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Bamos Théo : Salut à tous les "sambissi"

Publié le dimanche 9 mai 2004 à 07h34min

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Théodore Alias Bamos Théo Bamogo, l’enfant de l’autre (Jean Claude Bamogo dit Man) est venu à la musique par amour, mais s’y est investi à apprendre le savoir-faire musical pour mieux rendre ses productions. Suivons un artiste qui a appris pour mieux chanter et faire le tempo.

Depuis sa tendre enfance, Bamos Théo est sur les traces de son père. Inscrit au lycée Saint Joseph de Ouagadougou, il n’hésita pas à allier études et musique et s’en "tira comme il peut". Avec un groupe d’amis qui sont tous aujourd’hui dans le show-biz (Sam qui arrange beaucoup d’artistes au Burkina et Omar qui est dans le monde de la communication et du show-biz), il crée un "petit" groupe musical et font de la musique sur le tas. Les musiciens en herbe prouveront qu’ils ont quelque peu l’âme musicale. C’est ainsi qu’ils remportent le prix du meilleur clip à un concours de l’époque (période 1992) dénommé Tremplin.

Dans la même année 1992, Bamos Théo en compagnie de son petit frère, sort un album pour se convaincre en son temps de ses ambitions musicales. Se sentant suffisamment armé, il opte résolument pour la musique et intègre le groupe musical de Jean Claude Bamogo dit Man (son papa) en tant que basiste pour mieux se perfectionner ; il anime à ses temps libres, dans les piano-bars de la capitale. La musique sur le tas, c’est bien mais savoir l’écrire et la lire c’est encore mieux. C’est avec cette vision des choses que Bamos Théo ira s’inscrire dans les années 1995, à l’Institut national des arts d’Abidjan.

Là, pendant trois ans, il apprend le solfège et les subtilités de la musique.

Se former pour mieux produire

A l’issue de cette formation, l’artiste nanti de son diplôme entre en studio et avec Zakaria Mamboué comme arrangeur, il sort son premier album qu’il offre aux "sambissi". C’était en 1999-2000. L’album se portera bien au Burkina et les sambissi fredonneront des ans de cet album dont les messages sont de précieux conseils pour toutes les générations. De ce côté, l’on peut dire que l’artiste a suivi les pas de son père qui a été un grand chansonnier et dont les chansons sont toujours fredonnées et reprises par d’autres groupes musicaux.

En 2000-2001, c’est le "passage à vide" pour l’artiste-musicien qui meuble son temps à des concerts pour ses "sambissi". Une année plus tard en 2002, il relance ses activités avec le soutien du Programme de soutien aux initiatives culturelles (PSIC) qui lui obtient une bourse en formation en technique vocale à l’Ecole nationale de musique basée à Ouagadougou.

A l’issue de cette formation, le PSIC remet ça en finançant sous la tutelle technique du ministère de la Culture et des Arts, une tournée à l’intérieur du pays en faveur de l’artiste-musicien. "Je prends mon temps avant de rentrer en studio. La dispersion bien réglée conduit à l’accumulation et je veux réunir toutes les conditions nécessaires pour ne pas décevoir mon public et convaincre ceux qui sont toujours sceptiques", dira l’artiste qui fera néanmoins son entrée en studio dans les prochains mois. Cet album à venir sera dans le même esprit que le premier, à savoir "éveiller la conscience des gens et l’amour du prochain".

Fernando GUETABAMBA
Sidwaya

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