Le film, “L’Amazone de la culture” fait le portrait d’une femme de culture qui a choisi de mettre à la disposition des enfants, ses talents. Il s’agit de Moussognouma Kouyaté, connue du public et notamment de la presse, pour son action en faveur des enfants défavorisés.

Depuis 1988, elle a créé un centre d’éducation artistique qui forme les enfants en couture, en danse et en musique. Du Centre “Wamdé” (qui signifie calebasse en langue mooré) sont sortis plusieurs artistes talentueux qui font de nos jours, la fierté du Burkina Faso. Le succès de Mme Kouyaté provient du fait qu’elle puise ses connaissances dans le patrimoine culturel burkinabè.

Grâce au dynamisme de la fondatrice, Wamdé est devenue une référence en Afrique et rayonne en Europe. Des centres Wamdé existent dans certains pays européens où chaque année, Moussognouma Kouyaté et “ses enfants” y organisent des concerts. Ainsi, l’art et la culture burkinabè sont magnifiés. En réalisant le documentaire, Franceline Oubda/Naré entend rendre hommage à cette femme de culture qui se bat pour la cause de l’enfance.

Le ministre de la Promotion des droits humains, Monique Ilboudo dit être “très impressionnée” par le travail de Mme Kouyaté. “Je la connais très bien mais qu’elle nous ait fait ce chef-d’œuvre autour de toute son action en faveur des enfants déshérités, je trouve que c’est vraiment merveilleux... C’est admirable et ça renforce l’admiration que j’avais pour elle”, se félicite la ministre. Pour les cinéphiles, le film correspond à une réalité et mérite d’être vu à travers le monde.

Aïssata BANGRE

Sidwaya