Le Larlé Naaba Tigré a offert un cocktail au personnel des Editions Sidwaya, vendredi 19 janvier 2007. Il s’est déroulé sous l’amphithéâtre Pawitraogo, dans la cour royale. De nombreux autres invités étaient de la partie : le président de la CENI, M. Moussa Michel Tapsoba, le Kamsoghin Naaba, des confrères de la TNB, de Canal 3, du journal Le Pays, de L’Observateur Paalga et du Journal du Jeudi.

En recevant tout ce beau monde chez lui, le maître des lieux a voulu témoigner sa reconnaissance envers ses amis qui l’ont toujours soutenu dans ses activités, lesquelles d’ailleurs lui ont valu d’être désigné « Homme de l’année 2006 » par le journal de tous les Burkinabè.

« C’est à mon tour de reconnaître les mérites d’un journal mais aussi d’un homme (en l’occurrence le directeur général de Sidwaya) qui a osé briser une certaine culture qui n’est pas de nature à permettre à l’Homme Noir d’aller de l’avant », a dit le Larlé Naaba en s’adressant à ses convives. Ce chef coutumier et homme de culture ne manque jamais d’anecdotes pour traduire ses idées.

A l’occasion, il a su en user pour interpeller les hommes de médias à s’armer de courage pour changer la mentalité des Burkinabè dans le sens de la saine compétition afin d’apporter leur pierre à la construction du pays. Prenant la parole à son tour, le premier responsable des Editions Sidwaya, M. Michel Ouédraogo s’est dit très ému de l’honneur à lui fait ainsi qu’à son personnel.

S’inscrivant dans la pensée développée par le Larlé Naaba Tigré, il a avancé que les médias faisant l’opinion, sont les mieux indiqués à encourager l’excellence. A cet effet, il a souhaité voir tous les médias désigner leur « Homme de l’année », sinon même « Super Homme de l’année » de commun accord.

A la suite des discours, les verres ont été levés pour « plus de positivité dans les mentalités en 2007 ». Les uns et les autres ont bu et mangé au son des tambours et des balafons.

Ismaël BICABA

Sidwaya