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Cinéma : « La belle, la brute et le berger » donne rendez-vous aux cinéphiles

Publié le lundi 4 décembre 2006 à 06h54min

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« La belle, la brute et le berger », c’est le VIe long métrage de « Les films du Dromadaire » réalisé par Boubakar Diallo. La grande première a eu lieu mardi 28 novembre 2006 au Centre culturel français Georges-Méliès.

« La belle, la brute et le berger » est la toute dernière œuvre cinématographique du réalisateur burkinabè Boubakar Diallo. C’est son VIe long métrage avec les producteurs « Les films du Dromadaire » et une production déléguée de Isabelle Aïssa. « La belle, la brute et le berger » ou encore les « 3B » est extraite du feuilleton « Série noire à Koulbi », une autre œuvre de « Les films du Dromadaire ». Au cœur de cette œuvre cinématographique, un micmac sentimental chargé d’humour.

La scène se déroule dans un village dénommé Koulbi. Dans ce village peu peuplé, la chose la mieux partagée aussi bien par les hommes que les femmes, c’est la course aux sentiments. Le chef du village, influencé par un marabout, veut prendre une seconde épouse, Thérèse la dolotière, au grand dam de son épouse.

Le nouveau tenancier de la buvette, Doudou, arrivé sous peu, aura par contre un coup de foudre pour Thérèse au grand malheur du chef du village, du vétérinaire et du paysan ivrogne. Pendant ce temps, Awa (La belle) tombe amoureuse de Yéro (Le berger). Mais ce dernier ne s’intéresse qu’à ses vaches et va même jusqu’à « flasher » pour la petite sœur de la femme au chef, déjà mariée et enceinte.

Baba, le cotonculteur (La brute) est, quant à lui, follement épris d’Awa la belle institutrice. Dans cet imbroglio sentimental, des querelles naissent entre les hommes, des complots sont orchestrés pour écarter les éventuels concurrents aussi bien chez les hommes que les femmes. Ce micmac sentimental chargé d’humour a l’avantage de plaire parce que servi par des acteurs tels Delphine Ouattara, Souké, Pagnagdé, Mathias Bayili, Sofia, Charly Sidibé, Laure Guiré.

Le tournage du film a pris cinquante jours. L’œuvre rend compte de la vie quotidienne dans sa simplicité. Elle démontre également que le cœur et la raison ne font pas toujours bon ménage. En matière de sentiments, le cœur a toujours pris le dessus.

Ismaël BICABA

Sidwaya

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