Quelles sont les difficultés que vous rencontrez ?

Les difficultés sont principalement liées à l’insuffisance des ressources mises à notre disposition par rapport aux tâches qui nous sont assignées. L’ambassade de Rome couvre neuf pays et plusieurs institutions multilatérales (FAO, FIDA et PAM). En plus, nous avons la coopération décentralisée et une forte communauté nationale à gérer. Au total c’est une mission relativement importante et le budget ne permet pas toujours de faire face à toutes les charges.

Il était question de mésentente entre les Burkinabè d’Italie, problème auquel vous vous êtes attaqué dès votre prise de fonction. L’unité est-elle aujourd’hui retrouvée ?

Nous sommes, grâce à Dieu, en train d’aplanir toutes ces difficultés. En janvier nous espérons pouvoir convoquer l’assemblée constitutive de l’union des associations des ressortissants burkinabè en Italie. C’est pour dire que nous sommes en train de travailler à la fédération de l’ensemble des structures de nos compatriotes qui vont se donner la main pour défendre les intérêts et l’image de notre pays. Nous ne représentons qu’un seul Etat en Italie : le Burkina. Il faut que cela soit compris. Je crois que les compatriotes ont commencé à comprendre.

Qu’attendez-vous de cette conférence ?

J’en attends beaucoup. C’est pour nous une rencontre très importante. Elle nous permet d’abord d’avoir entre ambassadeurs des entretiens transversaux, ensuite d’entrer en contact avec l’Administration centrale et enfin, de nous imprégner des orientations de la mise en oeuvre du programme du président du Faso. Et c’est là que se situe tout l’enjeu de la conférence dont le thème est axé sur la contribution de la diplomatie burkinabè dans le programme présidentiel.

Propos recueillis par Grégoire B. BAZIE

Le Pays