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France-Burkina : Chantal Compaoré sensibilise les membres de l’AFBF aux priorités de la femme burkinabè

Publié le lundi 18 décembre 2006 à 08h45min

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Chantal Compaoré, Guy Penne, Mariam Guigma et Benoït Sawadogo

L’association d’Amitié France-Burkina Faso a organisé le 5 décembre à Paris un dîner en l’honneur de Mme Chantal Compaoré. Accompagnée de la ministre Gisèle Guigma (chargée de la Promotion de la Femme) et d’une délégation de l’Association (sœur) d’amitié Burkina-France, Mme Compaoré a saisi cette occasion pour sensibiliser ses hôtes aux priorités de la femme au Burkina en leur exposant les acquis en la matière.

Maître de cérémonie du jour, le sénateur honoraire Guy Penne, président de l’AFBF a d’abord tenu à saluer la mémoire du Professeur KI-Zerbo, dans l’esprit de l’hommage que lui a rendu le gouvernement lui-même, en dépit de son statut d’opposant a-t-il rappelé. M. Penne a ensuite renouvelé son engagement et à œuvrer pour le renforcement des liens d’amitié entre le Burkina et le France, conformément aux objectifs de l’association qui a été lancé en novembre 2005 et qui a officiellement démarré ses activités en avril dernier.

Pour réussir cette noble ambition, l’AFBF bénéficiera de la solidarité d’une structure sœur burkinabè lancée en janvier dernier, l’Association d’Amitié Burkina-France que dirige Me Benoît Sawadogo et qui était représentée dans la capitale parisienne par une forte délégation dont M Lanciné Diawara, Georges Fadoul, Lamine Sow, le Pr Bibiane Koné, Mme Maria-Goretti Dicko, Me Traoré et Mme Clarisse Sow, Mamadi Sanoh, Seydou Diakité.

Au cours de cette sympathique soirée organisée en l’honneur de la femme burkinabè, français et burkinabè ont, à l’unisson, souligné les actions entreprises et les efforts à renouveler pour l’épanouissement de cette frange qui représente plus de la moitié de la population burkinabè.

Principale oratrice de la soirée, Mme Chantal Compaoré a partagé avec la centaine de convives où on comptait des anciens ministres français, des ambassadeurs ayant servi au Burkina, des consuls, des dirigeants de grandes sociétés ou d’institutions, des hommes de presse, l’expérience du Burkina en matière de promotion de la femme. Il s’agit par exemple de la mise en place d’un cadre juridique favorable avec la ratification de nombreux traités internationaux, la création d’un département ministériel dédié, l’adoption d’un plan d’action national, etc. Les résultats sur le terrain sont aujourd’hui perceptibles à travers la réduction des disparités entre filles et garçons, la réduction de la mortalité maternelle et néonatale, le développement des activités rémunératrices des femmes, etc.

A ces actions entreprises au niveau institutionnel, Mme Compoaré a ajouté celles, nombreuses, entreprises par les acteurs de développement, les ONG et les associations féminines. Mme Compaoré a enfin salué dans les femmes burkinabè, la force stabilisatrice des foyers et le ferment de la culture du dialogue et de la solidarité qui ont contribué à faire du Burkina un havre de paix.

L’assistance qui a suivi avec beaucoup d’intérêt cette intervention a renchéri sur certaines questions, particulièrement celle des pratiques traditionnelles néfastes envers les femmes comme l’excision. Des informations complémentaires apportées par la ministre Guigma, l’ambassadeur Filippe Savadogo et d’autres membres des deux associations ont permis de mieux éclairer les uns et les autres, voire de leur indiquer des chantiers d’engagement personnel ou collectif en matière de solidarité et d’actions humanitaires ; des chantiers sur lesquels ont les retrouvera probablement dans les prochaines mois.

C. Paré

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