11-Décembre au Mali : La communauté burkinabé a fêté l’événement
Lutte traditionnelle, course de chevaux, réception à la chancellerie. Voilà, entre autres, les principales activités qui ont marqué les festivités du 46ème anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso au Mali. Une fête que Son Excellence Mohamed Sanné Topan, a célébré avec ses compatriotes, les missions diplomates accréditées au Mali et en communion avec le peuple malien.
C’est le 11 décembre 1958 que la République de Haute-Volta (actuel Burkina Faso) a été proclamée. Cependant, ce n’est que deux ans plus tard, à savoir le 5 août 1960 que Maurice Yaméogo proclame solennellement l’indépendance de la Haute-Volta en plein accord et amitié avec la République française.
Ces deux dates, à savoir le 11 décembre et le 5 août, sont des dates symboliques dans le pays des hommes intègres. Si la première est fêtée à travers des manifestations grandioses comme ce fut le cas la semaine dernière ici au Mali, la seconde (août) qui coïncide avec la saison des pluies et les travaux champêtres est commémorée par la levée des couleurs.
Estimé à environ 1 million de personnes au Mali, la communauté burkinabé sous la houlette de Son Excellence, Mohamed Sanné Topan n’est pas restée en marge des festivités marquant ce 46è anniversaire de l’accession du Burkina Faso à la souveraineté nationale et internationale.
Ces festivités ont été mises à profit par l’ambassadeur du Burkina Faso au Mali pour magnifier la fraternité séculaire qui existe et qui a toujours existé entre les deux pays.
L’événement a été marqué, le dimanche 10 et le lundi 11 décembre, par une course des chevaux au champ hippique dotée d’un prix de l’amitié. La lutte traditionnelle était également de la partie.
Le clou de ces festivités a été la réception offerte par Son Excellence, à la chancellerie auquel a pris part la quasi-totalité des chefs de missions diplomatiques accréditées dans notre pays des membres du gouvernement, des chefs de partis politiques.
Pour Son Excellence Mohamed Sanné Topan, la démocratie se raffermit dans les deux pays. Il a aussi profité de l’occasion pour lancer un appel à la classe politique malienne dans la perspective des élections générales de 2007, et burkinabé pour les législatives devant se tenir la même année : "je formule le vœu que la tolérance et le pardon accompagnent tous nos acteurs politiques. Car après les élections c’est le pays " a-t-il conclu.
Kassoum Théra
L’Indépendant (Mali)