Une trentaine de journalistes venus de huit pays de la sous-région (Bénin, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Niger, Sénégal, Togo et Burkina Faso) prennent part à cet atelier sur la lecture de l’image et la critique cinématographique. Il a pour objectifs de les doter des rudiments nécessaires à la dynamisation du milieu médiatique de leurs pays respectifs en matière de cinéma, d’accompagner les films à travers l’organisation de débats.

Ils devront être aussi à même de mener la réflexion sur les films, de proposer un autre regard sur les productions filmiques à leurs auditeurs, lecteurs et ou télespectateurs. « Au moment où se dégagent d’autres formes de recherche esthétique et de mode de production grâce aux nouvelles technologies, au moment où ces outils de liberté, désormais à la portée du commun des citoyens, tendent à laisser croire que le cinéma, la production audiovisuelle est à la portée de tous ; bref que tout le monde peut faire du cinéma, les critiques sont plus que jamais interpellés à jouer leur rôle », a souligné le président de la Fédération africaine de la critique cinématographique, M. Clément Tapsoba.

Les cours théoriques seront consolidés par des exercices pratiques durant la première semaine de la formation, dira M. Olivier Barlet, formateur à cet atelier. La deuxième semaine, elle, sera consacrée à la phase pratique à travers la publication d’une brochure quotidienne, au cours de la XXe édition du FESPACO. Cet atelier est organisé par la Fédération africaine des critiques de cinéma, une organisation qui compte actuellement 230 membres.

Alassane NEYA

Sidwaya