LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Grenoble-Ouagadougou : L’adjoint au maire de Grenoble se prononce sur l’état de la coopération entre les deux villes

Publié le jeudi 1er mars 2007 à 07h48min

PARTAGER :                          

L’adjoint au maire de Grenoble chargé de la Coopération décentralisée, de l’Université, de la Recherche et des Relations Internationales Jean Jacques Gleizal était du 7 au 16 février 2007 à Ouagadougou. Son séjour s ‘inscrivait dans le cadre d’une mission de concertation avec la municipalité de la capitale burkinabè sur des sujets de la coopération qui lient les deux villes. Dans cet entretien, il se prononce sur des questions relatives à cette collaboration vieille aujourd’hui de près d’une décennie.

Pouvez-vous nous présenter brièvement la ville de Grenoble ?

M. Jean Jacques Gleizal (M. J.J.G) : Grenoble est une ville de 150 000 habitants dans les Alpes françaises. C’est surtout une ville connue pour ses activités de pointe en matière d’innovation, d’éducation, de recherche etc.

Quelles sont les raisons qui ont amené la ville de Grenoble à coopérer avec Ouagadougou ?

M. J.J.G : Les choses ont, en fait, commencé en 1997.

En faveur d’une visite que j’ai effectuée ici à Ouagadougou à l’époque, les relations se sont peu à peu établies. C’était d’ailleurs à un moment où Grenoble souhaitait aussi des liens avec l’ Afrique. Ainsi, nous sommes très heureux que cette coopération se fasse avec Ouagadougou.

Quels sont les différents axes de cette coopération ?

M. J. J.G : Pour l’essentiel, c’est la culture et l’environnement. Nous avons réalisé avec grande fierté le jardin de la musique « Reemdogo « avec la ville de Ouagadougou.

Après déjà une décennie de collaboration, quel bilan pouvez-vous dresser des actions menées sur le terrain ?

M. J.J.G : Le bilan est très positif car non seulement il y a eu des réalisations comme le Reemdogo, il y a eu aussi des jumelages de quartiers. Trois quartiers de Ouagadougou, à savoir Gounghin, Tanghin et Dapoya sont jumelés avec trois quartiers de Grenoble. Ce qui veut dire que la coopération a non seulement permis de réaliser de grands projets, mais elle a aussi permis la coopération citoyenne.

Au regard de ces résultats, comptez-vous élargir vos domaines d’intervention à l’avenir ?

M. JJG : Le problème n’est pas d’accumuler les domaines. L’important, c’est de travailler de mieux en mieux pour conforter la coopération citoyenne et aussi travailler en réseau sur des projets.

Justement vous avez en projet la création d’un institut supérieur. Quel sera son rôle dans le processus du développement local ?

M. J.J.G : C’est un institut international pour la formation de tous les acteurs qui font de la coopération mais aussi de la recherche. Le lieu d’implantation reste toujours à déterminer. Mais l’idée, c’est de pouvoir travailler en Europe, en Afrique et en Amérique Latine notamment.

La Direction de la Communication
et des Relations Publiques
Commune de Ouagadougou

Sidwaya

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Burkina Faso : L’ONG IRC lance deux nouveaux projets