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Homme de l’année 2006 de Sidwaya : Le Larlé Naaba Tigré reçoit sa distinction honorifique

Publié le vendredi 19 janvier 2007 à 07h02min

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Le Larlé Naaba Tigré a été désigné "Homme de l’année 2006" par la rédaction des Editions Sidwaya. Il a reçu, lundi 15 janvier 2007, son certificat honorifique des mains du Président du conseil d’administration (PCA), M. Pierre Waongo.

C’était lors d’une cérémonie, somme toute sobre, dans une ambiance conviviale, dans la cour des Editions Sidwaya.

Le personnel des Editions Sidwaya, avec à sa tête, son directeur général, Michel Ouédraogo, était tout mobilisé, lundi 15 janvier 2007, dans la soirée. Et pour cause ! Il recevait le Larlé Naaba Tigré, désigné "Homme de l’année 2006" par la rédaction du "journal de tous les Burkinabè".

Le conseil d’administration de l’établissement public siègeant le même jour, une grande partie de ses membres a pris part à la cérémonie de remise à "l’Homme de l’année 2006", de son certificat d’honneur. C’est d’ailleurs le président du conseil d’administration, Pierre Waongo qui a présidé la cérémonie et procédé à la remise du certificat d’honneur.

C’est bien la première fois que cette distinction honorifique organisée par la rédaction, connaît une cérémonie officielle. Intervenant au nom de la rédaction, le directeur de Sidwaya, Zakaria Yéyé a tenu à situer l’esprit et la lettre de cette distinction honorifique : "La désignation de "l’Homme de l’année" est celle d’une reconnaissance et d’une invite à poursuivre une ouvre contribuant fortement au bien-être de tous les Burkinabè. Il est loin d’être une reconnaissance de routine".

Continuant dans ses propos, il a précisé qu’elle vise à reconnaître tout mérite citoyen contribuant au développement, dans la paix sociale de notre patrie commune et la promotion de l’image de marque du pays.

Il a ensuite situé l’assistance sur les raisons du choix de l’honoré : "Le combat du Larlé Naaba Tigré, chef coutumier, ministre du Moogho Naaba se focalise sur la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Notre "Homme de l’année" est également député à l’Assemblée nationale.

Il est président de l’association Bélem Wend Tiga (BELWET) et président fondateur de "Tradition et modernité". Cette panoplie de titres fait de lui un homme d’action sur plusieurs fronts de combat :

"le bien-être social, l’éducation, la promotion de nos valeurs endogènes".

De la nécessité du mérite

Lui succèdant, le directeur général des Editions Sidwaya a souligné l’intérêt qu’il y a à valoriser ceux qui courbent, chaque jour, l’échine pour le développement du Burkina : "Ceux qui méritent, il faut les reconnaître et les valoriser. Aujourd’hui, nous sommes fiers de savoir que nous sommes en train de construire une opinion publique autour du Larlé Naaba Tigré", a-t-il précisé.

Et d’appeler les autres médias à faire de même : "Je souhaite que cette idée soit en concurrence avec les autres médias pour promouvoir l’excellence. Nous souhaitons que demain, tous les médias puissent distinguer leur Homme de l’année en fonction du mérite de leurs actes".

L’élu du jour s’est dit très ému après autant de propos et d’éloges. En bon chef coutumier et fin connaisseur de nos traditions, il a su faire usage de proverbes moosé pour traduire ses sentiments et sa pensée. D’abord de l’émotion : "Les Editions Sidwaya m’ont touché au plus profond", puis de reconnaissance : "les hommes ne savent pas toujours reconnaître la valeur de ceux qui se battent ; on ne les loue que sur leur lit de mort. Mais vous avez brisé cette culture négative.

En mettant en relief les mérites d’un homme, vous le poussez à faire mieux", et enfin, une conviction : "quand vous vous battez dans l’honnêteté, Dieu et les ancêtres savent trouver les moyens pour vous soutenir. Loin de me complaire dans cette distinction, j’ai l’obligation de travailler davantage et je le ferai car un homme doit pouvoir faire au moins une de ces trois choses : soit savoir parler pour faire plaisir, soit pouvoir donner pour faire plaisir, soit encore pouvoir travailler pour faire plaisir. J’espère pouvoir relever au moins l’un de ces défis".

Il a rappelé qu’en tout état de cause, il tire son inspiration et sa force des sages conseils de sa Majesté le Mogho Naaba Baongho et du programme du président Blaise Compaoré. Il a terminé son propos en invitant chacun à redoubler d’effort dans le travail qui paie toujours : "Ned sentumd wusg burkind ka toen sa ye" (le travail préserve toujours la dignité de l’homme).

Ismaël BICABA

Sidwaya

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