« Nous sommes porteur d’un message au président du Faso de la part de son jeune frère, le docteur Yayi Boni, président de la République du Bénin ». C’est ce qu’a déclaré M. Charlemagne Edgar Alia, à sa sortie d’audience, le mardi 12 décembre dernier. Le ministre de la Sécurité publique et des Collectivités locales du Bénin était accompagné du ministre de l’Intégration et celui de l’Habitat et de l’Urbanisme.

A leur côté, il y avait le ministre burkinabè de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, M. Clément Sawadogo.

Après M. Charlemagne Edgar Alia, le président Blaise Compaoré a reçu le représentant spécial du président de l’Union africaine et président du Groupe de médiation de l’ONUCI, M. Jean Marie Michel Mokoko. M. Mokoko est venu pour sa part, faire le point de la situation qui prévaut actuellement en Côte d’Ivoire.

« La résolution 1 721 a été adoptée depuis le début du mois de novembre et nous constatons que les missions qui ont prescrites par cette résolution ne sont pas appliquées concrètement. Il y a un blocage que nous voulons exposer aux chefs d’Etat de la région pour qu’ils se concertent afin de nous permettre de commencer le travail.

Autrement, nous craignons que les élections tant attendues par le peuple ivoirien au 31 octobre 2007 ne puissent pas être organisées » a-t-il laissé entendre. Aussi, le Groupe de médiation a souhaité que le président du Faso participe « comme un grand responsable » de la sous-région pour un retour à la normale en Côte-d’Ivoire.

Pauline YAMEOGO

Siwaya