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Festival Yeleen : Pari réussi pour la Xe édition

Publié le jeudi 11 janvier 2007 à 07h11min

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La Xe édition du festival international de conte, des arts, du récit et de la littérature dénommée Yeleen s’est déroulée du 28 décembre 2006 au 5 janvier 2007 à Bobo-Dioulasso. Ce rendez-vous annuel culturel des arts, de l’oralité, placé sous le signe de la décentralisation a connu la participation d’artistes des cinq continents.

Depuis 1996 et de façon continue, la ville de Sya abrite le festival international de conte, des arts, du récit et de la littérature. “ Yeleen ” (lumière en bambara) est un événement culturel d’envergure et porteur de plusieurs dynamiques de valorisation du patrimoine de l’oralité. Il se propose de jeter un pont entre des gens de cultures et aires géographiques différentes.

Il se veut aussi “ une clef de voûte ” à préserver car l’Afrique, à en croire les initiateurs du festival, “ pourrait bien un jour, sous les effets les plus pervers de la mondialisation, être atteinte de cette anémie du ouïr et du dire, et laisser s’effilocher un de ses patrimoines les plus chers : sa capacité à perpétuer la tradition de l’oralité et l’art de vie qui en découle ”.

Le festival “ Yeleen ” Xe édition, en terme de participation est une convergence de plus de cent conteurs venus de différents coins du monde avec dix directeurs de festivals représentés. Cette année et conformément au thème retenu “ la décentralisation ”, la manifestation a été éclatée en divers secteurs de la ville de Bobo-Dioulasso.

Par ailleurs, les villes de Ouagadougou, Pa et Péni ont accueilli des soirées de contes. Yeleen a su donner cette année encore sa lumière aux fêtes de fin d’année dans les villes retenues prouvant ainsi son enracinement dans le paysage culturel national.

Après dix éditions, on peut affirmer sans se tromper que la manifestation dont la structure mère est la “ Maison de la parole ” a grandi. Hassane Kouyaté, le directeur du festival et son groupe ont été largement comblés. La participation du public aux soirées était également au rendez-vous. Ce qui permet d’affirmer que les arts de l’oralité se perpétuent et que la sauvegarde du le patrimoine culturel national est sur une bonne voie.

Frédéric OUEDRAOGO

Sidwaya

P.-S.

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