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Relations Afrique-France-Europe : Réfléchir à lever les préjugés

Publié le mercredi 7 février 2007 à 08h09min

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L’Institut Afrique moderne, la Fondation pour l’innovation politique, la fondation Konrad Adenauer Stiftung organisent les 6 et 7 février à Ouagadougou un colloque international sur les relations entre l’Afrique et la France d’une part et entre l’Afrique et l’Europe d’autre part. Une déclaration dite « doctrine de Ouagadougou » est attendue à l’issue de la rencontre.

« De la France à l’Europe : bilan critique et perspectives de la relation France-Afrique ». « La demande de l’Afrique ». « Eléments d’une nouvelle politique de coopération entre l’Europe et l’Afrique ». Voilà les trois (3) thèmes que la quarantaine de personnalités au colloque international sur « Afrique France-Europe : les sentiers de l’avenir » vont traiter les 6 et 7 février à Ouagadougou.

Anciens ministres, décideurs, hommes politiques ou opérateurs économiques, universitaires, experts africains et européens entendent proposer des voies possibles à un partenariat fructueux entre les deux continents. Cette rencontre est l’œuvre de l’Institut Afrique moderne (Burkna Faso), de la Fondation pour l’innovation politique (France) et la fondation Konrad Adenauer Stiftung (Allemangne).

Ces trois structures veulent poser le débat, susciter la réflexion en vue de jeter de nouvelles bases des relations entre l’Afrique et l’Europe. D’entrée de jeu, le président de l’Institut Afrique moderne (IAM) Zéphirin Diabré n’a pas manqué de rappeler que celles-ci sont anciennes, diverses et complexes. Ce qui leur confère un continu mitigé.

Tandis que certains perçoivent dans les relations entre l’Afrique et l’Europe des aspects positifs tels que la coopération monétaire (zone franc), le soutien diplomatique, d’autres y retiennent la survivance du néocolonialisme. Aussi le colloque de Ouagadougou a l’ambition de lever tout préjugé et proposer un type de partenariat nouveau profitable aux peuples des deux continents. « La mondialisation est en train d’ouvrir de nouveaux horizons à l’Afrique », a soutenu Zéphirin Diabré.

Avant d’ajouter : « les relations entre l’Afrique et l’Europe ne doivent pas s’arrêter car il y a du bon dedans ». Il a exhorté les participants à mettre toutes leurs expériences, expertises et connaissances au service des travaux afin que les relations entre l’Afrique et l’Europe aient un autre sens et une autre connotation aussi bien pour les décideurs que pour les populations. Le président du colloque, Dominique Lecourt les a invités à une action constructive. La rencontre doit élaborer une déclaration dite « doctrine de Ouagadougou ». Les organisateurs du colloque promettent d’en faire une large diffusion tant en Afrique qu’en Europe.

Et le sommet France-Afrique qui s’ouvre les 16 et 17 février 2007 à Cannes servira de tribune privilégiée à cet effet. « La perception des relations entre l’Afrique et l’Europe ont commencé à se modifier sur le plan idéologique et du renouvellement des générations », a indiqué Dominique Lecourt, président du colloque.

Jolivet EMMAÜS

Sidwaya

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