Don de la ville française de Lyon, cette aide matérielle est composée de soixante cinq (65) pantalons verts, huit (8) parkas, onze (11) cravates et de divers autres matériels. La dotation fait partie d’un ensemble d’équipements reçu par la police municipale dans le cadre de la coopération entre cette ville et la commune de Ouagadougou.

La garde verte est l’équipe en charge de l’entretien et de la gestion du parc. Elle a aujourd’hui, un effectif d’environ cinquante (50) agents. Ce personnel se compose de plusieurs corps de métiers en charge de la protection de la nature. Sont de ceux-ci, des agents de sécurité, des jardiniers, des éducateurs environnementaux, des soigneurs animaliers, des guides animateurs...

Autrefois propriété des chefs Mossé pour leur rituels et ensuite patrimoine de l’Etat depuis la colonisation, la forêt qui constitue le parc actuel a été rétrocédée à la commune en 2001 par l’Etat. Devenu propriété de la municipalité, le parc a dès lors fait l’objet d’une attention particulière des premiers responsables de la ville. Depuis cette date, ils n’ont ménagé aucun effort pour valoriser ses nombreuses richesses qui s’observent au niveau de trois domaines principaux que sont l’éducation, l’économie et la distraction.

Comme potentialités pédagogiques, le parc a à son sein, un espace zoologique de 72 hectares où vit une diversité d’animaux. Il abrite également un jardin botanique d’une superficie de huit hectares constitué de plusieurs espèces végétales. Outres ces données naturelles, le visiteur peut aussi y découvrir des objets muséaux sur l’environnement. Un musée spécial y sert de centre d’exposition à cet effet. L’on peut y découvrir des trophées en entier, des trophées en corps, des trophées oiseaux, des bocaux de poissons formolés.

C’est grâce à ces différentes richesses environnementales que le parc a fini par s’imposer comme un des principaux lieux de prédilection des enseignants et des chercheurs de la ville de Ouagadougou.
En ce qui concerne la distraction, Bangr’Wéogo dispose d’un parc des sports constitué de terrains de volley-ball, de basket-ball, de badminton, de pétanque, de salle de tennis de table, d’un bar-restaurant avec paillotes, d’une aire de jeux pour enfants.

Grâce à ces commodités, la fréquentation des lieux ne cesse de s’accroître au fil du temps. Selon les statistiques, l’effectif des visiteurs est passé de 300 personnes en 2001 à plus de 62 000 en 2003. Pour ce qui est des années 2004 et 2005, le nombre est passé respectivement de 103 000 à plus de 113 000.

Les chiffres de 2006 sont estimés à environ 120 000 visiteurs. Ce exploit a été réalisé certes grâce au sens de l’initiative et à la volonté des autorités burkinabè, mais aussi grâce à la générosité de partenaires au développement. Parmi ceux-ci, la Caisse française de développement, l’Union européenne, les Pays-Bas, la Belgique.

Direction de la Communication
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Commune de Ouagadougou