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Union interafricaine des droits de l’Homme : Halidou Ouédraogo passe la main à Brahima Koné

Publié le lundi 19 mars 2007 à 07h54min

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Halidou O et Braihima Koné

L’Union interafricaine des droits de l’Homme (UIDH) a un nouveau bureau de 22 membres dirigé par un nouveau président en la personne du malien Brahima Koné. Ce changement a été opéré au cours du IVe congrès ordinaire de l’organisation tenu les 15, 16 et 17 mars 2007
à Ouagadougou.

Maître Brahima Koné, de nationalité malienne, a remplacé Maître Halidou Ouédraogo du Burkina Faso à la tête de l’Union interafricaine des droits de l’Homme qui fêtera ses 15 ans dans trois mois.

Ce renouvellement à la tête de l’instition s’est produit à l’issue de son IVe congrès ordinaire les 15, 16 et 17 mars 2007 à Ouagadougou sous le thème : "Renforçons l’Union interafricaine des droits de l’Homme pour mieux promouvoir et protéger les droits humains". Le nouveau président de l’UIDH, Maître Brahima Koné a, juste après son élection, rendu hommage à son prédécesseur, Halidou Ouédraogo avant de laisser entendre : "Ce n’est qu’une alternance.

Depuis sa création, l’UIDH est dirigé par un Burkinabè, après la présidence malienne, ce sera le tour d’une autre nationalité". Le nouveau bureau de 22 membres de l’UIDH a pris l’engagement de parcourir d’autres chemins car, selon Maître Koné, de nos jours, les droits de l’Homme sont en péril en Afrique. Ainsi, l’UIDH s’orientera plus dans les domaines de la lutte contre l’impunité, la pauvreté, les conflits en Afrique et travaillera à faire en sorte que les droits économiques et culturels soient exigibles sur le continent.

A propos de l’accord de siège de l’UIDH, le nouveau bureau dit avoir entamé des démarches auprès du gouvernement burkinabè et espère obtenir une réponse positive les jours à venir. "Le gouvernement burkinabè doit le faire pour l’Afrique", a laissé entendre un membre du bureau. Ce IVe congrès, auquel plus de 30 sections de l’UIDH et des membres venus de toute l’Afrique ont pris part, a été, selon les congressistes, celui de la maturité, de la cohésion et l’organisation est sortie plus renforcée et plus dynamique afin que les droits humains soient effectifs en Afrique.

En tous les cas, à la sortie de ce congrès, l’UIDH envisage reprendre la place qui lui revient sur le continent dans le domaine de la protection et de la promotion des droits de l’Homme. Mais en attendant, pour ce qui est de l’affaire Norbet Zongo, le nouveau président de l’UIDH dit qu’il "sera hasardeux de s’aventurer sur ce terrain, ce n’est pas une nouvelle affaire pour moi, mais je voudrais me garder de toute déclaration là-dessus".

Le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Pegwendé Clément Sawadogo a présidé l’ouverture du congrès de l’UIDH. Il a affirmé que l’organisation a posé des actes positifs en matière de défense des droits de l’Homme et il a encouragé ses membres à effectuer plus de sensibilisation sur les droits de l’Homme.

Ali TRAORE

Sidwaya

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