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Crises somalienne et ivoirienne : Des émissaires africains consultent Blaise Compaoré

Publié le mercredi 24 janvier 2007 à 07h31min

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Le ministre d’Etat chargé du Tourisme et de la Culture d’Ethiopie, Mahamouda Ahmed Gass, le ministre des Affaires étrangères du Congo, Rodolphe Adada et le directeur Afrique/Fida, Mohamed Beavogui ont été reçus en audience par le président du Faso, Blaise Compaoré, le 18 janvier 2007 à Ouagadougou.

La résolution des crises en Somalie, en Côte d’Ivoire et des questions de développement ont été au cour des échanges.

L’Ethiopie demande l’appui du Burkina Faso pour la résolution de la crise en Somalie.

A cet effet, le Premier ministre éthiopien a envoyé son ministre d’Etat chargé du Tourisme et de la Culture, Mahamouda Ahmed Gass de venir consulter Blaise Compaoré, le 18 janvier 2007 à Ouagadougou.

Le ministre d’Etat éthiopien a expliqué la situation somalienne à Blaise Compaoré et demandé son soutien afin que le processus de déploiement de la force africaine soit accéléré.

« Nous avons pris l’engagement de nous retirer de la Somalie et nous devons le faire. Ce que nous craignons, c’est de laisser un vide sécuritaire après notre départ », a laissé entendre Mahamouda Ahmed Gass. « Si nous restons encore longtemps en Somalie, nous risquons de perdre notre crédibilité vis-à-vis de la communauté internationale et de violer les principes de la bonne gouvernance » , a-t-il poursuivi.

Le ministre d’Etat éthiopien a justifié l’invasion de la Somalie par le fait qu’en 2002, un groupe islamique a pris le pouvoir avec pour but essentiel de créer des problèmes au gouvernement de transition en violant la sécurité et en créant un front contre l’Ethiopie. Selon l’envoyé éthiopien, la réaction de l’Ethiopie est due au fait que le groupe islamique a franchi la ligne rouge. « Et actuellement, ils se sont dispersés », a-t-il souligné. A la suite de l’Ethiopien, le président du Faso a reçu le ministre des Affaires étrangères du Congo, Rodolphe Adada. « Je suis porteur d’un message du président Denis Sassou N’Guésso, président en exercice de l’Union africaine pour marquer son intérêt de voir la CEDEAO tenir son sommet », a mentionné Rodolphe Adada. Selon lui, le rôle de la CEDEAO est fondamental dans le cadre de la construction de l’Union africaine.

Le ministre des Affaires étrangères du Congo a laissé entendre que son président pense que le Sommet de la CEDEAO sera un cadre qui permettra de rechercher une solution à la crise ivoirienne.

Après celui-ci, les portes de la présidence du Faso se sont ouvertes au directeur Afrique du Fonds international pour le développement agricole (FIDA), Mohamed Béavogui. Selon lui, il est au Burkina parce qu’ils sont en réflexion pour le lancement d’un projet de développement du pays des hommes intègres. « Il s’agit d’un programme d’investissement arrimé aux priorités de développement du gouvernement du Burkina Faso », a confié Mohamed Beavogui.

Par la suite, le directeur Afrique/FIDA a dit avoir échangé avec le président du Faso du développement de l’Agriculture dans la sous-région ouest-africaine. M. Beavogui a affirmé que Blaise Compaoré s’est engagé à les soutenir pour la construction d’un programme de développement agricole de la sous-région.

Ali TRAORE

Sidwaya

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