A l’occasion, parents et amis du promoteur, hommes de médias et professionnels du show-biz ont visité les installations de cette unité d’enregistrement, la première de ce nouveau label au Burkina Faso.

Le nouveau joyau de la musique est grand de 70 m2 environ, réparti entre une salle de prise de voix, un bureau, une cabine technique et un salon pensé pour le confort des artistes.

Son promoteur, Yolsé Bandaogo, n’est pas un novice du métier. Il fait déjà ses preuves en France et aux Etats-Unis. D’un coût estimé à dix-sept millions et demi de nos francs, « Ce studio a été pensé pour apporter plus de visibilité et de qualité à la musique nationale », explique M. Bandaogo. Selon son initiateur, l’unité d’enregistrement a tout le matériel technique pour faire de bons produits.

Entre autres matériels de cette nouvelle « marmite de son », il y a une console centrale 24 pistes numériques, une interface de traitement du son, équipée de logiciel de traitement version récente, et un robot duplicateur de CD Rom pouvant produire 1000 exemplaires par jour à plein régime.

Comme personnel pour piloter ces installations, M. Bandaogo a fait appel à l’expertise nationale. Ainsi a-t-il confié les commandes à Dudn’J, un artiste musicien rappeur de la scène musicale. Ce dernier se sent apte à déployer son talent sur la console. Dudn’J, l’ingénieur son principal du nouveau studio, n’ira pas loin pour nous démontrer la particularité de la maison : « du début jusqu’à la fin, on est numérique », dit-il en faisant valser les multiples boutons de sa machine.

Après la visite des installations, les artistes musiciens présents à la cérémonie se sont dit ravis de la venue du nouveau label. Zedess, le groupe Zamana et l’artiste comédienne Anne-Marie Béré, rencontrés au détour des couloirs et lors du convivial banquet servi l’occasion, ont apprécié positivement les installations. L’artiste Zedess reconnaît qu’« il y a tout pour que ça se passe bien », mais il attend de voir les premiers produits.

La concurrence ne manque pas dans ce domaine. Le promoteur, conscient de la réalité du terrain, pense, outre les prestations de qualité, opérer de tarifs abordables pour un plus grand accès à ce studio par les artistes. Pour l’instant, il affiche un prix forfaitaire de 80 000 CFA pour 8h d’enregistrement. Avec le regain de l’activité musicale, la rue 41, avenue Saye Zerbo, sur laquelle est situé Geenstone Records, pourrait bien être empruntée par nos musiciens.

Christian Zongo (Stagiaire)

L’Observateur