LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Sida : Deux ans de plus au projet Orange de AAS pour combattre la pandémie

Publié le jeudi 7 décembre 2006 à 07h55min

PARTAGER :                          

Le projet Orange de l’Association africain solidarité (AAS) tire à sa fin. Et pour sa continuité, des partenaires se sont réunis autour d’une table ronde le lundi 27 novembre 2006 dans les locaux de l’AAS. De bonnes perspectives sont attendues.

Le projet Orange qui est un projet de l’Association african solidarité (AAS) vise l’accès au traitement anti retroviral aux personnes vivant avec le VIH/Sida. Ce projet a démarré en 2003 en partenariat avec l’Alliance internationale de lutte contre le VIH/Sida, une ONG britannique. « Ce programme, nous l’avons initié justement pour répondre aux besoins des patients qui sont suivis au centre Oasis, qui est un centre de prise en charge des personnes vivant avec le VIH/Sida et initié par AAS. C’est pour répondre à un besoin de traitement du point de vue médical parce qu’au niveau national, à l’époque en 2002, il n’y avait pas un programme d’accès au traitement.

Donc AAS a développé ce programme pour répondre à ces besoins parce que les patients que nous avions étaient des patients très démunis qui ne pouvaient pas avoir accès au traitement au niveau des officines pharmaceutiques. Et il faut un accompagnement particulier pour permettre à ces personnes de bénéficier du traitement », a expliqué Augustin Ilboudo de AAS. Après trois ans (2003 à 2005) d’exécution, le projet est arrivé à son terme.

Mais avec le partenaire, une rallonge de deux ans (2006-2007) a pu être négociée. C’est pourquoi une table ronde a été tenue le lundi 27 novembre 2006 au siège de l’AAS et qui a regroupé un certain nombre de partenaires. « Une table ronde avec des partenaires pour voir comment ces personnes que nous avons pu mettre sous traitement peuvent être reprises dans le programme national de prise en charge, le programme national d’accès au traitement.

Ensuite, voir comment ces partenaires peuvent nous accompagner, afin que ces patients que nous suivons au niveau du centre Oasis puissent bénéficier d’accompagnement vraiment répondant à leur besoin au niveau social, au niveau psychologique même au niveau socio-économique », a dit Augustin Ilboudo.

Mamadou Sacko, coordonnateur de ONUSIDA au Burkina, a fait savoir que les partenaires techniques et financiers qui étaient présents à la table ronde ont donné leur engagement, montré leur satisfaction à AAS qui a fait un excellent travail. « Nous sortons de cette table ronde extrêmement confiants que l’avenir sera radieux. On peut espérer que ces programmes seront mis en ouvre dans la mesure où des engagements ont été pris... », a-t-il ajouté.

Pour Mme Lynette Lowndes, directrice des programmes de l’Alliance internationale de lutte contre le VIH/Sida, l’alliance, sans aucun doute, va continuer à appuyer le projet afin que ce projet puisse continuer à vivre. Mais l’alliance a également besoin d’autres partenaires, d’autres bailleurs de fonds qui puissent se joindre à elle pour pouvoir fournir l’appui nécessaire pour la continuation du projet.

Fernand KOUDA

Sidwaya

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Burkina Faso : L’ONG IRC lance deux nouveaux projets