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Vœux aux Editions Sidwaya : Sous le signe du leadership national

Publié le vendredi 9 février 2007 à 07h24min

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Michel Ouédraogo, DG des Editions Sidwaya

Journalistes, photographes, chauffeurs, financiers, comptables, informaticiens, opérateurs et opératrices de saisie...des Editions Sidwaya ont marqué un temps d’arrêt de leurs activités, le 2 février 2007 à Ouagadougou, pour présenter leurs vœux de nouvel an à leur directeur général, Michel Ouédraogo.

La cérémonie a été une occasion pour les uns et les autres de savoir que "le journal de tous les Burkinabè" est le plus lu de nos jours au Burkina Faso.

Après avoir couvert et donc permis de rendre visibles les cérémonies de présentation de vœux d’autres services et institutions, le personnel ainsi que la direction générale des Editions Sidwaya ont marqué un arrêt afin de se dire réciproquement "bonne et heureuse année 2007".

La cérémonie riche en couleur, s’est déroulée dans l’enceinte des Editions Sidwaya à Ouagadougou, dans la soirée du vendredi 2 février 2007. L’occasion a été alors donnée à la direction générale et au personnel de faire une autocritique et de rendre compte de l’état d’avancement de l’entreprise. En terme de bilan, l’année écoulée a été positive.

En attestent les propos du représentant des travailleurs, Tinga Evariste Guissou, et du directeur général (DG), Michel Ouédraogo. "Pour l’année 2006, aux Editions Sidwaya, nous avons avec endurance, sacrifice et don de soi, glané plus de succès que d’échec. Nous avançons", a affirmé Michel Ouédraogo. Pour illustrer cette avancée, le DG est revenu (démonstration et preuves à l’appui) sur le rang de leader des journaux burkinabè qu’occupe, de nos jours, le quotidien Sidwaya.

En effet, une étude très récente menée par un groupe de chercheurs et de professeurs de l’Université de Ougadougou a revélé que "Sidwaya est le journal n°1 du Burkina". D’après la même étude, le premier rang occupé aujourd’hui par Sidwaya pourrait s’expliquer par sa forte distribution dans les administrations et surtout par le recadrage de son contenu.

Bien mais peut mieux faire

De l’avis de monsieur Michel Ouédraogo, cette position actuelle de Sidwaya reste une victoire. D’autant plus que sept (7) ans auparavant, le même journal occupait la dernière place. Selon lui, cette victoire est celle de tous les agents (actuels et devanciers) qu’il a nommés les "Bâtisseurs des Éditions Sidwaya". A savoir : journalistes, photographes, secrétaires de rédaction, offsetistes, façonneurs...

Pour sa part , le représentant des travailleurs, M. Tinga Evariste Guissou a rappelé quelques activités majeures de 2006. Il s’agit par exemple, de la couverture des événements nationaux tels que la Semaine nationale de la culture (SNC), le Tour du Faso, les élections municipales.

La régularisation de la situation de 115 (cent quinze) agents pigistes, de même que la modernisation de l’imprimerie et l’archivage numérique du fond documentaire ont été également évoqués comme source de satisfaction. En outre, à entendre M. Guissou, le climat social dépeint de façon obscure l’an passé, s’est sensiblement amélioré. Et au directeur général de souligner :"Nous devons œuvrer pour que la confraternité et la solidarité deviennent les valeurs humaines et professionnelles les mieux partagées au sein de notre groupe de presse".

D’ailleurs les deux intervenants, au début de leur discours respectif, ont manisfesté cette solidarité en ayant une pensée pieuse pour sept (7) "bâtisseurs" absents pour cause de maladie. Ce sont : Bessia Baboué, Marie Nikièma, Dominique Zoungrana, Paul Kourago, Augustin Bandé, Jean Luc Bonkian et Étienne Nassa, à qui , ils ont souhaité prompt rétablissement. Dans leurs interventions, MM. Michel Ouédraogo et T. Evariste Guissou ont mentionné en plus des satisfactions, des préoccupations.

Au rang de celles-ci le passage des Editions Sidwaya d’Etablissement public à caractère étatique (EPE) à Etablissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), la poursuite de la modernisation de l’outil de travail, la prime de rendement dont la majoration est souhaitée. A cela il faut ajouter la formalisation de la charte et de l’organigramme des Editions Sidwaya, la disposition d’un parc automobile de qualité. La satisfaction de toutes ces préoccupations pourrait davantage rendre reluisante l’image de "la maison".

C’est à juste titre que le premier responsable a formulé le vœu que tous aient "la santé, le courage et l’intelligence de continuer à œuvrer afin que Sidwaya reste à vie le journal n°1 du Burkina et demeure à jamais le journal de tous les Burkinabè." La cérémonie qui a enregistré la présence de certaines personnalités, a permis d’attribuer des prix d’encouragement à des agents et collaborateurs.

Alban KINI

Sidwaya

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