Mais, c’est déjà bien que, en tant que femme, elle ose se jeter dans la bataille pour faire connaître son idéal : celui de la préservation permanente d’un environnement sain, sans lequel tous les autres combats de l’Homme sont voués, à terme, à une catastrophe irrémédiable et irréversible. Le Mali avait déjà Aminata Traoré pour la Société civile, aujourd’hui, ce pays compte une amazone nommée Aminata Sidibé/Diallo pour la Société politique.

On est tenté de croire que ce millénaire sera celui des femmes. Les cas chilien, libérien, allemand et, peut-être bientôt, français, sont là pour inciter à cette croyance. C’est quelque part rassurant que le pouvoir moderne exerce à son sommet un tel magnétisme sur les femmes. Ce n’est ni du féminisme, ni du machisme que de penser qu’après le pouvoir des hommes, qui a souvent conduit à des impasses dramatiques et planétaires, celui des femmes pourrait apporter un peu plus d’humanité et de clair-voyance sur la planète bleue.

Le sexe faible peut se révéler sexe fort par ses victoires par la paix, l’équité et l’amour sur la Terre. Après Thanotos, que vienne Eros !

Le Pays