Pour mieux faire comprendre le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP) au Burkina, son secrétariat permanent, en collaboration avec la coopération allemande, a organisé à Ouagadougou une soirée-débat, le 22 novembre 2006. D’entrée de jeu, Annette Coly, conseiller au développement à l’ambassade de la République fédérale d’Allemagne au Burkina Faso, a présenté succinctement le mécanisme aux invités.

Selon elle, le MAEP s’appuie sur une conviction : sans la démocratie et la bonne gouvernance, il ne saurait y avoir de développement. Son ambition est de stimuler l’adoption de lois, de politiques, de normes et pratiques appropriées pouvant engendrer une stabilité politique, une croissance économique et un développement durable.

La démocratie et la gouvernance politique, la croissance économique et la gestion, la gouvernance des entreprises et le développement socio économique sont les quatre champs thématiques proposés à chacun des Etats désirant adhérer à ce processus. A ce jour, 26 Etats africains dont le Burkina ont adhéré au MAEP.

Pour mieux explorer les champs thématiques proposés, le secrétariat permanent du MAEP a sollicité l’appui de structures tels l’Institut national des statistiques et de la démographie (INSD), le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD)....pour permettre une meilleure participation de toutes les couches sociales au mécanisme. Le Burkina Faso a opté pour une démarche participative.

A ce titre, des questionnaires seront administrés en décembre 2006 à un échantillon de chaque couche sociale. "Dès février 2007, le secrétariat permanent compte boucler l’exercice d’auto-évaluation", affirme Jean-Baptiste Natama, secrétaire permanent du MAEP.

Régine ZERBO

Sidwaya