Organisé conjointement par l’Institut Afrique moderne (IAM), la Fondation pour l’innovation politique, et la Fondation Konrad Adenauer, la rencontre a pour objectif d’alimenter la vieille coopération France - Afrique et de voir comment celle-ci peut, pour l’avenir, s’insérer dans une nouvelle politique de coopération entre l’Europe et l’Afrique. Une quarantaine de personnalités africaines, européennes et américaines, choisies en fonction de leur expérience ou expertise sur les questions de coopération au développement, participent au colloque présidé par le Pr Dominique Lecourt, directeur du Centre Georges Canguilhem.

"Afrique - France - Europe : les sentiers de l’avenir." C’est le thème du colloque international qui a débuté hier 6 février 2007 à Ouagadougou. Organisé conjointement par l’Instittut Afrique moderne (IAM), la Fondation pour l’Innovation politique (en France), et la Fondation Konrad Adenauer (Allemagne), le colloque vise à enrichir le débat sur la coopération France - Afrique et de voir comment celle - ci peut, pour l’avenir, s’insérer dans une autre approche de coopération entre l’Europe et l’Afrique.

Bases d’un nouveau partenariat

La qurantaine de participants ( universitaires, experts et politiques de haut niveau) issus d’une quinzaine de pays, vont passer en revue entre autres, les questions suivantes : Quelles leçons tirer des expériences de ces cinquante dernières années ? Qu’attendent les Africains aujourd’hui de la France en tant que membre de l’Union européenne. Quel rôle attendent - ils de l’UE ?

Dans son mot de bienvenue, le président de l’IAM, Zephirin Diabré, a appélé les participants au colloque à des échanges francs et directs, sans passion ni complaisance car la rencontre, a-t-il indiqué, accouchera d’une doctrine dite de Ouagadougou qui va jeter les bases d’un nouveau partenariat entre l’Afrique et l’Europe. Vision similaire chez le président du colloque, le Professeur Dominique Lecourt, membre du conseil de surveillance de la Fondation pour l’innovation politique, et président du comité d’éthique de l’Institut de recherche pour le développement (IRD).

Le Pr Lecourt a, en effet, invité les séminaristes à se départir dans l’examen du sujet à l’ordre du jour, des passions tristes telles la haine et la peur. Ainsi les sous-thèmes suivants feront l’objet d’échanges nourris durant les deux jours de rencontre : Dimension politique et stratégique de la relation France - Afrique, Dimension économique et financière de la relation Afrique - France, Dimension socio - culturelle et éducative des rapports franco - africains,

assurer le respect des droits de l’homme, l’Eurafrique dans le contexte de la mondialisation, bonne gouvernance et efficacité de l’aide, etc. Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, les participants au colloque ont commencé par la présentation des résultats du sondage d’opinion "Perception de la France et de l’Europe en Afrique" réalisé par Emmanuel Daho, sociologue à l’Université Marien Ngouabi de Brazzaville, et Marie - Laure de Noray - Dardenne, sociologue - anthropologue. Le colloque qui s’achève ce soir se tient à quelques jours de l’ouverture du prochain sommet France-Afrique prévu les 16 et 17 février 2007 à Cannes en France.

Les pays participants

Allemagne, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Congo, Côte d’Ivoire, France, Mali, Niger, Portugal, R D Congo, Sénégal, Togo.

Par Grégoire B. BAZIE

Le pays