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Divorce entre Hermann Yaméogo et Fidèle Hien : Pourquoi ça ne pouvait coller

Publié le mardi 20 février 2007 à 08h42min

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Fidèle Hien

On peut dire qu’ils se sont tant aimés, mais cet amour a fini par un divorce. Inattendu et surprenant pour nombre d’observateurs du landerneau politique burkinabè, et aujourd’hui inéluctable de par les discours tenus par les séparés, à la faveur de deux événements tenus presque concomitamment.

Pendant que d’un côté, l’UNDD de Hermann Yaméogo ouvrait son congrès, la toute nouvelle Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) de Fidèle Hien donnait une conférence de presse.

Vous l’avez compris, il s’agit du départ récent du Fidèle lieutenant du patron de l’UNDD.

Si pendant longtemps, Fidèle Hien avait été indiqué comme le dernier des mohicans, au décodage de leur discours respectif, on perçoit d’emblée, le fossé qui les a toujours séparé.

C’est l’opposition entre d’un côté un intellectuel qui a chevillé en lui, ce souci permanent de prendre de la hauteur qu’est Fidèle Hien et de l’autre un activiste au parcours controversé qu’est Hermann Yaméogo. Si le second est porté par le besoin presque maladif d’être affublé du titre ronflant d’opposant numéro un au Faso, ce qui l’oblige à occulter le fond pour la forme et à s’acoquiner d’amitiés extérieures douteuses, le premier a un ton pondéré qui recherche toujours la profondeur dans le propos.

C’est sans doute, cette modération qui l’a conduit à rester autant longtemps aux côtés d’un chef, qu’il a cru, à tort, pouvoir l’amener à endosser les habits d’un vrai leader aspirant un jour à la fonction suprême.

Lors de ce week-end politique, pendant que Hermann dissertait de la Côte d’Ivoire et de son positionnement idéologique, changement dicté par la nécessité (sic) de se rapprocher mieux du FPI et du MPLA de Dos Santos, Fidèle mettait au point sa stratégie pour les législatives.

Certains diront que c’est la politique, s’apparentant dans la plupart des cas "à la guerre comme à la guerre". D’autres diront que c’est la démocratie ; elle est comme la vie. Il faut de tout pour lui donner sa substance et sa vérité.

S.KONE

L’Hebdo

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Vos commentaires

  • Le 20 février 2007 à 17:12, par Bassinko En réponse à : > Divorce entre Hermann Yaméogo et Fidèle Hien : Pourquoi ça ne pouvait coller

    Je crois que lorsqu’on est véritablement un journaliste, les règles élémentaires de courtoisie, d’honnêteté intellectuelle, de déontologie et de professionnalisme doivent guider tous nos écrits. Vous avez "pondu" cet article pour vous en prendre à Maître Hermann Yaméogo que vous traitez d"activiste" ? Vous le croyez vraiment ? Dans ce foutu pays, pensez vous sérieusement que le titre d’opposant fut-il numéo quatre vingt est une sinécure ? Il est plus facile d’être un contempteur acquis des régimes ploutocrates et moribonds. Surtout quand on écrit dans un journal à leur solde.

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