LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Lutte contre la pauvreté : La BADEA accorde plus d’un milliard de francs CFA au Burkina

Publié le lundi 19 mars 2007 à 07h13min

PARTAGER :                          

Abdelaziz Khelef et Jean-Baptiste Compaoré

Le ministre des Finances et du Budget, M. Jean-Baptiste Compaoré a procédé, vendredi 16 mars 2007 à Ouagadougou avec le directeur général de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), M. Abdelaziz Khelef, à la signature d’un accord de prêt d’un montant de plus d’un milliard de francs CFA.

L’accord de prêt signé entre le ministre des Finances et du Budget du Burkina Faso, Jean Baptiste Compaoré et le directeur général de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique, M. Abdelaziz Khelef, le vendredi 16 mars 2007, est d’un montant total d’un milliard cent soixante millions (1 160 000 000) de francs CFA.

Il représente 87% du coût total du financement du projet de renforcement des capacités d’intervention des services de protection des végétaux et des denrées stockées dans la région du Liptako-Gourma. Ce projet entre dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté par la promotion d’une agriculture productive, efficace et durable. Il contribuera également à assurer la sécurité alimentaire en augmentant la production agricole dans la région et en réduisant les pertes dues aux nuisibles des cultures et des denrées stockées tout en préservant l’environnement.

L’agriculture burkinabè, selon le ministre en charge, M. Bonoudaba Dabiré, en plus des conditions de productions difficiles, souffre de l’action néfaste des ravageurs et des déprédateurs. A cela s’ajoute l’invasion du criquet pèlerin survenue au cours de la campagne agricole 2004-2005 qui a révélé la faible capacité opérationnelle des services de protection des végétaux et l’urgence de remédier à cette situation. C’est pourquoi, il a apprécié à sa juste valeur la signature de cet accord de prêt qui contribuera à augmenter la production agricole de 15 à 25% par la réduction des pertes causées par les ennuis des cultures.

Le projet s’exécutera en cinq ans et aura pour principaux objectifs de promouvoir la gestion intégrée des ravageurs et celle des pesticides et de renforcer l’appui à la mise en œuvre de la législation phytosanitaire.

Aline Verlaine KABORE

Sidwaya

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique