C’est dans un cadre enchanteur du nouveau palais présidentiel sis à Ouaga 2000, que les épouses des ministres, des diplomates, des femmes diplomates et présidentes d’institutions accréditées au Burkina Faso ont présenté leurs vœux à la première dame, Chantal Compaoré.

A cette occasion, les femmes ont renouvelé leur détermination à travailler aux côtés de Mme Compaoré pour relever les défis de 2007. Mme Joan French, représentante de l’UNICEF au Burkina Faso et Mme Kadiatou Yonli, épouse du Premier ministre ont tour à tour salué l’engagement de Chantal Compaoré aux côtés de son époux, le président du Faso sur tous les fronts pour l’édification d’une société porteuse d’espoir. En effet, selon les femmes, la première dame a toujours été au devant de la lutte pour le mieux-être des couches défavorisées.

La lutte contre l’excision, la mortalité maternelle et infantile, la protection des jeunes filles ont été entre autres, des domaines d’intervention de Mme Compaoré. Selon Mme Yonli, la première dame n’est pas allée avec des mots, mais avec des programmes, des actes concrets plus éloquents que les mots, pour donner davantage d’espérance aux couches défavorisées.

Aussi, “soyez rassurée de notre permanent engagement et constant soutien dans les luttes futures”, a dit Joan French à Mme Compaoré. Aux vœux de santé, de paix, de longévité, de succès à l’endroit de l’épouse du président du Faso et sa famille, Chantal Compaoré a reconduit les mêmes vœux pour ses sœurs.

Elle a également eu une pensée particulière à l’égard des femmes et enfants des pays frères qui souffrent des affres des crises internes. “En tant que mère et épouse... je formule le vœu que 2007 soit une année de paix et de réconciliation en Côte d’Ivoire, en Somalie, au Darfour et dans d’autres contrées afin que les peuples recouvrent la joie de vivre dans un monde apaisé”.

En outre, sur le plan politique interne, Mme Compaoré a reconnu l’évolution démocratique au Burkina Faso avec la communalisation intégrale du territoire. Cette avancée selon elle, a stimulé la participation des femmes à la gestion du pouvoir local. Toutefois, “nous devons faire preuve de compétence pour mériter les postes de responsabilité à la hauteur de nos ambitions et conquérir davantage la confiance des populations afin de ne pas décevoir les attentes”, a souligné Chantal Compaoré.

La soirée s’est poursuivie avec une animation assurée par une pléiade d’artistes locaux. L’orchestre de Tall Mountaga, Sami Rama, les AS-DJ, la Cour Suprême ont entretenu les invitées dans une ambiance féérique. La cerise sur le gâteau a été la prestation de la député artiste, Fatou Djendéré qui a fait bouger toute l’assistance.

P. Pauline YAMEOGO

Sidwaya