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CEDEAO la Commission de défense et de sécurité tient sa 18e session à Ouagadougou

Publié le mardi 31 octobre 2006 à 08h39min

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Ouagadougou abrite les 30 et 31 octobre 2006, la XVIIe session de la Commission de défense et de sécurité des pays membres de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Au menu de cette rencontre, la stabilité, la paix et la sécurité dans la sous-région.

Le chefs d’Etat-major des armées des pays membres de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sont en conclave à Ouagadougou depuis le lundi 30 octobre 2006. La raison de la présence des premiers responsables des armées de l’institution communautaire Ouest africaine : la tenue de la XVIIe session de la Commission de défense et de sécurité de la CEDEAO.
La paix, la stabilité et la mise en place de la force en attente de l’institution figurent en bonne place dans l’ordre du jour de cette XVIIe session.

Les présentes assises se tiennent à la veille de mutations majeures au sein de l’institution communautaire. En effet, à en croire le secrétaire exécutif adjoint chargé des affaires politiques, de défense et de sécurité, le colonel Mahamane Touré, la commission administrative et financière de la CEDEAO qui analyse et donne des avis motivés aux ministres sur les structures et les ressources de la communauté se réunit en fin novembre 2006 pour formaliser et valider les changements à apporter à l’institution.

Le changement majeur porte sur le secrétariat exécutif qui sera érigé en commission. « Nous ne pourrons donc maintenir le nom de commission de défense et de sécurité tel que prévu par l’article 18 relatif au mécanisme, mais plutôt celui de comité... », a indiqué le colonel Mahamane Touré. Et celui-ci de préciser que les mutations qui concernent la structure de défense et de sécurité portent sur la forme et non le fond. Cette structure fera désormais, selon lui, partie du comité d’experts chargé des affaires politiques, de paix et de sécurité et ce, en application du traité révisé mais aussi des décisions du sommet de Niamey de janvier 2006.

« Votre assemblée ne peut éviter de s’appesantir sur les efforts continuellement consentis pour assurer la paix et la sécurité, notamment le point de développement de la force en attente de la CEDEAO, à la suite des visites entreprises par le noyau de l’Etat-major dans certains Etats membres et les leçons à en tirer. Cet exercice nous semble fondamental parce qu’étant le préalable à l’identification, non seulement des déficits (notamment en matière de logistique) mais surtout à la finalisation de la capacité de la force en attente... », a souligné de secrétaire exécutif adjoint de la CEDEAO chargé des affaires politiques, de défense et de sécurité.

Finaliser la capacité de la force

Le colonel Mahamane Touré estime qu’il est indispensable que la réunion de Ouagadougou finalise les engagements de chacun des Etats membres et, en conséquence, la structure définitive de la force en attente, afin de permettre à l’Etat-major de programmer les formations de 2007-2008, de chercher les financements subséquents et de boucler les échéances et les modalités de validation.

Pour le colonel Touré, les deux rendez-vous majeurs demeurent l’exercice de validation du groupement tactique (1500 hommes) en juin 2008 à travers l’exercice RECAMP et un exercice BRIGADE dont les contours et les modalités restent à déterminer pour 2010. Celui-ci est d’avis qu’entre ces exercices et ce, pour respecter des délais, il est impérieux de préciser et parfaire la préparation des Etats-majors des différentes unitiés commises, préciser les processus et procédures en matière d’interopérabilité, mais ainsi l’instruction et l’entraînement des personnels et des équipements. « ...Il faut que des décisions opératives soient prises par votre rencontre... », a-t-il noté.

Pour le président en exercice de la Commission de défense et de sécurité, le général Moumouni Boureima, la rencontre de Ouagadougou se tient dans un contexte de satisfaction générale au regard des décisions et avancées concrètes.
« Je voudrais, de ce fait, saisir cette opportunité pour vous dire toute ma satisfaction pour le travail accompli par notre commission et fonder l’espoir légitime que tous ensemble nous continuerons l’œuvre d’intégration de notre communauté économique dans le giron des grandes institutions internationales... », a-t-il souligné.

La crise ivoirienne fera partie des sujets à débattre par les chefs d’Etat-major des Armées qui vont fêter le 46e anniversaire de l’Armée burkinabè avec leurs frères d’armes du pays des Hommes intègres.

Etienne NASSA

Sidwaya

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