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Financement des projets au Burkina : La BAD veut voir la gestion de son portefeuille

Publié le mardi 12 décembre 2006 à 06h58min

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LA représentante de la BAD au Burkina (gauche) et le ministre des Finances

Le Burkina Faso, en partenariat avec le groupe de la Banque africaine de développement (BAD), procède du 6 au 18 décembre 2006 à Ouagadougou, à la revue du portefeuille des opérations de l’institution.

Le Burkina Faso, en partenariat avec le groupe de la Banque africaine de développement (BAD), procède du 6 au 18 décembre 2006 à Ouagadougou, à la revue du portefeuille des opérations de l’institution.

C’est en ces termes que la représentante nationale du groupe de la BAD, Mme Antoinnette Dingadzondo a situé l’objectif de la revue du portefeuille de son institution au Burkina. Pour elle, cette revue revêt un intérêt particulier en ce sens que ces conclusions et recommandations serviront de référence pour la définition et l’affinement de ses objectifs stratégiques en termes de suivi du portefeuille.

En effet au niveau de la gestion de ce portefeuille de projets financé par le Fonds africain de développement, il ressort que 37 opérations, dont 26 projets nationaux et 11 autres multinationaux sont en cours d’exécution. Et c’est pour aider les chefs de projets dans leur tâche que le groupe de la BAD organise cette présente revue de portefeuille.

La récurrence de certains problèmes dans la gestion des fonds alloués aux projets, dans l’exécution financière et dans la passation des marchés interpelle aussi bien l’Etat burkinabè que la banque elle-même. C’est pourquoi, il était nécessaire pour les deux parties de revoir leur copie en vue de trouver des solutions idoines à ces questions.

Ainsi au cours de ces travaux, les représentants de l’Etat, de la BAD, les chefs de projets procéderont à une analyse sans complaissance du portefeuille, un examen approfondi des acquis, forces, faiblesses des projets individuellement pris. Ils feront aussi un diagnostic des entraves externes, socio-économiques, et environnementales, afin d’aider à remédier aux contre-performances constatées.

Pour le ministre des Finances et du Budget, Jean-Baptiste Marie Pascal Compaoré, l’avenir du Burkina réside, « dans notre habilieté à initier, coordonner, gérer et exécuter les différents programmes et projets »

Aline Verlaine KABORE

Sidwaya

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