LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Humeur : "Je veux recouvrer mon droit au repos"

Publié le jeudi 22 mars 2007 à 08h32min

PARTAGER :                          

Nous avons noté, depuis un certain temps, et avec plaisir, la parution dans certains quotidiens de la place, notamment L’Observateur Paalga et "Le Pays", d’articles de satisfaction et de félicitations de citoyens, à l’endroit du maire et de l’équipe communale de la ville de Ouagadougou.

En Septembre 2005 déjà, dans un article reflétant notre opinion et publié par "Le Pays", nous jetions des fleurs à notre bourgmestre et à son équipe, tout en émettant certains souhaits quant à une amélioration véritable de leurs méthodes d’actions sur le terrain.

Aujourd’hui, nous voudrions signifier notre "coup de gueule", à l’encontre des nuisances sonores dans notre quartier, dans notre voisinage immédiat, occasionnées par un centre dénommé Eglise évangélique-SIM-ZOGONA, sis à l’angle des rues Ganga et Tarhoko, au secteur 13 de notre ville.

Dans cette église, non insonorisée et sous un hangar, sont organisées des séances de prières, mais toujours accompagnées de djembé, d’orgues, de chants, de cris et d’applaudissements, très souvent aux heures réservées au repos, c’est-à-dire 13h-15h, 19h 22 et même plus grave, à 2h-3h du matin, comme ce fut le cas récemment, dans la nuit du 7 au 8 mars 2007.

Ce n’était certes pas la première fois, mais cela semblait avoir cessé depuis des entrevues avec le sympathique pasteur qui y habile avec sa famille. Nous insistons pour dire qui y habite et non qui y officie, car nous ne connaissons pas la pratique qui y a cours en la matière.

Aussi, et c’est là notre cri du cœur, nous souhaiterions que les autorités municipales nous aident à recouvrer notre droit au repos, tout en reconnaissant, à chacun de nous, la libre pratique de son culte, de son commerce de bar, buvette ou maquis, tout en restant pleinement et grandement citoyens respectueux du bien-être des autres, dans la quiétude et le bon voisinage

D.I.YA.,
Un citoyen ordinaire

L’Observateur Paalga

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 23 mars 2007 à 15:57 En réponse à : T’es pas le seul !

    Sincèrement le gars il a raison mille fois !
    Y a trop de pasteurs qui surgissent dans les Eglises évangéliques et qui dérangent la cité en faisant du bruit dans des secteurs prévus pour les habitations. Que les Eglises Evangéliques prennent leur responsabilité au lieu d’attendre que la police ou le maire viennent les déloger : qui veut gâter son nom en chassant des Religieux ? Mais si ce sont vraiment des Réligieux ils doivent savoir eux-mêmes ce qui est interdit, ce qui dérange... Commencer par balayer sa cour avant de chercher à "évangéliser" sans respecter le prochain.

    Merci mon type !

    Un habitant de Ouaga qui n’aime pas les histoires !

    • Le 19 avril 2007 à 11:29, par Voisin/voisine En réponse à : Mon humeur à moi c’est mon voisin indélicat

      J’ai lu avec intérêt les états d’âme de mes deux frères et j’en profite pour enfoncer le clou dans le comportement irrévérencieux des voisins ; et tirer la sonnette d’alarme en espérant que celui dont je parle et/ou ses semblables tombent sur mon écrit.
      Je vis donc au quartier Pissy non loin du cinéma côté sud est.
      J’ai un voisin qui chaque fois qu’il arrive devant son portail klaxonne pour qu’on lui ouvre. C’est légitime quoi que ...
      Ce qui chiffonne c’est que mon brave voisin ne se gêne pas quelque soit l’heure (tard nuitamment, en plein midi). Il se fout éperdument des autres. Il klaxonne et reklaonne jusqu’à ce qu’on ouvre le portail. Et ses klaxons vous rentrent dans les tripes et les tympans. . .
      Ne sait-il pas que même sans klaxonner on sait qu’il arrive, car la villa n’est pas si cossue que cela ?
      Chaque fois nous faisons la réflexion que le patron du quartier arrive. Et les enfants ont fini par lâcher un jour "que le patron du quartier vit autour des gens qui se cherchent tous, qui ont faim et n’ont pas fini de gérer leur problème quotidien", autrement il aurait trouvé quelqu’un qui serait allé lui dire UN GROS MERDE yeux dans yeux.
      Effectivement à voir de près nous sommes tous des gens entrain de lutter avec notre quotiden et pas le temps de chercher noise à celui là. Mais quand même ...
      Mais il faut bien être celui qu’il est pour ainsi narguer et troubler la quiétude de tous les autres et faire semblant de l’ignorer. D’autant plus qu’il n’est pas le seul à avoir une voiture dans le coin.
      C’était juste un coup de gueule. Voilà, je respire un peu mieux.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Burkina Faso : Justice militaire et droits de l’homme
Burkina Faso : La politique sans les mots de la politique
Le Dioula : Langue et ethnie ?