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Maître Bénéwendé Sankara : "J’irais à l’Assemblée nationale si..."

Publié le vendredi 30 mars 2007 à 08h04min

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Me Bénéwendé Stanislas Sankara

Jeudi 29 mars 2007, l’Union pour la renaissance Mouvement sankariste (UNIR/MS) a animé un point de presse autour de l’adoption de son plan d’action 2007 et la validation des listes de ses candidats aux législatives de mai 2007.

Justifiant la tenue de cette conférence de presse, Me Bénéwendé Sankara, président du parti a indiqué que depuis la tenue de son deuxième congrès les 4 et 5 novembre 2006, l’UNIR/MS n’avait pas pu échanger avec la presse pour "donner son point de vue sur des questions politiques".

Saisissant donc l’occasion de ces retrouvailles, il a indiqué que le Burkina Faso est dans "la tourmente" consécutivement aux derniers événements "troubles" qui ont marqué le quotidien des Burkinabè. Un "ras-le-bol" des citoyens qui ont "perdu tout espoir et toute confiance en leur Etat, en ses dirigeants, en ses institutions". Ceci confirme "la pertinence et la justesse" des luttes menées par le parti dont le projet de société est "d’oser inventer l’avenir pour un Burkina meilleur" . D’où cette décision de travailler avec "beaucoup de méthode et de rigueur dans l’organisation, avec plus de foi au militant" .

C’est dans cette logique que le parti a jugé opportun d’élaborer un plan d’action adopté le 20 janvier 2007 et ayant deux objectifs : participer pleinement aux élections législatives et réussir l’Année Thomas-Sankara. A propos des législatives, Me Sankara a justifié l’invalidation de deux listes du parti (celles de l’Oubritenga et de la Tapoa) par l’absence de certaines pièces et une mauvaise interprétation des textes.

Quant aux "bisbilles" qu’il y aurait au sein du parti, notamment avec la section provinciale du Yatenga, le président du parti a "déploré" le comportement de son responsable fédéral. Un comportement dû peut-être au fait que le parti a interverti les noms dans cette province, le premier titulaire devenait premier suppléant et vice-versa.

Interrogé sur l’éventualité de siéger à l’Assemblée nationale s’il était élu, Me Sankara n’a pas exclu cette hypothèse. Au cas où il y aurait un groupe parlementaire "homogène", avec "la même vision et la même conviction dans la défense des intérêts du peuple". Sur la célébration de l’Année Thomas-Sankara, le patron de l’UNIR/MS a indiqué que le symposium qui sera organisé en constituera le clou.

Un symposium qui, à son sens, devrait s’interroger sur la justesse de l’ouvre de Thomas Sankara et sur l’utilisation de celle-ci au profit des générations actuelles et futures. "L’initiative est partie de Bamako et c’est une affaire du monde entier", a précisé le conférencier.

Boubakar SY

Sidwaya

P.-S.

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