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Santé de la reproduction : L’ABBEF satisfaite de son intervention dans le Boulkiemdé

Publié le lundi 29 mars 2004 à 09h47min

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L’Association burkinabè pour le bien-être familial (ABBEF) a organisé, vendredi 26 mars 2004 à Ouagadougou, un atelier de dissémination des résultats du projet de services intégré de santé de la reproduction et de développement communautaire dans la province du Boulkiemdé. Cette rencontre a permis aux partenaires de l’association d’apprécier la portée des actions et des activités réalisées dans le cadre du projet.

Forte de son credo qui est "le bien-être de l’ensemble des familles burkinabè, L’ABBEF a initié en partenariat avec l’ambassade royale du Danemark, un projet de services intégré de santé de la reproduction (PSI) et de développement communautaire dans la province du Boulkiemdé. Cette entreprise a duré 3 ans, d’octobre à septembre 2003. C’est pour partager son expérience avec ses partenaires dans le cadre de ce projet que l’Association burkinabè pour le bien-être familial (ABBEF) a organisé un atelier, vendredi 26 mars. L’évaluation finale avait pour objectif principal, d’aider l’association et ses partenaires que sont l’Etat, les Communautés, les associations-sœurs et partenaires techniques et financiers à mieux apprécier la portée des actions et des activités réalisées dans le cadre du projet et à tirer des leçons sur les réussites et les défis qui ont sous-tendu sa mise en œuvre. Elle devrait également servir de référence pour mieux organiser la mise en œuvre de projets similaires.

Le projet de services intégré de santé de la reproduction et de développement communautaire dans la province du Boulkiemdé est né du souci de l’ABBEF d’améliorer la santé sexuelle et de la reproduction des populations par l’offre de services sanitaires focalisés sur la planification familiale, la lutte contre l’excision, les consultations prénatales et post-nationales, la lutte contre les IST/VIH/Sida et la prise en charge des personnes vivant avec le VIH. Le projet a aussi permis l’éducation et la formation professionnelles de jeunes filles démunies ou orphelines, les consultations de nourrissons et la récupération nutritionnelle d’enfants malnutris.

Les populations impliquées et responsabilisées

Pour le président national de l’ABBEF, M. Noraogo Innocent Zaba, l’association est satisfaite de l’exécution de ce projet dont l’originalité reposait sur la mise en commun des questions de santé reproductive et de développement. "Nous sommes convaincus au sein de notre association, que la santé sexuelle et de la reproduction n’est qu’un élément du puzzle que constitue le bien-être des populations, aux mêmes soins sociaux tels l’éducation, l’emploi, etc.," a-t-il déclaré. Selon le président national de l’ABBEF, les communautés de base doivent être les premiers acteurs de tout projet de développement qui leur est destiné. C’est en cela que les communautés du Boulkiemdé ont été fortement impliquées et responsabilisées. La directrice de la santé et de la famille, le Dr Ghislaine Conombo a remercié l’ABBEF pour sa "contribution inestimable dans la réalisation de l’objectif principal du département de la Santé, qui est de garantir une vie saine à toutes les populations du Burkina Faso". De même au nom des responsables chargés des départements de l’Enseignement et du Développement, elle a adressé la même reconnaissance à l’ABBEF pour l’apport du projet PSI dans l’amélioration des indicateurs au Boulkiemdé dans leurs domaines respectifs. Toutes choses qui entrent en droite ligne dans la lutte contre la pauvreté dans notre pays.

Au vu de ces acquis, il n’est pas superflu de dire que ce projet mérite d’être étendu à d’autres provinces, ce qui nécessite de gros moyens financiers.

Bachirou NANA

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