Une surprise peut-être ? C’est mal connaître ce parti qui gère son hégémonie politique comme s’il était dans les empires et royaumes du Moyen Age. C’est devenu, ces querelles puériles, une sorte de maladie incurable chez lui.

Le dernier congrès, qui s’était, croyait-on, penché sur ce problème avec la prise de sanctions, la décision de mettre l’accent sur la formation politique, entre autres, n’a même pas fêté son premier anniversaire, que toutes ces belles résolutions volent en éclats.

Pollués et gangrenés par ces histoires de clans, les pontes du parti feraient bien d’ouvrir l’œil et d’arrêter de jouer aux marionnettistes de l’ombre. Car, il est avéré à force qu’ils scient eux-mêmes les branches sur lesquelles ils reposent.

Sinon, on comprend difficilement que des milices puissent y mener la loi, faire les juges et les jurés et se pavaner là en toute liberté et comme dirait quelqu’un, narguer les honnêtes gens de cette cité qui n’ont pour seul moteur que le développement en local. C’est bien que le haut-commissaire se porte aux avants-postes pour essayer de tuer "le diable" qui sommeille en ces conseillers d’un autre genre.

Mais si vraiment, ils appartiennent au CDP, le parti a tout intérêt à aller mettre un holà. Il n’y a pas longtemps, la paix sociale fut mise à mal et osons croire que personne n’a oublié la saga de noël. Tout le monde sait de quoi nous parlons.

Alors, faut-il que le CDP, par ses militants de Gounghin, ne joue pas un remake. A moins que certains ne sachent pas à quoi renvoie un Etat de droit. Sinon, halte à ces histoires que des gens nomment sans pudeur des "histoires de nègres". Ce n’est pas à notre honneur et certainement pas à celui du CDP.

S.KONE

L’Hebdo