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Disons les quatre vérités aux militaires

Publié le mardi 26 décembre 2006 à 16h33min

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A présent que des militaires se soient défoulés sur du « flic » que la tempête est passée, le calme revenu et qu’ils ont réussi la prouesse de "verser la figure du Burkina par terre", pour parler comme un bidasse, nul besoin d’un sondage national pour savoir que le peuple burkinabè dans son immense majorité désapprouve le rodéo armé et musclé de quelques éléments des forces de défense excités de notre armée nationale, notre armée républicaine.

Rien, vraiment rien ne peut expliquer ni justifier cette prise en otage de la ville de "Wogdogo" dans la nuit du 20 au 21 décembre 2006. Ni la mort du soldat Kaboré Idi, ni les revendications formulées après-coup, par ces soldats qui, le temps d’une courte soirée, ont perdu leur âme.

Cette force intérieure qui fait la fierté du soldat et sa différence d’avec un civil a volé en éclats. La discipline et la retenue ont été multipliées par zéro. Non, le Burkina démocratique construit dans le sang, la douleur, les palabres et le pardon ne mérite pas cette tache noire, ce mercredi noir. Ces militaires « justiciers » qui ont fait de la loi du Talion leur valeur refuge "oil pour oil, dent pour dent", doivent, s’ils sont conscients, imaginer le préjudice moral, politique, diplomatique et démocratique qu’ils font subir au Burkina, par leur aventure.

Non seulement les amis du pays des Hommes intègres, ceux qui considèrent notre patrie, comme un exemple de stabilité, de paix, de démocratie n’y comprennent rien, mieux, nos « ennemis » ont saisi cette défiance armée pour tirer des plans sur une comète insaisissable. Rien qu’à prêter l’oreille aux échos qui viennent du Gbagbo-land et l’on comprendra. Le bien que ces soldats pouvaient faire pour le Burkina était de pouvoir contenir leur colère. Aujourd’hui, le pays n’arrive pas à digérer cette situation catastrophique. Peuvent-ils encore continuer à servir des citoyennes et des citoyens qui désapprouvent la violence dont ils ont fait usage ?

Ne nous voilons pas la face. Evitons de faire de ce malheureux événement une affaire politicienne. Pour faire des revendications, notre armée nationale n’a jamais su utiliser la meilleure méthode. Pourquoi ? Est-ce la hiérarchie militaire qui est fermée à toute revendication ? A toute discussion et à tout dialogue ? Pourquoi, faut-il qu’à chaque fois les militaires usent des armes pour faire passer leurs revendications ? Il y a donc un véritable problème de communication, de responsabilité, de capacité et de commandement qui se pose dans notre armée. C’est pourquoi, nous osons croire que notre armée nationale ne dispose pas de tous les hommes qu’il faut à la place qu’il faut.

Les forces de police ainsi martyrisées gagent en sympathie au sein de l’opinion. Il n’est jamais conseillé de s’en prendre à plus faible que soi. Les militaires en colère ont oublié cette sagesse. Mieux, ils ont déshonoré notre armée. Pour une fois, on découvre des militaires qui s’attaquent à des "coffres-forts" de sociétés privées pour piller des espèces sonnantes, des boutiques ont été vidées de leur contenu, des Burkinabè ont été dépossédés de leurs maigres ressources. Si la vie est dure, elle l’est pour la majorité de notre peuple. Pourquoi s’attaquer à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO). Aujourd’hui, ce sont plusieurs centaines de repris de justice qui menacent notre quotidien. Quel gachis !

Pourquoi donc certains de nos militaires ont-ils terni la réputation républicaine de notre armée en s’attaquant à des biens privés ? Etait-il nécessaire de détruire des édifices symbolisant l’expression de notre souveraineté et de celle de notre police nationale ?

Avec autant de dérives constatées en une nuit glaciale rendue chaude par les crépitements des armes légères et lourdes, nous devons dire aux militaires les quatre vérités :

Première vérité : Messieurs les militaires, le peuple burkinabè n’est pas fier de votre comportement à la hussarde qui est contraire aux valeurs républicaines. Vous avez versé par terre la figure du Burkina démocratique dans le concert des Nations.

Et pour ce faire, vous devez demander pardon au peuple burkinabè et à tous les amis du Burkina.

Deuxième vérité : Les forces armées et de sécurité nationales ne forment qu’une seule entité. Le linge sale doit se laver en famille. Si vous avez des problèmes, il faut rechercher les voies du dialogue pour trouver des solutions pérennes.

Troisième vérité :Vous serez responsables et coupables de la dégradation de l’image rayonnante du Burkina. Tous les trésors dépensés en relations publiques, en lobying, en communication politique, pour donner à notre pays une image polie, respectable sont comme perdus. Il va donc falloir tout reprendre, tout expliquer. Vous avez poignardé dans le dos notre pays, sa démocratie et sa diplomatie.

Quatrième vérité : L’armée nationale doit faire son autocritique, trouver les voies et moyens pour résoudre ses difficultés internes et jurer publiquement de ne plus user de telles méthodes barbares, anti-républicaines pour exprimer son humeur. Sans attendre des sanctions, commanditaires, responsables, acteurs de cette monumentale grossièreté doivent faire leur mea culpa, faire amende honorable. Ne pas reconnaître ce gravissisme débordement serait une insulte au peuple. Notre armée nous avait habitués au respect des biens publics et privés. Cette fois-ci, elle a tourné le dos à son peuple.

Passez sous silence cette indiscipline caractérisée de quelques militaires de notre armée nationale serait coupable. Par leur faute, leurs exactions, ce n’est plus une famille mais cinq familles qui vivent dans la douleur et le deuil et un peuple qui se sent humilié. L’appel conjoint à la cohésion et à l’unité de nos forces de défense et de sécurité est une preuve qu’il y a urgence. Nous devons décourager ces formes barbares de se rendre justice qui instaurent des injustices plus criantes.

Le Burkina ne mérite pas un tel camouflet de la part de son armée. Trop c’est trop ! Et nous devons tous ensemble dire aux militaires : PLUS JAMAIS ÇA !

Par Michel Ouédraogo

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 26 décembre 2006 à 18:32 En réponse à : > Disons les quatre vérités aux militaires

    Cinquième vérité : que les policiers (surtout les CRS et la police municipale) respectent les militaires et que les militaires en fassent de même. Personne n’est au-dessus de la loi et personne n’a le monopople de la violence.

    • Le 27 décembre 2006 à 19:59 En réponse à : > Disons les quatre vérités aux militaires

      Merci mon ami ;il faut un respect mutuel ;ya les civils aussi qui se doivent de respecter les hommes de tenue et vice versa ;ainsi on pourra vivre en paix

      Cigayijara

      • Le 28 décembre 2006 à 13:43, par internaute anonyme En réponse à : > Disons les quatre vérités aux militaires

        Salut ! Ma réaction s’adresse plutôt à Mr OUEDRAOGO qui, tout au long de son article, n’a fait que s’en prendre aux militaires ! De son écrit, on ne peut retenir rien d’autre que seuls les soldats insurgés sont responsables de l’anarchie que notre capitale a connu dans la nuit du 20 au 21 de ce mois de Décembre 2006 ! Pour ce faire, si son intention était de demander que les forces de défense et de sécurité enterrent une bonne fois pour toute la hâche de guerre dans l’intérêt supérieur de la Nation, il est passé à côté de son objectif ! Car, sa démarche ne fait que renforcer le sentiment de frustration des insurgés ! En ce sens que si ceux-ci ont opté pour la manière forte et très radicale ( je le concède ! ) pour régler leurs différends avec la Police Nationale, c’est qu’ils en avaient plus qu’assez du sentiment d’impunité totale dont jouiraient leurs adversaires ! En cela, ils ont été aidés par les maltraitances répétées, mais restées impunies jusqu’à ce jour, dont été victimes certains de leurs frères d’arme quelque temps avant les incidents ! A cela s’ajoutent les nombreux coups de gueule (en rapport avec des cas multiples d’abus d’autorité commis par des agents de police) poussés çà et là autour d’eux au sujet de l’impunité dont jouiraient les agents de notre Police Nationale ! Face à cela que font nos chères autorités pour mettre un terme à ces exactions ? Rien absolument ! Résultat : nos chers agents de sécurité persistent dans leurs forfaits ! Comme on peut ainsi très bien le percevoir, sont-ce les forces de sécurité, encouragées par le silence des autorités, qui ont jeté les germes de l’anarchie que nous avons vécue ! A cause de leur excès de zèle, nous avons tous faits l’amère expérience de l’adage selon lequel : "l’injustice ou le sentiment d’injustice prolongé, conduisent inéluctablement à la révolte" ! Et comme l’on pouvait s’y attendre, cette révolte ne pouvait que s’exprimer violemment ! Dommage, parce que si nos autorités avaient pris la mésure des différents évènements survenus avant, les échauffourés entre focrces de défense et de sécurité auraient pu être évitées ! Ce qui aurait pour avantage d’une part, de préserver la population de ce qu’elle a vécu, et de maintenir d’autre part sauve l’image du pays dans le concert des Nations stables, respectables et civilisées ! Au lieu de cela, on a préféré faire la sourde oreille ! On a totalement ignoré le ressentiment des uns et des autres ! On a tout bonnement continué de s’occuper de ses affaires, pour ne pas prêter attention aux rumeurs, aux dénigrements, bref... "aux coups bas de l’opposition" ! De toute façon, se dit-on en pareille circonstance, qu’est-ce qu’elle peut faire d’autre que pousser des jérémiades, l’opposition ? Non, très sincèrement, je répète que si les autorités avaient vraiment pris la mésure de ce qui se couvait, on se serait volontiers passé des évènements de la nuit du 20 au 21 de ce mois de Décembre 2006 ! Comble de la bêtise, ou de l’ignorance peut-être, certains d’entre nous continuent de se persuader que forces de sécurité = forces de défense ! Elles seraient donc sur le même piedestal ! Un tel raisonnement est totalement faux parce que dans l’ordre des choses, les forces de défense sont largement au-dessus des forces de sécurité ! Cette différence tient tout bonnement aux rôles propres à chaque entité ! En effet, comme leur appellation le montre, les forces de défense sont essentiellemnt chargées de défendre le territoire de la République contre les attaques extérieures ! Elles veillent sur la souveraineté territoriale de notre pays ! Elles sont aussi sollicitées chaque fois que la sureté de l’Etat est menacée ou dans des actions humanitaires (à l’intérieur comme à l’extérieur du territoire de la République) où la vie des populations est fortement en péril ! Pour leur part, les forces de sécurité sont exclusivement chargées de veiller au maintien de l’ordre à l’intérieur du territoire de la République ! Il apparaît donc clairement que sans armée, il n’y a point d’Etat ! Et sans Etat, il n’y a point de forces de sécurité ! Par conséquent, il ne saurait point y avoir d’égalité entre forces de sécurité et forces de défense ! Qu’on se le tienne pour dit une bonne fois pour toute, que cela plaise ou pas ! La seule chose qui les rapproche, c’est leur complémentarité ! Car en effet, elles sont, comme on vient de le voir ci-contre, par essence complémentaires ! C’est cette complémentarité qui doit leur être rappelée, plutôt que de chercher à les placer sur le même piedestal ou, pire encore, à les opposer ! Chacune de ces entités doit s’employer à bien assurer les tâches qui lui sont dévolues plutôt que de s’illustrer dans des excès de zèle ! Quant à nous, évitons les prises de position partisanes qui ne font que jeter l’huile sur le feu ! Invitons les autorités compétentes et laissons-leur le soin de régler ce problème que leur manque de vigilance ou leur négligeance ont provoqué ! En réalité, elles seules sont responsables de ce qui s’est passé ! Cela dit, vaquons à nos activités tout en gardant un oeil vigilant sur la gestion de la cité ! Merci de votre attention !

      • Le 28 décembre 2006 à 16:18, par Marcus En réponse à : > Disons les quatre vérités aux militaires

        Où est ce que vous avez vu qu’il existait la paix sociale sans réelle justice ?
        Ce n’est pas possible de continuer de dire qu’il faut apaiser les esprits au lieu de
        mettre de l’huile sur le feu,quand bien même nos autorités ne font aucune lumière sur
        ces événements malheureux qu’a connu notre chère patrie.Nous ne pouvons pas continuer
        d’accepter des pardons sous pretexte que l’on veut calmer des esprits,alors que les fautifs
        de ces actes assassins ne sont jamais punis .Si réellement nos autorités aimaient le Burkina
        ,les ministres en charge de la défense et de la sécurité,de mêmes que les hauts responsables
        de notre armées devraient démissionner,pour dire non à de tels actes,mais tels n’a pas été le cas.
        Force est de constater que nous sommes dirigés par des irresponsables et il faut le dire haut et fort.
        Qu’est devenu le civisme au sein de nos forces militaires et paramilitaires ?
        Quel genre d’éducation inculque t’on à nos forces de l’ordre dans leur formation ?
        Peuple du Burkina Faso il est grand temps de voir les choses en face,et de dire non aux désordres engendrés
        par le laisser faire de nos différents soit disant responsables,qui ne jouent pas leurs rôles.
        Il est aujourd’hui urgent de recentrer le débat avec l’ensemble de la société civile,et les autorités qui font table rase sur la situation politique qui prévaut au Faso.Nous avons besoin d’une justice libre et démocratique au Burkina pour construire une société de paix et un monde meilleur,sinon la paix sociale sera toujours ménacée
        par des règlements de comptes sans fin,histoire de rendre justice soi même.
        Pour ma part j’interpelle nos autorités afin que les auteurs de ses troubles soient sévèrement punis par la loi
        si bien sûr elle existe dans notre pays.Dans tous les cas il ya eu morts d’hommes ,et l’absence de lumière ne fera qu’empirer la situation car nul n’est au dessus de la loi.
        Demandons également à nos autorités coutumières et réligieuses de rédoubler d’effort dans leur action de
        réconciliation des familles meurtries avec l’ensemble du peuple burkinabé,que Dieu bénisse le FASO.

  • Le 26 décembre 2006 à 19:29 En réponse à : > Disons les quatre vérités aux militaires

    IL EST VRAI QUE CHAQUE BURKINA BE DEPLORE LES EVENEMENTS DU 20 ET 21 DECEMBRE PASSES ; MAIS IL EST IMPORTANT QUE CHACUN PUISSE GARDER LA MESURE DES CHOSES. LES DONNEURS DE LECONS ET LES MORALISATEURS FERONT MIEUX DE S’OCCUPER A CALMER LES ESPRITS QU’A JETER L’HUILE SUR LE FEU.

    LES MILITAIRES FONT PARTIE DE CE PEUPLE ET JE NE PENSE PAS QUE MONSIEUR MICHEL OUEDRAOGO AIE ETE MANDATE POUR PARLER AU NOM DE NOTRE PEUPLE.

    • Le 27 décembre 2006 à 07:40 En réponse à : > Disons les quatre vérités aux militaires

      Que ceux qui n’ont rien a dire se taisent et n’ecrivent pas. ! cela s’appelle etre sage. A t-on besoin d’etre mandate par le peuple pour dire ce qui doit l’etre ??

      • Le 27 décembre 2006 à 21:03, par Togsida En réponse à : > Disons les quatre vérités aux militaires

        Au moins tu confesse ton manque de sagesse puisque tu n’as rien a dire et tu ne te tais pas.

        • Le 28 décembre 2006 à 14:09 En réponse à : > Disons les quatre vérités aux militaires

          Lol Togsida. je reviens pour te dire simplement que tu me fais rire. ! Et la tiens toi bien parce que te le dire est plus cense que tout ce que tu as ecris jusque la. ahah sans rancune !! Really interesting to see how people like you react. Amazing !! once again LOL !! Take care..

  • Le 26 décembre 2006 à 20:49 En réponse à : > Disons les quatre vérités aux militaires

    Donc comme ça des militaires peuvent décider de bastonner, de prendre le pays en otage, de faire LEUR LOI dans une 4è République à la veille d’un sommet important pour toute la sous-région et puis... y’a rien. Si, la promesse que rien de tel ne se reproduirait à savoir enfumer des policiers, bastonner des civils, libérer des prisonniers sans aucune sanction sinon que la bienveillance de la République.
    Burkina, “I FO”, car la décence a foutu le camp. Aucun gradé n’a présenté de démission et nul n’est inquiété pour manquement de commandement. Il nous faut plus d’explications car tous les Républicains se perdent en conjectures...et ont la tête baissée depuis quelques jours.

  • Le 27 décembre 2006 à 01:53 En réponse à : > Disons les quatre vérités aux militaires

    Quand dans un pays des gens supposés défendre la nation se comportent de facon aussi indigne ; je pense qu’il faut les mettre tous à la porte de notre armée. Ou nous avons des supérieurs responsables ou nous avons une armée de desordre. Il faut dire la vérité aux militaires. Ils ont raison de ne faire confiance en la justice ne notre pays. Mais ils ont tord de manquer de respect à notre peuple et de ne pouvoir lui faire confiance.
    Je refuse que cela reste impuni. Si des policiers font des bêtises il faut les punir mais les militaires doivent savoir qu’ils sont des burkinabé qui doivent aussi être punis. JE SAIS QU’ILS AURONT LEURS CORVE CELA NE SUFFIT ILS ONT FAIT DU MAL AU PEUPLE ET NOUS N’OUBLIERONS JAMAIS CELA.

  • Le 27 décembre 2006 à 02:02, par Jurisdata En réponse à : > Disons les quatre vérités aux militaires

    Merci au journal de faire son devoir. Les militaires montrent ici qu’ils ne sont des militaires que de nom. comment libérer des criminels de prisons, même dans l’excitation c’est inimaginable, d’autant plus que ça a été préparé.Avec ça ils se pavanent dans les rues en tenue comme s’ils étaient capables de quelque chose de bon. N’importe quoi.C’est absolument revoltant et insultant pour notre peuple ; on est donc pas en sécurité avec de tels éléments. Doublement n’importe quoi.

    • Le 27 décembre 2006 à 15:34, par hongrit En réponse à : > Disons les quatre vérités aux militaires

      ce qu’il savoir dans la vie il ne suffit pas d’avoir la gueule libre pour dire du n’importe quoi .
      cela n’est pas la solution a propos du dire de mr michel ouedraogo.
      dans cette situation nous ne savons pas d’ou vient la vraie version des faits.hors mis les dégats constatés. les militaires ne sont pas les seuls responsables mon ami. ne parlez pas au hasard. cela ne resoud pas le probleme. notre seul soucis que ces genre de situation ne se repètent plus pour un burkina stable.

      • Le 27 décembre 2006 à 19:56 En réponse à : > Disons les quatre vérités aux militaires

        Hongrit gagnerait à apporter a pierre au lieu de s’en prendre à Michel qui a eu le courage de donner sa réflexion sur le sujet, réflexion que je partage entièrement, même si les flics sont aussi à reprocher.

        Cigayijara.

  • Le 27 décembre 2006 à 15:20, par eddie En réponse à : > Disons les quatre vérités aux militaires

    je suis d’accord que tout un chacuns accusent les militaires ,mais trouve dommage que personne ne denonce la maniere barbare souvent des gendarmes ou des policiers .je veux dire par la ,combien de simples citoyens ont ete tortures et qui ont succombe a leur blessures ds les commissariats ou ds la gendarmerie,
    tant que ces crimes souvent passes ds l’inapercu ne sont pas denonces et pris au serieux ,je pense on aura a faire a ces genres de choses.alors faisons un peu la morale aussi a ces agents de securite pour ne pas leur donner la main libre . mes excuses pour l’’absnce des accents car j’ai ecrit avec un ordi neerlandais
    salut

    • Le 27 décembre 2006 à 21:00, par Togsida En réponse à : > Disons les quatre vérités aux militaires

      Merci eddie. Moi je ne suis pas d’accord qu’on accuse tous les militaires. C’est le resultat de l’impunite et de la fausse journee de "pardon" tant celebree au Faso. Beaucoup de policiers et de gendarmes se croyent le nombril de la terre et se croient tout permis. Ne pensez pas que les flics ont cru battre un militaires, ils n’auraient jamis ose s’ils avaient un tant bsoit peu soupsonner que le monsieur en civil etait militaire. Ils se foutent eperdument des civiles. Et cette situation quand meme deplorable doit etre percue comme un don de Dieu qui nous permettra de reflechir et quui envra un signal fortau chantre de l’impunite, au ministre Badini, a Abdoulaye Barry, le procureur general corrompu jusqu’au levres, a Djibril Bassolet (dont la seule chose que je regrette est que les bidasses ne l’aient pas retrouve pour le corriger dans la villa qu’il a construites avec l’or vole) qui a toujours proteger les crimes de sangs de ses elements de la DCIR, et A Blaise Compaore qui protege jusque la son frere cheri au mains ensaglante qui utilise actuellement l’argent pour se mesurer aubonzes du CDP (que je n’aiment pas mais) qui merite au moins leur palce au sein du parti voleur.

      Toute victime civile de l’impunite sans le dire haut aurait agi de la meme maniere que ces bidasses. Vous coyez que ces bidasses ne reflechissent pas ? qu’ils sont analphabetes ? Non, ils ont tout compris, ils savent que tant que tu ne te rends pas justice au Faso, aucune institution ne le fera pour toi. Alors Les Bidasses, mon seul reproche a votre sursaut d’humeur est d’avoir liberer les prisonnier, puisque vous semble milite contre l’impunite. En dehors de cela, et avec ma profonde sympathie aux differentes familles eplorees, je vous tire mon chapeau. ceux qui sont morts dans ce gbangban (militaires comme policiers) sont les heros de la democraite. Ils iront dire a Norbert Zongo l’Etat de la Nation, en matiere de democratie. Merci Eddie, d’avoir la capacite de ne pas tomber de maniere beate dans le conformisme niais.
      Togsida

  • Le 27 décembre 2006 à 17:50, par Guiatin Jonas du Mouvemnt pour la paix et la justcie sociales "Movimento Shalom" En réponse à : l’analyse de la situation

    Toutes mes félicitations Mr Ouédraogo pour cet article osé pour rappeler aux millitaires comment ils doivent se comporter face à certaines situations. Loin de vouloir porter le tort sur qui que ce soit, je voudrais juste rappeler l’ensemble des corps habillés surtout les premiers responsables que si tout cela est arrivé, c’est lié au fait qu’on a peut-être fait croire aux éléments de la sécuté et de la défense, à travers des crimes non punis, de faire tout ce qu’il veulent dans le pays :
    - Combien de fois de corps habillés se sont épris de leur conjointe jusqu’à l’élémination physique sans qu’aucune voix s’élève pour dénoncer ces genres de comportements ;
    - Combien de fois ces gens ont matté des citoyens dans quartiers ou aux maquis pour un "oui" ou pour un "non".
    - Je pense également aux tueries de BALPOURE
    - ....
    Aujourd’hui on parle et tout le monde déplore la situation parce que la sécurité de certaines personnes est peut-être ménacée. Une vie est une vie et on doit considérer tout citoyen Burkinabé dans tous ses droits.
    Jusqu’à présent on est entrain de chercher des solutions, de créer des cadres concertations sans vouloir attaquer le problème à la base. C’est ainsi aussi qu’on tenté de résoudre les crises ont traversé notre pays par la création du comité d’éthique et la journée nationale de pardon sans pour autant dire qui a fait quoi et demande pardon à qui ? On ne peut obtenir pardon pour une faute qu’on a pas reconnue. Ce sont là des éléments qui ont contribué d’une façon ou d’une autre aux événements que nous vivons aujourd’hui.
    Je souhaite qu’on trouve une solition idoine et définitive afin que les burkinabé retrouvent vraiment leur fierté d’être burkinabé, intègres.
    Je vous encourage dans votre métier de journaliste qui n’est pas une tâche facile.

  • Le 27 décembre 2006 à 18:26, par pacco En réponse à : > Disons les quatre vérités aux militaires

    Je lance une idée de marche de désapprobation de l’action des militaires. Etes vous partant ? Mais pas de défoulement au cours de cette marche, juste dire que le peuple n’a pas apprécié.

  • Le 28 décembre 2006 à 10:07, par BTC En réponse à : > Disons les quatre vérités aux militaires

    tout d’abord je tiens vraiment à feliciter Mr OUEDRAOGO pour la pertinence de ses analyses. je crois que c’est inutile que je revienne sur ça. Cependant, ce que je tiens à ajouter, c’est que cet incident vient nous demontrer l’absence totale de commandement au sein de nos forces armées. j’avoue que je ne me suis jamais senti aussi en insecurité que maintenant. Pour ce faire, les autorité se doivent de prendre des mesures urgentes pour nous rassurer. En outre, ce qui me choc dans cette situation, c’est surtout l’insuffisance voire l’absence totale de communication autour de cette affaire. franchement je ne suis pas du tout satisfait de la manière dont nos autorités gerent cette affaires. je suis conscient de la delicatesse de la situation, tellement il y’a des frustrés au sein de nos hommes de tenues pour des raisons diverses que je ne tiens pas à soulever ici, mais j’aimerais qu’on nous donne la veritable version des faits, le nombre exacte de morts et de blessés ainsi qu’une évaluation financière des dégats (vols, destruction de biens etc) et enfin nous proposer des mesures urgentes pour reparer la situation et rassurer les partenaires au développement du Burkina Faso.

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