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Centre CIVIPAX Gal Sangoulé Lamizana : Œuvrer à l’éducation de la jeunesse à la paix et au civisme

Publié le mardi 5 décembre 2006 à 06h25min

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Le Centre Civipax général Sangoulé Lamizana pour l’éducation de la jeunesse à la paix, au civisme, au leadership et aux droits humains a ouvert officiellement ses portes le samedi 2 décembre 2006 à Dassasgho au secteur 28 de la ville de Ouagadougou.

C’est le ministre de la Défense, Yéro Boly, qui a procédé à la coupure du ruban, en présence du général Tiémoko Marc Garango, président d’honneur dudit Centre, de monseigneur Anselme Titiana Sanon, Archevêque de Bobo-Dioulasso, président du Conseil d’administration, et des représentants de la famille Lamizana.

Ce Centre, situé côté Nord de la pharmacie du Musée, est un bâtiment aménagé en bordure de la route circulaire, qui servira désormais de cadre d’éducation et d’épanouissement de la jeunesse.

Il est muni de bureau et d’un grand salon doté d’un fonds documentaire composé d’ouvrages généraux et spécialisés sur le civisme, le tout dirigé par une équipe d’animation. L’administratrice générale de ce joyau, Aïcha Traoré/Thiombiano, a spécifié toute son importance : "Il est destiné à compléter l’éducation familiale, scolaire de la jeunesse".

L’ONG citoyens du monde/Burkina Faso, initiateur de ce cadre, part de deux constats : d’une part, on observe des comportements inciviques empreints d’intolérance et de violence dans les milieux scolaires ; de même un manque d’éducation au civisme, au respect des droits humains et du leadership des jeunes se fait sentir ;d’autre part, l’absence de programmes spécifiques d’enseignement axés sur la culture de la paix dans les structures d’enseignement au plan national est regrettable.

Des problèmes qu’il faut vite résoudre, car l’éducation étant un facteur déterminant dans l’épanouissement de la jeunesse, elle doit être renforcée afin que cette frange de la société joue pleinement sa partition.

A cet effet, Monseigneur Titiama Anselme Sanon a, pour sa part, lancé un appel impératif aux uns et aux autres (laïcs, religieux, pouvoirs publics, société civile, parents, enseignants et jeunes) à redoubler d’efforts, à s’impliquer davantage dans l’éducation de la jeunesse pour un monde de paix, de respect des droits de l’homme, de la justice, et d’amour pour son prochain.

Paraphrasant saint Augustin, il dira ceci : "Vous dites que la jeunesse est pervertie, alors devenez bons, exemplaires et les jeunes seront meilleurs".

Quant au parrain, le général Tiémoko Marc Garango, il a prodigué des conseils aux jeunes, afin qu’ils fassent preuve de ponctualité, d’assiduité, d’intérêt pour suivre de façon profitable les enseignements qui leur seront dispensés. Histoire de bien les assimiler et d’être en mesure de se les approprier, tout en appliquant les vertus qui feront d’eux de bons citoyens dans la cité.

Avant d’ajouter que : "Ce serait la meilleure façon d’honorer la mémoire de feu le général Aboubacar Sangoulé Lamizana, dont le Centre porte le nom. Celui qui, en tant que modèle de citoyenneté, a laissé en héritage des qualités humaines, sociales, intellectuelles pendant son long parcours de dévouement au service de notre pays...".

"Ses qualités de sacrifice de soi, de loyauté, de fervent croyant, d’homme de paix, de tolérance, de grande liberté d’expression au sein de la société civile (syndicats, partis politiques) et de dialogue interreligieux sont à saluer", a-t-il conclu.

Marie Grégoire Sirima

L’Observateur

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