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Journée des Nations Unies : le Burkina Faso soutient la réforme de l’ONU

Publié le vendredi 27 octobre 2006 à 08h18min

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Youssouf Ouédraogo

La communauté internationale a célébré le 24 octobre dernier, la Journée des Nations Unies. Au Burkina Faso, cette Journée a été commémorée en présence des autorités politiques et des acteurs du système des Nations Unies. Le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Régionale, Son Excellence Monsieur Youssouf Ouédraogo, y était, il a intervenu au nom de l’ensemble du peuple burkinabè.

Instituée depuis 1948 en rappel de l’entrée en vigueur le 24 octobre 1945 de la Charte des Nations Unies, cette Journée est aujourd’hui l’occasion comme l’a dit le Ministre d’Etat, Youssouf Ouédraogo, d’ « évaluer nos actions communes et ouvrir des perpectives nouvelles, dans la recherche permanente d’un mieux être de l’humanité ».

La présente Journée est célébrée à un moment où l’humanité est confrontée à plusieurs défis aussi pressants les uns que les autres. Il s’agit notamment de la recherche de la paix, de la lutte contre la famine, les maladies, la pauvreté et divers fléaux qui menacent le devenir de l’homme. Tous ces défis ont nécessité à terme la reforme de l’organisation commune qui a été entamée depuis quelques années afin de répondre au mieux aux attentes des populations.

C’est précisément autour de cette problématique du devenir de l’humanité et de la reforme de l’Organisation des Nations Unies que s’est construit le thème de la présente Journée à savoir : « La réforme de l’ONU et la mise en œuvre du plan cadre des Nations Unies pour l’aide au développement (UNDAF) 2006-2010 ».

De par son actualité et sa légitimité, Youssouf Ouédraogo a salué la pertinence du thème en relevant que « de la conférence de Copenhague sur le développement social (mars 1995) au sommet mondial de Johannesburg sur le développement durable (septembre 2002) en passant par le Sommet du millénaire de New York sur Objectifs du Millénaire pour le Développement (Septembre 2000) et la Conférence de Monterrey sur le financement du développement (mars 2002), la communauté internationale s’est toujours préoccupée de la problématique du sous-développement ainsi que des meilleures voies de la résoudre.

Les mutations profondes qu’a subies notre planète en termes géopolitiques, les disparités socio-économiques engendrées par la mondialisation libérale commandaient en effet l’émergence d’une plus grande solidarité internationale active ».

Pour le Burkina Faso qui d’année en année mène des efforts pour son mieux être et, mieux, pour sortir du sous développement, le plan cadre des Nations Unies pour l’aide au développement constitue un tremplin, « une opportunité salvatrice qui ne peut être que saluée et acceptée ».

En effet, le gouvernement burkinabè dans le cadre de l’UNDAF s’est donné pour ambition de 2006 à 2010 de « réduire la vulnérabilité de l’économie rurale et l’insécurité alimentaire, promouvoir une gestion durable de l’environnement, stabiliser la tendance du VIH/Sida, favoriser l’accès des plus démunis aux services sociaux de base et à la protection sociale, promouvoir la bonne gouvernance, veiller à une gestion plus rationnelle de l’aide au développement et, d’une manière plus générale s’efforcer d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement. »

Youssouf Ouédraogo tout en saluant l’exemplarité du partenariat entre le Burkina Faso et l’ONU qu’il souhaite voir renforcé, n’a pas manqué de féliciter tous les acteurs du système des Nations Unies qui ne ménagent aucun effort pour accompagner et soutenir au quotidien les populations dans leur lutte contre la pauvreté.

Aussi, la commémoration de cette journée cette année, a lieu au moment où le « commandement » de l’ONU change de main. En effet, Kofi Annan après dix ans passés à la tête du Secrétariat Général de l’Organisation cèdera sa place au ministre sud-coréen des affaires étrangères, Ban Ki-Moon le 1er janvier 2007.

Le Burkina Faso qui à la tribune de la 61e session de l’Assemblée Générale des Nations Unies avait déjà salué les efforts de Kofi Anan, a saisi l’occasion de cette Journée pour lui rendre un hommage spécial ; lui qui « pendant deux mandats successifs et dans un contexte international particulièrement troublé, a su insuffler une nouvelle dynamique à l’ensemble des organes de l’organisation et, engager une réforme sans précédent de l’ONU ».

A son successeur, le Burkina Faso présente ses félicitations et reste « persuadé qu’avec ses qualités exceptionnelles de diplomate chevronné et sa riche expérience, il saura relever les défis qu’imposent les nouvelles évolutions de notre temps ».

DCPM / MAECR

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