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Humeur : Ce haut-parleur de la mosquée de Bendogo

Publié le jeudi 16 novembre 2006 à 07h11min

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Nuisances sonores, interruption brutale du sommeil au matin, somnolence d’élèves en classe, échec scolaire. Voici présenté dans le présent écrit, le lot quotidien des habitants des environs de la mosquée du quartier Bendogo du fait de puissants haut-parleurs, qui relayent très tôt le matin les cris du muezzin.

Dans sa lettre ouverte que nous vous proposons in extenso, madame Rosalie Lankoandé, résidant audit quartier, interpelle les autorités compétentes pour que soit respecté ce qu’elle a appelé "le droit de chacun à la quiétude", "sans cela, prévient-elle, ces abus produiront des animosités qui ne trouveront d’autre exutoire que celui de la violence. Une affaire qui vient rappeler une autre qui a eu lieu en France et dans laquelle un industriel a esté en justice contre un éleveur, pour nuisances sonores causées par les clochettes suspendues aux cous des brebis.

Je viens par cet écrit attirer votre attention sur une situation qui, si elle n’est pas solutionnée, risque de perturber gravement la cohésion sociale. Je suis une enseignante vivant au secteur 28 de la ville de Ouagadougou, plus précisément dans le quartier nommé Bendogo.

Il n’y a pas longtemps de cela, un commerçant aurait remis du matériel de sonorisation composé de haut-parleurs, d’un amplificateur et d’un microphone à la mosquée du quartier. Ce matériel très puissant a été remis par le donateur en guise de remerciement à Dieu pour les bienfaits dont il a bénéficié dans ses affaires.

Des musulmans préfèrent souffrir le martyre que de dire leur désapprobation

Jusque-là, rien d’anormal à ce qu’une personne appartenant à une communauté déterminée apporte une aide quelconque au développement des œuvres de celle-ci ; là où il y a problème, c’est que ce matériel a échu dans les mains d’individus qui en font un usage révoltant.

Chaque matin, ces individus se mettent à vociférer dans les haut-parleurs placés sur le minaret de la mosquée ; quiconque peut, s’il le désire, procéder à la vérification de mes propos. On entend les sons de cette mosquée jusqu’à Saaba, localité située à la périphérie est de la ville et pourtant distante du quartier Bendogo ; c’est vous dire à quel point les habitants des environs subissent au quotidien ces nuisances sonores.

Le comble, c’est qu’à 4 heures du matin, le muezzin se met à crier dans les haut-parleurs pour ensuite être relayé par l’imam lui-même jusqu’au lever du jour. N’importe quel habitant des alentours de cette mosquée vous le confirmera, musulmans y compris ; ces derniers préférant d’ailleurs souffrir le martyre que de dire leur désapprobation aux responsables de la mosquée et passer ainsi pour de mauvais fidèles.

Toute personne honnête ne dort véritablement bien dans nos contrées tropicales et très chaudes que vers le matin. Ignorer qu’il y a au sein des populations des travailleurs qui ont besoin de se remettre de leur fatigue quotidienne afin d’être d’aplomb pour honorer leurs obligations professionnelles, c’est faire preuve de mauvaise foi ou tout simplement d’égoïsme ; de plus, tout le monde n’est pas concerné par ces activités religieuses très matinales.

Beaucoup reconnaîtront avec moi que la plupart des individus auteurs de ces tapages matinaux sont âgés ou au chômage ; ils retournent donc simplement se coucher chez eux au lever du jour et restent allongés à l’ombre des arbres toute la journée. C’est pourquoi, ils ne ressentent pas les conséquences des nuisances sonores qu’ils causent aux autres.

Les puissants décibels ont fait échouer ma fille au BEPC

Certaines personnes du quartier, moi y compris, avaient pris contact avec la mairie afin qu’elle fasse respecter notre droit à la quiétude ; les services contactés auprès de cette institution nous ont dirigés vers la Police municipale située au rond-point de la Patte d’Oie.

Là, les policiers après avoir pris note sont venus à plusieurs reprises inviter les responsables de la mosquée à baisser le volume du son ; ceux-ci obtempèrent chaque fois et disent avoir compris, mais dès le lendemain, ils remettent le volume à fond. Las de sensibiliser des individus qui n’ont pas de parole, les policiers ont aussi abandonné !

Ma fille vient d’échouer à l’examen du BEPC du fait qu’elle étudiait et se couchait tard pour être aussitôt réveillée par les puissants décibels des haut-parleurs de la mosquée. N’ayant pas pu tenir le coup et bien qu’elle soit une bonne élève, elle a craqué dans le troisième trimestre de l’année ; sa scolarité s’est soldée par un échec.

Ses frères cadets ne sont pas épargnés, car leurs enseignants se plaignent aussi que les enfants dorment en classe ; convoqués chez le directeur, ils disent tous être réveillés très tôt chaque matin par les bruits de la mosquée et n’arrivent plus à se rendormir.

C’est pourquoi, je lance un appel aux autorités nationales afin qu’elles œuvrent à ce que les droits de chaque citoyen soient respectés ; nul ne peut au nom de sa foi imposer des nuisances interminables à une population hétérogène sans que cela dégénère, à défaut de consensus, en affrontements violents.

Tout le monde sait que la particularité des mosquées est qu’elles sont généralement contiguës aux habitations, d’où la nécessité pour les pouvoirs publics de faire cesser tous les abus, sources de nuisances sonores. Pour cela, il faudra que les sonorisations soient exclusivement internes et non externes pour l’ensemble des lieux de culte sans distinction de religion.

Les habitants des environs de cette mosquée, (ceux de confession musulmane compris) disent que l’attitude des responsables de la mosquée de Bendogo ne donne pas une bonne image de l’islam qui est une religion de tolérance, de paix et de bonne cohabitation avec tout le monde.

Moi j’ajoute qu’en matière de religion, personne n’a converti personne de force ; la personne qui opte pour vivre sa foi dans une religion déterminée l’a fait de son libre choix. Il est donc inutile de crier des heures durant dans des haut-parleurs dirigés sur une société multiconfessionnelle, car chacun doit tout faire pour vivre sa foi sans attenter aux droits élémentaires des autres.

C’est semer dans notre société paisible les graines d’une discorde

Les différentes autorités concernées devraient prendre en compte ce problème qui n’est pas un cas isolé dans notre pays sans attendre que l’irréparable ne se produise avant de chercher à légiférer dans ce sens. On sait qu’il est courant dans notre pays de toujours réagir après coup comme c’était le cas récemment avec l’éboulement survenu à la mine d’or de Poura, mais pour un problème aussi grave qui, chaque jour, prend de l’ampleur, il urge de trouver une solution.

Sans cela, au finish les effets ainsi cumulés de ces abus produiront des animosités qui ne trouveront d’autre exutoire que celui de la violence. C’est pourquoi, je réitère ma proposition aux autorités ; celle d’oeuvrer à ce que dans tous les lieux de cultes (musulmans, chrétiens, protestants etc.) le dispositif de sonorisation se place uniquement à l’intérieur pour permettre uniquement aux personnes présentes sur place d’entendre les prêches.

Il n’est pas obligatoire pour tous ceux qui ne sont pas dans des édifices religieux d’entendre à leur corps défendant ce qui y est dit sinon nos rues aussi seraient des lieux de culte. Le Burkina Faso est un pays où cohabitent en bonne entente plusieurs communautés ethniques et religieuses toutes différentes les unes des autres.

Dans notre pays, au sein d’une même famille, on trouve des personnes de religions différentes qui vivent en parfaite harmonie dans le respect mutuel. Tout le monde est conscient que cette cohabitation harmonieuse est un trésor à préserver, c’est pourquoi l’héritage de la parenté à plaisanterie est précieusement et unanimement préservé et pérennisé.

De nos jours, certaines personnes ont fait de la religion un fonds de commerce et n’hésitent pas à bafouer les règles minimales de vie en société pour arriver à leurs fins. Ce n’est pas en criant à un niveau de décibels insupportable dans des haut-parleurs qu’on attire de nouveaux fidèles ou qu’on étale sa foi. Faire du prosélytisme de cette sorte, c’est semer dans notre société paisible, les graines d’une discorde et d’une fracture sociale inévitable.

Lankoandé Rosalie,
Enseignante résidant au secteur 28
Ouagadougou, quartier Bendogo

Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 16 novembre 2006 à 08:31 En réponse à : > Humeur : Ce haut-parleur de la mosquée de Bendogo

    Je crois que la bonne dame a raison. Il serait vraiment temps que tout cela soit réglementé. Chacun au Burkina a ses droits, mais aussi ses devoirs dont respecter la liberté du prochain fait parti. Elle a bien conclu, règlementer pour tout le monde !!!!

    • Le 16 novembre 2006 à 14:51, par abdoul En réponse à : > Humeur : Ce haut-parleur de la mosquée de Bendogo

      Effectivement, cette damme a évoqué un problème qui mine notre société ; les choses nous empêche de bien nous porter, mais on manque souvent de courage pour l’exprimer. le message est bien dit : chacun de nous a librement choisit sa religion ( je suis musulman). est - necessaire d’interperller les fidèles à une heure precise ? surtout quant on sait qu’en procédant ainsi, on est obligé de bousculer tout le monde ; j’allais par là demander juste un bon sens à nos responsables religieux pour que notre pays puisse toujours se venter de sa capacité à justifier une cohabitation exemplaire entre les differentes religions. l’éxécutif de l’état devrait pouvoir faire suite à ce message qui nous concerne tous. Toue ma compassion pour cette dame qui a directement subit les conséquences d’un tel état de fait

      • Le 17 novembre 2006 à 08:56 En réponse à : > Humeur : Ce haut-parleur de la mosquée de Bendogo

        M. Abdoul, c’est de personnes comme vous que le Burkina a besoin, c’est-à-dire de gens qui savent depassionner les debats et être suffisamment objectifs pour voir où est l’intérêt commun.Mes amitiés !

  • Le 16 novembre 2006 à 11:01, par Gérard Aria En réponse à : > Humeur : Ce haut-parleur de la mosquée de Bendogo

    Bonjour
    Ayant eu l’honneur de dormir 7 semaines dans votre pays, mon seul mauvais souvenir est ces réveils la matin par les hauts parleurs . J’étais entouré de 4 mosquées au quatre coins quardinaux, environ à 400 m, pour chaque. Et bien sûr les heures de mise en route était décalées.
    Comme le dit si bien cette dame à partir du premier haut parleur la journée est foutu.
    Question : ils faisait comment ? avant !

    Le bruit ne doit pas sortir d’une propriété ! C’est le respect de l’autre.

  • Le 16 novembre 2006 à 12:00 En réponse à : > Humeur : Ce haut-parleur de la mosquée de Bendogo

    Les autorités se taisent parce qu’elles veulent des voies électorales aux élections. Sinon, il est évident qu’il faut interdire ces genres de bruit dans tous les lieux de culte, ou dans tous les lieux tout court. Je respecte tous ceux qui suivent leur Dieu, mais je ne crois pas que leur Dieu dise de déranger les autres. Avant tout le Burkina est un pays laïc, donc respect des droits personnels d’abord !

    Aux législateurs, je propose que vous votiez une loi pour que tous les appels religieux (mosquée ou église) se fassent dans des radios. Comme ça celui qui veut, qu’il achète une radio et écoute l’appel à la radio. Ou bien il s’achète un réveil qui alarme pour qu’i aille à l’église ou la mosquée aux heures de prières.

  • Le 16 novembre 2006 à 13:45, par Telesome En réponse à : > Humeur : Ce haut-parleur de la mosquée de Bendogo

    Dame Rosalie, je crois qu’il est de votre droit de crier votre ras le bol face à une situation aussi pénible que celle de ces nuisances sonores.
    Depuis quelques années, il est comme une certaine rivalité entre mosquée et muezzins à qui se ferait le plus entendre et cela en defaveur du voisinage, qui assiste toujours impuissants. Ce phénomène n’est pas propre seulement à votre quartier et des témoignages de ce genre peuvent se faire dans toutes nos grandes cités. Tout ceci participe de l’incivisme, du manque d’éducation, de l’intolérance. Il est temps que le législateur prenne ses responsabilités afin de cadrer ces débordements car comme vous le dites si bien, une société qui a tant de défis à relever pour son développement, a besoin que ses fils et filles se sentent bien dans leur corps et ceci commence d’abord par un bon repos reparateur. Le burkina est un pays laïc ou il fait bon vivre et la préservation de cette quiétude va de la mobilisation de tous.
    Courage Madame. prenez votre mal en patience. Tout a une fin.

  • Le 16 novembre 2006 à 14:30 En réponse à : > Humeur : Ce haut-parleur de la mosquée de Bendogo

    il est urgent que le gouvernement prenne des mesures appropriees avant que la situation ne degenere dans un barbarisme semblable aux guerres confessionnelles au Nigeria.il est temps d agir.

  • Le 16 novembre 2006 à 17:43, par kadros En réponse à : > Humeur : Ce haut-parleur de la mosquée de Bendogo

    vous voyez ces genres de personnes sont a banir dans nos societés.parce qu’elles peuvent entrainer des
    problemes intereligieux dans notre pays qui pourtant est laic.
    je puisse pas comprendre qu’elle impute l’echec de son enfant aux musulmans voisins du quartier.c’est trop grossier.
    la priere du matin commence a 5h10 dans presque toutes les mosqués et ne dure que maximum 5mn.
    De grace madame allez y trouver vos problemes ailleurs.tout ce que vous avancez est faux.

  • Le 16 novembre 2006 à 21:51, par Texan En réponse à : > Humeur : Ce haut-parleur de la mosquée de Bendogo

    je croit quil faut aller chercher la solutions de vos problemes ailleurs. qui vous a dit que seul
    les chomeurs et les personnes ages partent pour la mosque tot le matin , je croit quil faut surtout
    eviter de se plaindre sans fondement valable, votre fille si elle a eu a echouer au bpc cest tout simplement
    quelle na pas etudier ou elle navait pas les connaissance acquises necessaire. ce probleme a sa solution a cote
    il faut laisser les musulmans pratiques leur rythes religieuse et surtout eviter la paresse intelectuel. ce pays
    paisible cest les gens comme vous qui alliez le detruire de grace laisser notre pays en paix ou du moins mouver
    aller dans un quartier ou il nya pas de mosque. moi je suis aux Etats Unis plus particulierement au Texas lEtat de George
    Bush je vous assure que pas loin de mon universite il ya une mosque, qui tout le temps on entend les sonos jusqua dans les
    rooms , mais les profs ne se sont jamais plein ni quoi que se soit parceque ici les gens respects la religion de lautre
    subissent les consequences,,, mon frere enseignenant cest un labsce de temps . aussi il faut apprendre a aimez les uns
    les autres (avantages et inconveniants) afin de ne pas transformer notre cher faso en Somalie ou Rwanda ou surtout
    comme chez nos freres voisin la Cote Divoire (a qui je souhaite paix , entente ,amour et salut)

    • Le 17 novembre 2006 à 18:04 En réponse à : > Humeur : Ce haut-parleur de la mosquée de Bendogo

      Toilérer l’autre oui, mais pas supporter les agressions de l’autre. C’est vrai que la prière dure 5 minnutes ou plus, cela est sans importance. Seulement, il se trouve que ça réveille. Je t’assure que si ça réveillait tes profs aux texas tu les entendras, et suivi d’un déguerpissement de la mosquée.

      Le véritable problème est que l’Etat Burkinabé laisse les mosquées se contruire parmi les habitations. Faisons même abstraction de la religion et essayons de voir ces appels de mosquée, ou d’église comme du bruit du court. ça dérange. Tout le monde n’est pas concerné. Et si ça se trouve que le lieu de bruit est parmi les habitations, cela est pire. Je n’ai même pas besoin d’écrire un livre pour démontrer que les bruits, quand bien même religieux, qui réveillent dérangent et devraient être banis dans un Etat laïc.

      Si aux USA on ne le fait pas, sache qu’ils ont eux aussi tord. C’est tout. Ils devraient le faire. La plupart des gens confondent "sans distinction de religion" et "distinction de bruit". Autrement dit, beaucoup d’entre nous pensent que quand le bruit vient d’un Bar Dancing, ce n’est pas la même chose que quand il vient d’une mosquée ou d’une église. Pourtant c’est tous des bruits, et ont tous leurs adeptes : d’un côté les danceurs et de l’autre côté les religieux.

  • Le 17 novembre 2006 à 19:00, par Bin Laden En réponse à : > Humeur : Ce haut-parleur de la mosquée de Bendogo

    Hé, Texan et Kadros..., vous êtes libres de pratiquer votre religion ; mais pas de faire chier les autres.

    Cette brave femme parle plus ici de Civisme et que de religion. Vous n’avez rien compris à son message. (Pas étonnant vraiment ; le plus malin des texans est justement George Bush.)

    A propos de l’échec de sa fille, il n’est pas exclu que la calamiteuse influence psychologique induite chez cette adolescente par le boucan quotidien de ces imans y soit pour quelque chose.

    Mêmes les grands singes de nos forêts savent ce que signifie "la vie en cummunauté". Décidément...

    La liberté de nuire à autrui n’est pas "La Liberté". C’est une bétise. "Ma vraie liberté est celle qui s’arrête là où commence celle de mon voisin..."

  • Le 27 novembre 2006 à 00:28, par particulier En réponse à : > Humeur : Ce haut-parleur de la mosquée de Bendogo

    je voulais repondre a rosalie.
    je suis vraiment très touché par votre message rosalie ,mais je voulais vous dire que de la part d’une enseignante c’est très grave comme message.Je sais pas mais une chose est sur vous n’etes pas musulmane et je voulais vous rapeler que le burkina est un pays laic et libre et le droit a la liberté réligieuse est reconnu au burkina.Depuis que je suis né à ouaga j’ai remarqué une chose que je n’ai jamais observé dans tous les pays que j’ai visité c’est la tolérance et l’entente entre les différentes confessions ,
    Au burkina il n’ya pas de différences que tu sois musulman ,chretien ou animiste ,on s’aime et on vit ensemble depuis la nuit des temps .et Toutes les fetes sont fetés ensemble sans distinction.
    Nous n’avons jamais eu de problème et la preuve on la voit ; dans des familles ou le papa est musulman et la mère chrétienne mais il n’ya jamais eu de probleme,Donc ceci pour vous dire ,ne commencer pas à importer ces genre de comportement chez nous car ça na jamais exister au burkina .Si votre fille a échouer au bepc c’est parce qu’elle n’a pas étudier .Une chose est sur si le muézin vous dérange il faut quitter le quartier et aussi le burkina ,nous sommes dans un pays de tolérance entre les confessions existantes et ne nous monter pas les uns contre les autres.
    Le burkina est un pays libre et les cloches des églises ,tous commes les muézins feront du bruit tous les matins ça fait parti de notre quotidien depuis toujours. Et nous sommes fiers de ça.
    N’oublie pas aussi que les guerres confessionnelles trouvent leur source dans des propos pareilles ,donc epargne nous de cela je t’en prie.
    nous sommes heureux comme ça au burkina.
    j’espère que tu vas réfléchir desormais avant de raconter ta vie dans les médias.

    je pries à tous ceux qui militent pour la tolérance qui existe au burkina de bien vouloir dénoncer ces propos qui peuvent destabiliser notre société.
    joefodie ,étudiant a rabat.

  • Le 15 décembre 2006 à 05:19, par Ouedraogo Ive En réponse à : > Humeur : Ce haut-parleur de la mosquée de Bendogo

    Ayant cette reflexion, ta fille echoueras encore et encore au BEPC , tes enfants vont graduate en Master en someil. Au lieu de chercher la vraie raison de l’ echec de tes enfants, tu t’en prends a ces innoncents fideles.Tu sais depuis quand les mosquees existent dans nos quartiers ? Tu sais depuis quand l’on a commencer a passer BEPC au pays ? combien de personne ont le BEPC ? Djaaaah ! "paaga wande zamanaa ya siida" je te prie de laisser tranquille mon beau Faso avec ses qualites rares.

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