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Liberté d’expression et de la presse : un festival international à Ouaga

Publié le jeudi 5 avril 2007 à 08h47min

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Jean-Claude Méda

Le Centre national de presse Norbert-Zongo organise, du 11 au 14 avril 2007, à Ouagadougou, la IIe édition du Festival international de la liberté d’expression et de la presse (FILEP). En prélude à cet événement, il a animé un point de presse, mercredi 4 avril 2007 à son siège.

« Mettre en exergue et sensibiliser les gens sur l’importance de la liberté de presse, la liberté d’expression, les droits de l’Homme et les conditions de travail des journalistes en Afrique ». « Mener une campagne pour défendre les droit des journalistes et lutter contre l’impunité ». Tels sont, entre autres, les objectifs de la IIe édition du Festival international de la liberté d’expression et de la presse (FILEP), qui se déroule du 11 au 14 avril 2007 à Ouagadougou.

L’organisateur de la manifestation, à savoir le Centre national de presse Norbert-Zongo (CNP-NZ) a, à cet effet, organisé une conférence de presse mercredi 4 avril 2007 à son siège.

Le président du comité de pilotage dudit centre, Jean-Claude Méda, a, au préalable, dressé un bref bilan de la première édition du FILEP avant de présenter le menu de celui à venir. Selon lui, la première édition du FILEP, tenue en 2000 dans la capitale burkinabè, s’est déroulée dans un contexte de crise socio-politique qui n’a pas permis à l’événement d’avoir les échos espérés. D

e plus, toutes les activités, qui étaient programmées, n’ont pas pu se réaliser. Par ailleurs, cette édition avait enregistré un faible taux de participation des journalistes burkinabè. M. Méda a déclaré qu’il sera organisé à la IIe édition du FILEP, un colloque sur le thème : « Sauvegarder la liberté d’expression et de la presse pour renforcer la démocratie ».

Ce thème, qui sera développé par les représentants des organisations de défense des droits de l’Homme ou des journalistes, « permettra d’évaluer la situation des droits humains et de la liberté d’expression et de presse en Afrique de 2000 à 2007 ».

Les réflexions tracerons des perspectives pour un meilleur ancrage de la liberté d’expression dans ce continent. Expositions photos, concert, projection-débats sont les autres activités du FILEP, lequel entend rendre hommage aux journalistes africains, notamment ceux inquiétés, emprisonnés et assassinés dans l’exercice de leur profession.

En outre, les meilleurs journalistes d’investigation seront primés, de même que les meilleurs photographes ou caricaturistes. Le prix Norbert-Zongo, ouvert à tous les journalistes de l’espace CEDEAO, sera attribué à cette occasion. Il récompense les meilleures productions en presse écrite ou radio et en télévision.

A l’issue des travaux, les participants, essentiellement des journalistes, des représentants des organisations des médias et des droits de l’Homme effectueront une procession sur la tombe du journaliste burkinabè, Norbert Zongo assassiné en 1998.
Les journalistes présents à la conférence ont cherché à mieux comprendre le festival, ses innovations et les dispositions prises pour sa réussite.

Selon les organisateurs du FILEP, plus de 150 invités sont attendus. Contrairement à la première édition, la manifestation sera mieux organisée et sera plus visible. A cet effet, toutes les dispositions tant matérielles, que techniques sont prises pour sa réussite.

Séraphine SOME

Sidwaya

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