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Le "Monsieur Afrique" de l’Elysée chez Blaise Compaoré : "Il revient au président élu ou réélu de résoudre la crise ivoirienne"

Publié le jeudi 11 janvier 2007 à 07h44min

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Michel de Bonnecorse

Hier, le président du Faso, Blaise Compaoré, a reçu dans la matinée Michel de Bonnecorse, conseiller pour les affaires africaines à l’Elysée. Prochains sommets de la CEDEAO et de l’UA, crise ivoirienne ont été, entre autres, les sujets qu’a abordés ce collaborateur de Chirac avec le chef de l’Etat burkinabè.

Pour le "Monsieur Afrique" de l’Elysée, cet échange avec Blaise Compaoré entre dans le cadre du dialogue politique régulier qu’il y a entre les autorités françaises et africaines. Cela fait au moins 18 mois qu’il n’est pas venu au Burkina, avoue-t-il. "Il y a beaucoup de ministres burkinabè qui passent en France, mais moins de ministres français qui viennent au Faso, et c’est regrettable" selon lui.

L’envoyé du président Jacques Chirac a, à l’entendre, échangé avec Blaise sur les sommets de la CEDEAO et de l’Union africaine (UA), reportés pour cause de mutinerie de militaires. Des "analyses" qui s’imposaient, car le Burkina doit assurer la présidence de la CEDEAO.

Ce qui a amené les deux personnalités à évoquer le principal dossier de la zone CEDEAO : la crise ivoirienne. Pour Bonnecorse, la France s’intéresse à ce dossier en tant que membre du Conseil de sécurité, et le Burkina pour son voisinage avec la Côte d’Ivoire.

Comment voit-il le solutionnement de cette crise ? "Le but des pays raisonnables est qu’il y ait des élections libres et honnêtes en octobre, ce qui donnera un président légitime qui sera soit élu, soit réélu, et c’est à ce président de mettre un terme à cette crise", a répondu le conseiller élyséen.

Le dialogue direct Gbagbo/Soro, préconisé par le président ivoirien ? Pour Bonnecorse, il faut échanger et encourager le dialogue entre l’entourage de Gbagbo et Soro, pourvu qu’il s’inscrive dans le cadre de la résolution onusienne 1721 et surtout qu’il facilite des élections avant octobre 2007. Du reste, pour lui, ce dialogue est pratique depuis le sommet de Marcoussis en janvier 2003.

Zowenmanogo Dieudonné Zoungrana
L’Observateur Paalga

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