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Heurts entre policiers et militaires : La police inhume ses morts

Publié le mercredi 27 décembre 2006 à 08h23min

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Sayouba Ouédraogo et Laurent Tiendrebéogo, les deux policiers tués lors des heurts entre policiers et militaires dans la nuit du 20 au 21 décembre 2006 ont été inhumés au cimetière de Taabtenga, à Ouagadougou, hier 26 décembre 2006. C’était en présence des hautes autorités de la police, ainsi que de nombreux collègues, parents, amis des défunts.

Trois sonneries du clairon suivies d’une présentation d’armes et de la lecture de l’oraison funèbre. C’est dans cette ambiance que s’est déroulée la cérémonie de l’inhumation de l’assistant de police stagiaire Laurent Tiendrébéogo et de l’agent de police Sayouba Ouédraogo, le mardi 26 décembre 2006 au cimetière de Taabtenga sis à Dassasgho.

Ces jeunes policiers ont été tués lors de l’attaque de la direction générale de la police nationale par des jeunes militaires dans la nuit du 20 au 21 décembre 2006. Sayouba Ouédraogo a intégré la police nationale depuis 1999. Quant à Laurent Tiendrebéogo, il a été admis au concours de la police depuis 2004. C’est dans sa période de stagiaire qu’il a été tué.

Le mardi 26 décembre 2006, le cimetière de Taabtenga était pris d’assaut par les collègues des deux policiers tués. Ils s’affairaient à creuser les tombes de leurs collègues disparus. Après des heures de travail, les tombes sont enfin prêtes. Vers quinze heures, les corps des policiers tués arrivent au cimetière de Taabtenga accompagnés d’une longue file d’amis et collègues. Après les derniers hommages des autorités de la police nationale, les deux corps ont été portés en terre. Il était dix-huit heures. L’émotion était à son comble au sein de la police nationale. Des deux défunts, Sayouba Ouédraogo laisse derrière lui une veuve.

Alassane KERE

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 27 décembre 2006 à 16:01 En réponse à : > Heurts entre policiers et militaires : La police inhume ses morts

    Mes codéléances et que de telles barbaries ne se repètent plus.
    Qu’allons -nous dire ? Ils ont été tués par leurs propres frères.
    Quelle honte pour le Faso.
    Que Dieu nous sauve

    • Le 28 décembre 2006 à 00:05 En réponse à : > Heurts entre policiers et militaires : La police inhume ses morts

      Toutes mes condoleances aux familles eplorees.C’est vraiment dommage que tout cela se produise encore dans un pays qui se targue d’avoir la paix chez lui.Tout cela vient malheusement tirer la sonnette d’alarme:la paix sociale n’est jamais acquise a jamais surtout dans un pays comme le notre ou le chapelet de frustations est incroyablement long.L’Etat burkinabe et ses plus hautes autorites devrait focaliser ses efforts sur l’apaisement et la resolution de cette crise afin d’eviter le chaos a notre cher pays.On le sait tous, ce sont les petites rivieres qui font les grands fleuves.Ce qui se passe chez les autres peut aussi nous arriver ( troubles sociales, guerres civiles,rebellion,etc ).C’est pas ce que je souhaite pour mon pays croyez moi, mais notre pays est une bombe a retardement.Elle peut donc exploser a n’importe quel moment et ces heurts entre policiers et militaires viennent de sonner l’alarme.Il appartient maintenant a chacun de jouer sa partition afin de preserver la paix sociale et consolider la democratie pour laquelle tant de vies ont ete otees.

      AUB’S depuis les Etas-Unis.

    • Le 28 décembre 2006 à 04:34, par Togsida En réponse à : > Heurts entre policiers et militaires : La police inhume ses morts

      Mais sincere condoleence aux familles. Eh oui, que peut-on dire ? Ils ont ete tues par leur propres freres comme l’a ete Norbert Zongo et ses compagnons. A qui le tour si on dit pardon sans lumiere ?

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