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Développement : Les retombées de la misère

Publié le lundi 12 février 2007 à 07h10min

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Pays en voie de développement (PVD), Pays sous-développés (PSD), Pays moins avancés (PMA), Pays pauvres très endettés (PPTE)... Toutes ces terminologies désignent de façon crescendo, les Etats de la planète qui tardent à bâtir une économie viable et à assurer le bien-être à leurs populations.

Pauvreté et misère se conjuguent au quotidien et freinent toute initiative de développement. Consciente de cette situation, la communauté internationale a voulu soulager ces PVD, PSD, PMA, PPTE.

Sous la pression de plusieurs associations et mouvements de la société civile, les institutions de Bretton Woods (FMI), Banque mondiale) et les Clubs de Paris et de Londres se sont ravisés pour que les prêts accordés ne constituent un fardeau sans fin pour les populations des pays pauvres.

De réduction de dettes en annulation de dettes, des Etats ont bénéficié de ressources financières pour financer des programmes de développement. "La misère de leur population" a apporté un souffle nouveau en multipliant les dons et les subventions ou en assouplissant les conditions de prêts.

Les paramètres d’éligibilité des Etats bénéficiaires ne font pas l’unanimité. "Quel pays est pauvre, quel autre ne l’est pas ? " Interrogent des pays non bénéficiaires.
Des Etats nantis comme le Gabon ont tenté en vain de rentrer dans le cercle très "envié" des "Pays pauvres très endettés". Le Cap-Vert vient de perdre son statut de "Pays moins avancée). Il forme avec la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Nigeria, le quatuor des "pays à revenu intermédiaire" en Afrique de l’Ouest.

Bien que ceux-ci eussent montré des gages de leur appartenance aux "Etats moins nantis". Quand la misère peut avoir des retombées, il y a de quoi s’inquiéter que ses bénéfices n’entraînent les pays dans une pauvreté sans fin.

Jolivet Emmaüs

Sidwaya

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