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Situation à la frontière Burkina-Bénin : « Nous allons rassurer nos populations »

Publié le mardi 27 février 2007 à 09h03min

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Clément Savadogo

Depuis le 12 février 2007, les forces de sécurité béninoises ont franchi la frontière du Burkina Faso, intimant l’ordre aux populations de se reconnaître béninoises ou de quitter la zone. Quelles sont les raisons d’une telle attitude ? Quelles sont les dispositions prises par les autorités burkinabè pour régler le problème.

Pour en savoir plus sur ces questions, Sidwaya a rencontré le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Clément Sawadogo.

Sidwaya (S). : Qu’est-ce qui explique la présence des forces de l’ordre béninoises à la frontière du Burkina Faso ?

Clément Sawadogo (CS) : La présence des forces de sécurité béninoises à la frontière de notre pays est une situation inconfortable. Mais avant d’en arriver aux événement du 12 février, il faut savoir qu’au moment du recensement général de la population et de l’habitation du 9 au 23 décembre 2006, nous avions saisi les autorités béninoises ainsi que celles de tous les autres pays limitrophes pour les informer que nous allions recenser les Burkinabè, partout là où ils se trouvent.

Avec le Bénin et le Niger, nous avons des frontières litigieuses parce qu’elles n’ont pas encore été délimitées, aussi bien en théorie qu’en pratique. C’est-à-dire qu’il n’y a pas un document consensuel de délimitation de la frontière sur le plan juridique. Mais qu’à cela ne tienne.
Bien que nous ayons informé les autorités béninoises du recensement, elles ont fait débarquer deux cargaisons de militaires dans la zone de Koalou en représailles à notre opération de recensement. A l’époque, il y a eu des pourpalers qui ont abouti à ce que le président Boni Yayi envoie une mission de trois (3) ministres auprès du président du Faso, Blaise Compaoré avec un message d’apaisement.

Nous avons accueilli favorablement le message, puisque la mission a été précédée du retrait des patrouilles militaires. A l’occasion, nous avons discuté et adopté le principe de la retenue dans le règlement du litige. Une partie ne pouvait donc pas agir dans la zone sans concertation préalable avec l’autre partie. Nous avions également décidé que les deux ministres chargées des questions de frontières se retrouvent en urgence pour examiner les conditions d’administration de la zone litigieuse. Depuis ce temps, il ne se passe pas une semaine sans que je rappelle à mon collègue Béninois que nous étions tenus par un calendrier de rencontres d’urgences. Malheureusement, je n’ai reçu que des promesses jusque-là. Parallèlement, sur le terrain, on assiste à une aggravation des incursions.

Le premier acte qui nous a été rapporté, c’est que les forces de l’ordre béninoises sont allées intimider l’instituteur de l’école de Niorgou (Niorgou fait partis de la zone de litige), lui disant de ne plus assurer ses cours. En même temps, à côté de notre école, à moins de vingt (20) mètres, les autorités béninoises ont dressé un hangar pour servir d’école en lieu et place de la nôtre. Les jours qui ont suivi, il y a eu une tracée de voie pour joindre Niorgou I et Niorgou II afin de renforcer la présence de l’administration béninoise dans cette partie. Tous ces actes sont en violation flagrante des toutes dernières conversations que nous avons eues avec les autorités béninoises.

S. : Après le constat de « violation » de ce qu’on peut appeler un modus vivendi par la partie béninoise, quelle attitude adoptez-vous ?

C. S. : Si bien que nous ne comprenons pas les raisons de cette escalade. A toutes les fois que nous avons constaté des actes de ce genre, nous avons élevé une voix de protestation tantôt par le canal diplomatique, tantôt de moi à mon collègue Béninois directement. Plusieurs fois il a confirmé avoir reçu mes écrits. A un moment donné, il m’a rassuré qu’il était en train de convoquer les responsables de son administration locale pour connaître les raisons de ces actes. Mais jusque-là, je n’ai reçu aucune réponse significative. La situation actuelle à Niorgou est préoccupante, parce que les populations sont l’objet d’acharnement. On les oblige à quitter la zone ou à se reconnaître comme béninoises. Mais, nous restons fidèles aux principes sacrés de la cohabitation pacifique et fraternelle entre nos deux pays qui sont liés par l’histoire et la géographie, et de surcroît membres de la CEDEAO, de l’UEMOA, de l’Union Africaine. Il serait inutile de faire évoluer nos relations à la frontière dans une escalade. Nous restons sereins et confiants que nos voies de recours pourront ramener nos frères béninois à accepter le dialogue autour d’une table.

S. : Quelles sont les dispositions prises pour rassurer la population burkinabè à la frontière dans l’immédiat ?

C.S. : Nous allons engager des actions pour rassurer la population. En pareille situation, la population est inquiétée, mais les autorités béninoises doivent savoir qu’il y a des limites à ne pas franchir. Elles mènent des incursions, elles tracent des routes, intimident la population, mais nous espérons qu’elles n’iront pas jusqu’à inquiéter physiquement les populations. En tout état de cause, nous sommes fondé à prendre les dispositions normales en tant qu’Etat responsable, pour garantir la sécurité de nos concitoyens. Nous avons foi dans les vertus du dialogue et nous osons croire que c’est une petite période d’instabilité dans les esprits, mais que la sérénité va revenir et que les rencontres prévues pourront se tenir pour régler clairement et définitivement cette question.

S. : Comment entrevoyez-vous l’issue de ce contentieux qui n’a que trop duré ?

C.S. : Nous avons déjà fait part aux autorités béninoises notre proposition concrète de résolution de la question. Nous avons proposé que la Cour internationale de Justice de la Haye soit saisie pour régler le problème parce que manifestement, nous ne voyons pas autres solutions. Cinq (5) commissions mixtes ont déjà siégé sur la partie litigieuse qui ne fait que sept (7) kilomètres, sans succès. Mais jusque-là, nous attendons toujours la réponse des autorités béninoises. En tous les cas, nous disons qu’il n’y a pas de raisons à évoluer dans une escalade de type militaire. Cela ne correspond pas à l’évolution de nos sociétés. Au contraire, nous sommes emmené à faire disparaître les frontières si nous voulons respecter les principes de l’intégration. Notre option est très claire et très ferme, nous ne sommes pas partant pour une solution militaire. Elle est inutile, inefficace et complètement aux antipodes des principes et règles africains qui nous lient.

pensons que la Cour internationale de justice de La Haye est l’instrument idéal pour nous départager sur la lecture qu’il faut avoir des textes coloniaux qui ont régi cette partie de la frontière. Il n’y a pas lieu d’aller au-delà pour chercher des solutions aventuristes. Je dis aventuriste parce que personne n’a le monopole de la force en ce XXIe siècle. J’exclus donc toute solution autre que la négociation. Si la tentation de nos homologues béninois c’est d’user de solutions militaires, je pense qu’elle n’est pas en phase avec l’évolution actuelle de nos sociétés africaines qui ne veulent plus de ce type de solution.

S. : Ne craignez-vous pas que l’attitude burkinabè soit perçue par sa population à la frontière comme un abandon ?

C.S. : Par moments, elle peut effectivement se sentir délaissée. Mais, la population sait très bien que le gouvernement a toujours pris les dispositions pour lui mettre d’avoir les infrastructures sociales, éducatives, sanitaires etc. Nous avons toujours assumé nos responsabilités auprès d’elle. Sur le plan de la sécurité, nous avons aussi toujours pris les dispositions qui s’imposaient. Si par moments, il y a des passages troubles, cela est inévitable dans les zones de litiges. Nous veillons et nous allons travailler à écourter cette période difficile. En outre, je voudrais rassurer la population sur le site que nous traitons le dossier convenablement tout en évitant de tomber dans les excès susceptibles de provoquer des étincelles.

Pauline YAMEOGO

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 27 février 2007 à 10:52 En réponse à : > Situation à la frontière Burkina-Bénin : « Nous allons rassurer nos populations »

    Les autorités burkinabè doivent faire très attention dans cette affaire car leur attitude passive peut leur coûter beaucoup. Acceper le renforcement de la presence de l’administration beninoise dans la zone litigieuse ou ne pas protester à ce renforcement peut-être interprété par un tibunal international (cour de la haye y compris) comme une reconnaissance de la souverainété beninoise ou un abandon de notre souverainété. Les protestations se doivent donc d’être tres fermes et on ne peut plus très officielles. L’apaisement ne doit pas signifier resignation ou passivité. Je me rappelle que l’Evenement avait déjà abordé le problème il y a de cela plusieurs mois. On pensait que les autorités avaient pris les mesures qui s’imposaient y compris le respect soit du modus vivendi soit le renforcement de notre presence militaire à la frontière. Si l’on reste timoré, cela peut nous coûter très cher y compris devant la cour internationale de justice, car en raison du caractère peu formaliste du droit international (par rapport au droit interne) on peut déduire de la non réaction d’un Etat son consentement ou son acquiecement (adhésion) à une situation de fait. Sanwé !

    • Le 28 février 2007 à 13:03, par internaute anonyme En réponse à : > Situation à la frontière Burkina-Bénin : « Nous allons rassurer nos populations »

      Attitude très réléchie et sobre de nos autorités, par la voix de notre Ministre ! Cependant, ce comportement pourrait être interprété par nos voisins béninois comme ...une impuissance ! C’est pourquoi, je suggère qu’en attendant qu’une solution claire et définitive soit trouvée à ce quipropquo, les Forces Armées Burkinabé soient installées tout au long de la zone litigieuse pour garantir l’intégrité physique, matérielle et morale de nos braves populations ! Nos Forces Armées recevront alors pour consigne de n’user de la force qu’en cas de péril imminent ! Cette solution idoine s’impose ! Du reste, n’oublions pas que la pratique de la non violence suppose d’abord d’avoir la capacité à exercer une violence inouie ! Tout repose en fait, sur ce qu’on pourrait nommer l’équilibre de la terreur ! J’espère vivement que mon appel sera entendu, afin d’éviter à nos populations les moments de frayeur et d’humiliation dont elles sont l’objet ces derniers temps ! Merci de votre attention !

      • Le 28 février 2007 à 23:26, par Comlan En réponse à : > Situation à la frontière Burkina-Bénin : « Nous allons rassurer nos populations »

        En tant que Béninois, je désaprouve ce comportement béliqueux et irresponsables de certaines autorités concernant cette zone de 7 km dans laquelles les populations se moquent d’être Béninois ou Burkinabé.

        Je rassure nos frères burkinabé que ces agissements ne sont que des comportement électoralistes. Les auteurs de ces actes ne visent que les votes de ces populations, à force de les forcer à accepter d’être Béninois.

        Ah ! Dieu de miséricorde ! Depuis des années, quelle assistance ces personnes ont porté à ces populations pour exiger aujourd’hui qu’ils se reconnaissent Béninois, surtout à un moment où nous parlons plutôt d’intégration sous-régionale. Je me demande même si c’est encore la peine que les deux parties aillent devant les juridictions internationales pour statuer sur des frontières qui n’ont jamais existé au vue des populations.

        Que nos responsables politiques soient plus Africains et moins opportunistes, "électoralement" parlant. Je prends tout le monde à témoin, que juste après les élections législatives qui auront bientôt lieu dans notre pays, tous ces agissement disparaîtront comme neige au soleil. CESSONT DONC D’EN RAJOUTER PLUS AUX SOUFFRANCES DES PAISIBLES POPULATIONS QUI NE DEMANDENT RIEN D’AUTRES QUE LA PAIX. Retenons surtout que les populations de nos différents pays sont très en avance sur les hommes politiques en matières d’intégration.

        A BON ENTENDEUR, DEMI MOT !

        • Le 2 mars 2007 à 13:04, par Delo En réponse à : > Situation à la frontière Burkina-Bénin : « Nous allons rassurer nos populations »

          Je suis d’accord avec le Ministre. Mais je pense qu’il faut resoudre à tant ce prolème. Aussi il faut echangé reéllement sur la base de la libre circulation des personnes si on veut reussir l’integration.

          Voir aussi les difficultés des passagers Burkinabès sur cette voie : comment ils sont maltraités par les autorités beninoises dans les barrières de police, ou à chaque poste il faut y payer une somme bien que tu sois à jour vis-à-vis des paires exigés.

          Les gens sont fatigués. Qu’ils laissent les pauvres personnes prendre de l’oxygène un peu.

        • Le 8 mars 2007 à 21:39, par Zerbo En réponse à : > Situation à la frontière Burkina-Bénin : « Nous allons rassurer nos populations »

          Bravo au Ministre. Blaise Compaoré est le président de tous les Burkinabè. Nous l’avons voté. Il faut qu’il prenne ses responsabiltés pour la défense de tout Burkinabè. Nos militaires doivent être à Niorgou pour défendre la population. C’est le premier rôle du soldat.

          La patrie ou la mort... nous vaincrons.

  • Le 27 février 2007 à 12:44, par Peace En réponse à : > Situation à la frontière Burkina-Bénin : « Nous allons rassurer nos populations »

    Oui, le Burkina n’a pas besoin de force militaire pour résoudre cette crise. Allons par la négociation et restons vigilent. Toute chose ayant des limites, s’il faut frapper, alors on frappera. Nul n’a le monopole des armes.

    J’en appelle au Docteur Yayi, pour qu’il ordonne à ses troupes de libérer la frontière et de faire place aux échanges pacifiques.

  • Le 27 février 2007 à 14:03, par Guillaum En réponse à : > Situation à la frontière Burkina-Bénin : « Nous allons rassurer nos populations »

    ATTITUDE LIMPIDE ET SURTOUT SAGE DE LA PART DU MINISTRE.

  • Le 27 février 2007 à 14:51, par Moz En réponse à : > Situation à la frontière Burkina-Bénin : « Nous allons rassurer nos populations »

    Tout d’abord, bravo à nos autorités pour le calme et le savoir faire dont ils ont usé.
    C’est lamentable de penser qu’une sous-région qui se veut unie aie à constater ces écarts de conduite : et le comble, pour une portion de terre de quelques kilomètres.

    Le rêve africain reste utopique (union africaine) aux regrads de ces conduites, et cela est dommage.

  • Le 27 février 2007 à 20:09, par DANGO Lassina En réponse à : > Situation à la frontière Burkina-Bénin : « Nous allons rassurer nos populations »

    Nos autorités compétentes se doivent de garder le calme afin de mieux analyser cette situation qui peut bien être commandée par des mains obscures et obcurantistes à la solde des rapaces jaloux et envieux de l’avancée radieuses du BURKINA-FASO sous houlette et la claire voyance de son excéllence le pésident du FASO. Nous burkinabè n’allons pas ceder même un (01) metre carré de notre sol.

    La patrie ou la mort, nous vaincrons.

  • Le 28 février 2007 à 03:17, par camlamini En réponse à : > Situation à la frontière Burkina-Bénin : « Nous allons rassurer nos populations »

    Donc si je comprend bien le gouvernement attend que les populations soient atteintes physiquement avant de reagir ???
    Moi je pense qu’il faut envoyer des soldats pour assurer la securité des ces populations de toute façons c’est ça le role de l’armée que de defendre le territoire national plutot que de foutre le bordel !!!!!!!

  • Le 28 février 2007 à 07:36 En réponse à : > Situation à la frontière Burkina-Bénin : « Nous allons rassurer nos populations »

    Chers frères béninois et du Burkina,

    A l’heure de l’intégration africaine, je trouve qu’il est regrettable de constater ce type de contentieux qui prouve, une fois de plus, si besoin en était, qu’il existe des éléments isolés, analphabètes, ignorants, irresponsables et imatures.... qui tentent de semer la zizanie entre nos deux peuples et ne font, aucunement, de la sorte, l’affaire de la construction et de l’intégration africaines. Je pense que l’intérêt du Bénin et de Monsieur le Président YAYI BONI est de régler, au plus vite un tel problème, la partie burkinabè ayant démontré, très clairement, sa disponibilité, à une telle négociation amiable par l’intermédiaire du Ministre de l’A.T. ; Il est encore ahurissant de voir, qu’au 21ème siècle, ce type d’escarmouches puisse ressurgir en Afrique alors que nous avons toujours décrié, bec et ongle, le découpage arbitraire et sauvage de l’Afrique par la Conférence des Colons à Berlin en Allemagne. Maître Kéré, France.

  • Le 28 février 2007 à 09:29 En réponse à : > Situation à la frontière Burkina-Bénin : « Nous allons rassurer nos populations »

    il faut que l’Etat Burkinabé aussi envoi ses militaires pour assurer la sécurité de la population burkinabé, il ne faut pas attendre qu’il y ait des dommages avant de se manifester ce sera medecin apres la mort. il ne faut pas delaisser la population dans la panique, ce sont aussi des burkinabé donc il faut que l’Etat joue son rôle, aller assurer la sécurité ce n’est pas aller bombarder les beninois donc faisont la nuance. la presence militaire peut avoir une influence dans l’avancé anarchique de l’etat beninois dans la zone de litige

    • Le 1er mars 2007 à 17:09, par krimson En réponse à : > Situation à la frontière Burkina-Bénin : « Nous allons rassurer nos populations »

      Du calme mon frère, tant qu’il n y a pas mort d’homme, alors pas de panique ; je pense que cela n’est pas encore arrivé, et d’ailleurs, croyez vous que si le Burkina envoie un contingent militaire dans la zone il n y aurait pas une guerre ? que deviendra cette population civile, au milieu des tirs d’armes, que l’état est censé protégé ?
      "La guerre est l’arme des faibles et des lâches". Laissons les deux pays resoudre pacifiquement le contentieux sans les génés.

  • Le 28 février 2007 à 13:17, par oumar En réponse à : > Situation à la frontière Burkina-Bénin : « Nous allons rassurer nos populations »

    je suis d’avis avec le ministre CLEMENT SAVADOGO , et par rapport à l’attitude adopte par nos compatriotes beninois restons surtout clement surtout la resolution sur une table ronde ’ceci sera mieux pour des pays emergeants que les notres

  • Le 1er mars 2007 à 15:12, par Abassi En réponse à : > Situation à la frontière Burkina-Bénin : « Nous allons rassurer nos populations »

    Une présence militaire à la frontière est plus que necessaire. Nos brave populations veulent travailler en paix. On en a marre des gens qui ce foutent de nous par ce que nous voulons être passifiques. De temps à autre il faut faire usage de la force.

    Ces corbeaux dans l’obscurité nous laisseront tranquil.

  • Le 2 mars 2007 à 05:00, par moi-meme En réponse à : > Situation à la frontière Burkina-Bénin : « Nous allons rassurer nos populations »

    Avant toute chose je tiens a dire clairement et sans ambiguites aux responsables du site que je suis outre et decu de ne pas voir apparaitre mon (precedent) ecrit sur le sujet. Ceci est anormal et contre le principe meme du forum car je ne vois nulle part dans mes propos ou je ne suis pas modere( pour preuve et au cas ou celui ci passerait je reprends a quelques mots pres le meme message) et je tiens fermement a l’affirmer. De ce fait je reviens pour dire ce que je pense de la situation a ladite frontiere

    Bien que je sois d’accord avec le Ministre, je pense neanmoins qu’il faudrait envoyer nos soldats dans la zone pour qu’ils mattent ces militaires beninois qui pensent que nos militaires sont devenus comme eux. Je suis un partisan de la maniere forte et meme pret a monter au front au cas cela s’averait necessaire.
    Et je ne plaisante pas du tout , ce pourquoi je signe de mon pseudo habituel

    A bon entendeur ... moi-meme
    ps : LAISSEZ PASSER MES OPINIONS ET MA FACON DE VOIR LES CHOSES

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