Les 3 ou 4 stagiaires chinois ne viennent que pour apprendre le français ; pas pour des études en diplomatie. C’est sûr que l’institut a pris le soin d’informer les différents pays de sa création. Mais que voulez vous ? On ne peut forcer les citoyens des autres États à venir étudier la diplomatie à leurs frais à cet institut.

    C’est probable que l’un des arguments qui ont poussé le gouvernement à créer cet institut était la possibilité d’en faire une école régionale où les étudiants de diplomatie des autres pays viendraient s’inscrire à leurs frais - ce qui permettrait de rentabiliser l’institution. Mais jusque-là rien n’a apparemment bougé dans ce sens. A ce niveau, il n’y a pas besoin de faire une évaluation. C’est un constat et un autre est que cet institut a demandé et coninuerait de demander beaucoup de moyens à l’État burkinabè. Je me dis qu’il est difficile de convaincre les bailleurs de fonds de financer une telle école étant donné qu’il existe déjà un institut à vocation régionale où les pays africains envoient leur étudiants depuis des décennies, en occurence l’IRIC à Yahoundé. D’autres vont étudier dans des écoles de diplomatie à Paris, Genève et Vienne, etc. L’Institut aurait beau faire des tournées aux frais du contribuable dans les différents pays, il n’est pas certain qu’il attirerait des candidats.

    Un élément qui doit faire que l’école se vend mal sur le marché est certainement la nomination d’un professeur de Chimie comme DG et comme directeur scientifique d’un tel institut spécialisé en diplomatie. Comparaison n’est pas raison mais ailleurs ça ne se ferait pas, si c’est pas dans nos pays. Malgré le respect que j’ai pour ce professeur, je dois dire que ça n’inspire pas confiance pour une école de diplomatie qui veut se vendre. Ça ne donne pas une bonne image de l’institut. D’ailleurs les gens y verront une instrumentation politique. Et effectivement personne ne peut le nier. Il y a des profs de droit, d’économie ou de lettres aussi gradés que lui ou tout simplement des diplomates qui sont mieux placés pour diriger cet institut même si ledit Profeseur de chimie a été ambassadeur pendant quelques années. La question que je me pose : est-ce qu’il a négocié le poste ou est-ce qu’on ne savait pas où le mettre ? Cela pose également le problème récurrent de la gestion des hommes poliiques au Butkina. On tient coûte que coûte à mettre certaines personnalités quelque part comme si ces dernières devraient occuper des postes à vie.

    En conclusion je crois que le gouverment que je n’ai pas l’habitude défendre a posé un geste très réfléchi plus qu’on ne le pense. Mais je suis d’accord avec l’écrit sur sa dernière hypothèse. Nos planificateurs ont une grande part de responsabilité pour avoir créé cet école sans en mesurer les conséquences. Et c’est dommage que les élèves qui y ont été formés ou en cours de formation subissent les conséquences d’un acte dont il ne sont aucunement responsables. Il faut que le même gouvernement se penche sérieusement sur leur sort et les intègre au ministère des Affaires étrangères.

    • Le 25 avril 2007 à 14:38, par Zunoogo En réponse à : > Fermeture de l’IDRI : Une affaire aux dessous complexes

      Monsieur,

      Vous avez raison d’émettre des réserves. Avec un oeil intérieur, je vous dis ceci :
      1) Depuis plus d’une année, le flux de diplomates africains vers le Cameroun s’est stopé avec l’arrêt du financement allemand (Inwent).
      2) L’IDRI a enregistré plus de cinq inscrits sur titre dont un venant d’un pays voisin qui était prêt à continuer sa formation jusqu’à la fin. Plusieurs pays ont déjà manifesté le besoin d’envoyer des stagiaires (Niger, Togo, Congo-Brazzaville, Gabon).
      3) Les missions de l’IDRI sont diverses et une évaluation doit prendre en comme celles-ci dans leur intégralité : formation intiale et continue, recherche, promotion de la culture de l’international. L’organisation régulière des Recontres Internationales de Ouagadougou, la tenue de la simulation avec les scolaires, les séminaires sur la criminalité transnationale en partenariat avec l’Union européenne, le séminaire sur le trafic illicite des biens culturels en partenariat avec Interpol-Abidjan sont entre autres des acquis. Le cycle de conférences animés par les chefs de missions diplomatiques et les représentants des organisations internationales est aussi significatif.
      4) L’IDRI devrait devenir un outil d’appui au rayonnement international du Burkina Faso. Il entretient déjà des relations avec des instituts africains, européens, asiatiques et américains.
      L’IDRI était plus une vision et non une boutique qui devait donner des résultats ici et maintenant. Un projet se construit, se consolide et produit. Ne demandez pas à une école dont le domaine d’intervention est le changement de mentalités de vous donner une satisfaction immédiate. Cela dénote d’un manque de vision prospective.
      5) Pour avoir participé à faire de l’IDRI ce qu’il était entrain de devenir, je peux vous assurer que le travail était acceptable. Avez-vous lu les statuts de l’école, passer les chercher auprès de l’administration et lisez-les attentivement. Ce n’est pas une préoccupation première.
      L’IDRI est un outil d’appui, une force de proposition, un espace de réflexion autour des questions diplomatiques et internationales. Nous l’avons compris ainsi, nous avons entrepris des intiatives dans ce sens.
      Si vous êtes à Ouagadougou, passez me voir, nous allons discuter de vive voix. Vous avez un raisonnement qui convainc. Vous avez raison mais un proverbe moaaga dit : "C’est l’occasion pour chaque protagoniste de s’expliquer qui manque, sinon chacun a raison, chacun a sa vérité". Je respecte la vôtre, venez partager la mienne. Le pire, c’est l’ignorance car l’ignorance mène à tout, à la perte. Eclairons-nous.

      2) L’évaluation discrète dont vous faites cas et surtout votre envie de placer la création de l’Institut comme visant à rentabiliser vite l’argent investi par des inscriptions sur titre, notamment des autres pays n’est pas exact.

      • Le 25 avril 2007 à 17:07, par Marcus En réponse à : > Fermeture de l’IDRI : Une affaire aux dessous complexes

        Merci Zunoogo pour certaines informations dont je ne disposais pas. Il n’empêche que mes arguments restent solides. Certaines de vos informations viennent même corroborer mes observations et je reste septique quant à la viabilité de l’IDRI :

        1) Si même l’IRIC de Yaoundé qui a une longue expérience et une réputation dans la formation en diplomatie a actuellement des problèmes de financement, ne croyez-vous pas que cela peut inquiéter le gouvernement quant à l’avenir de l’IDRI ?

        2) La diplomatie est un domaine réservé et surtout les employeurs à priori sont les États. Si déjà l’État burkinabè a du mal à absorber ceux qu’il a recrutés sur concours actuellement, quand sera-t-il des inscrits sur titre ? Croyez-vous que les gens continueront à venir s’inscrire sur titre.

        3) La viabilité de l’institution dépend de la collaboration franche des autres États qui sont des employeurs potentiels. Vous dîtes que d’autres pays avaient manifesté le désir d’envoyer des étudiants. Entre la manifestation du désir et l’acte, il y a un grand pas. Il faut être sûr que ce pas sera franchi et qu’il se repètera pendant plusieurs années. A ce niveau aussi, n’oublier pas que les chefs d’États, les premiers ministres et les ministres des Affaires étrangères sont ceux qui communiquent le plus entre eux que ce sont de manière formelle ou informelle. Les plus hautes autorités sont donc mieux placées pour savoir s’il se dessine ou non une collaboration franche des autres États mieux que les techniciens de l’IDRI que vous êtes. Ne sous-estimez pas trop leurs visions prospectives non plus.

        4) Quant à l’organisation de séminaires, rencontre, etc., cela ne peut pas être mis au premier plan pour défendre la place et la viabilité de l’IDRI. Il y a toujours eu des séminaires et il y en aura toujours. On sait comment ça se passe.

        Je vois les choses avec un œil extérieur mais je crois que j’ai l’avantage d’être plus objectif et d’avoir une vision plus large. Vous de l’intérieur votre attitude se comprend. Personne n’est fou pour scier la branche sur laquelle il est assis.

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