Nous avons sollicité le génie pour faire ce travail. Parce que la loi est avec nous. Maintenant si vous voulez écrire la rumeur ou les ragots, ce que les gens racontent dans les cabarets, vous êtes libres ».(L’Indépendant n° 698 du 23 janvier 2007) Les propos sont de Me SANKARA à l’adresse de Nabi Youssfou de L’Indépendant relativement à une affaire de parcelle qui opposait de pauvres citoyens à un de ses clients. Des propos dignes d’intérêts qui interpellent à plusieurs niveaux.

D’abord cette affaire de parcelle retirée par la justice est loin d’être aussi simple qu’il le présente. Ce serait en réalité une véritable opération mafieuse, un coup tordu perpétré au nom de la justice et qui sent de loin le souffre. Nous vous promettons d’y revenir dans nos prochaines éditions.

Ensuite cette affaire nous rappelle étrangement une autre dans laquelle le même Me SANKARA joue aux empêcheurs d’exécuter une décision de justice. Il s’agit de l’affaire des 33 de l’ex-X9 dans laquelle il a été condamné à restituer à ceux-ci leurs droits qu’il détient depuis 1996. Onze ans après, Me SANKARA ne s’est pas encore exécuté et du coup on pourrait le paraphraser et se demander s’il est au-dessus de la loi. Nous reviendrons aussi sur cette ténébreuse affaire qui connaîtrait quelques développements depuis quelque temps.

Sacré SANKARA ! Dire que le monsieur se présente comme le paragon de la vertu et le défenseur des faibles. Ce serait tout à fait le contraire dans les faits car ces deux affaires illustrent le mode de fonctionnement du monsieur : s’en mettre plein la poche sans aucun regard sur la couleur des billets.

Dans l’affaire en cours, tous les ingrédients de l’arnaque judiciaire sont réunis pour spolier des citoyens peu au fait des choses du droit. Fort heureusement pour elles que se fondant sur leur bon sens, elles refusent l’inacceptable.
Affaire à suivre !

L’Opinion