"Nous continuerons à faire en sorte que la lumière jaillisse dans le dossier Norbert Zongo". Ces propos sont du président de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH), Sidiki Kaba, à sa sortie d’audience avec le président du Faso, Blaise Compaoré, le 14 mars 2007 à Ouagadougou. Selon Sidiki Kaba, la FIDH, par le biais du Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP), travaille sur le terrain pour la réouverture du dossier Norbert Zongo dès la survenance de faits nouveaux.

A ce propos, M. Kaba dit avoir déjà échangé avec le ministre de la Justice du Burkina, Boureima Badini qui les a rassurés quant à la disponibilité de la justice pour ce faire. La FIDH a relevé qu’en matière des droits humains, le Burkina a fait des efforts, car aucun cas de violation n’a été documenté.

Son président a souligné toutefois que, concernant la liberté d’opinion et son expression, des progrès restent à faire car, "le pays a connu quatre procès de journalistes". La FIDH, dans son combat pour la défense et la protection des droits humains a, selon Sidiki Kaba, demandé au président du Faso, "d’abolir la peine de mort au Burkina Faso". Le président de la FIDH a également confié à sa sortie d’audience, qu’ils ont échangé sur les questions des droits humains au Togo et en Côte d’Ivoire.

Ainsi, la fédération a salué l’œuvre du président du Faso dans ces deux pays car, à travers sa médiation, il a permis de faire évoluer ces Etats démocratiquement, mettant de facto fin aux multiples violations des droits humains dans ces pays. "Le Burkina Faso est le pays africain où nous avons décidé de célébrer le Xe anniversaire de la publication mondiale du rapport de l’Observatoire qui est un programme conjoint entre la FIDH et l’Organisation mondiale contre la torture", a signifié Sidiki Kaba.

Ali TRAORE

Sidwaya