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Santé sexuelle et de la reproduction : L’Association burkinabè des sages-femmes sollicite l’appui des partenaires

Publié le samedi 30 décembre 2006 à 10h10min

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Dans le cadre des activités de la clinique pour la promotion de la santé familiale, l’Association burkinabè des sages-femmes (ABSF) a organisé, mercredi 27 décembre 2006 à Ouagadougou, un atelier d’évaluation de son projet « Formation/sensibilisation sur les droits des femmes, des jeunes en matière de santé sexuelle et de la reproduction (SSR) ».

D’une durée de 12 mois (novembre 2005- décembre 2006), le projet Formation/sensibilisation sur les droits des femmes, des jeunes en matière de santé sexuelle et de la reproduction (SSR) a été exécuté dans douze provinces du Burkina Faso. Il a bénéficié de l’appui financier de l’Union européenne à travers le Fonds d’appui à l’Etat de droit (FAED) et du partenariat de l’Association des femmes juristes du Burkina Faso (AFJ/BF).

« L’objectif de cet atelier est de faire le bilan des activités réalisées, des contraintes et des perspectives », a indiqué la présidente de l’ABSF, Maïmouna Foro. Comme bilan, l’auto-évaluation des activités du projet, de l’avis de sa coordonnatrice Mme Brigitte Thiombiano permet d’avoir des raisons de satisfaction.

En effet, les objectifs fondamentaux du projet étaient de former le personnel de santé sur les droits des femmes et des jeunes relatifs à la Santé sexuelle et de la reproduction (SSR), d’informer les groupes-cibles et les populations locales sur l’existence des droits relatifs à la SSR en particulier, à la santé en général.

Le projet ambitionnait également vulgariser les textes relatifs à la SSR auprès des communautés de base à travers des séances de sensibilisation et la mise à disposition d’un guide pratique. « Ainsi, nous avons pu former des formateurs, des leaders d’opinion, des autorités coutumières et religieuses, des animateurs. Nous avons enregistré un taux d’exécution de 86%.

En plus, nous avons pu traduire les textes relatifs à la SSR en cinq (5) langues. Toute chose qui nous donne des raisons d’être satisfaites, » a dit Mme Thiombiano. Les représentants du projet des douze provinces, à la fin de l’atelier, ont recommandé l’appui des partenaires afin de le pérenniser eu égard à l’engouement qu’il a suscité. Par ailleurs, une conférence de presse animée immédiatement après l’atelier a permis aux journalistes de s’informer sur le projet.

Les questions des hommes de média avaient trait à la limitation des activités du projet à douze provinces, le choix de ces provinces, le délai très court du projet. Pour les responsables du projet, sa limitation à douze provinces répondait à une exigence budgétaire mais également à un souci d’accomplir un travail de qualité sur le terrain, compte tenu du nombre des membres de l’association.

Quant au choix des provinces, il a été guidé par le souci de véhiculer l’information jusqu’aux localités les plus reculées des grands centres comme Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. Enfin, le délai du projet est lié à la fin des activités de son bailleur de fonds, notamment le Fonds d’appui à l’Etat de droit (FAED) qui doit fermer ses portes cette année.

Charles OUEDRAOGO

Sidwaya

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