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Blondet : bye bye et sans regret !

Publié le jeudi 5 octobre 2006 à 08h19min

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Francis Blondet

C’est sur le tandem GBAGBO - M’BEKI que j’avais voulu consacrer mon coup de griffe de la semaine. Pour dénoncer leurs entourloupes à la Côte d’Ivoire et à l’Afrique. Mais c’était sans compter avec les vicissitudes de l’actualité.
En parcourant le quotidien « Le Pays » du lundi mon cœur a failli « s’arrêter net ».

La violence des propos du ci-devant ambassadeur de France au Burkina Faso, Monsieur Francis BLONDET, contre notre pays laisse vraiment pantois. Une interview entre deux verres (ceci explique-t-il cela) dont la substance est que Monsieur BLONDET a une très mauvaise opinion du Burkina Faso et une très haute vue sur lui-même et sa tendre moitié.

Du Burkina il retiendra « l’injustice » qui aurait tant gangrené l’Etat et la société « que les gens n’ont pas confiance aux institutions... ». Je n’ose même pas reprendre ici ce qui selon lui pourrait expliquer cette situation qui fait « que la justice entrave la vérité au lieu de la révéler... ». Si ce n’est pas une injure au pays c’est que M. BLONDET aime le Burkina.

Ça c’est pour le côté négatif. Pour le côté positif il ne faut pas aller bien loin. Là où nombre de nos amis vous citerait le courage et l’abnégation au travail, notre « ami » BLONDET retient de nous « l’immobilisme ».
Il nous aime sérieusement le BLONDET. Pourquoi nous le retire-t-on au bout de 3 ans seulement ?

Surtout qu’avec sa femme il a « voulu essayer de gommer la mise à l’écart dont souffre cette catégorie de gens oubliés... ». Il s’agit des handicapés, des albinos... qui souffriraient d’exclusion. Merci et encore merci pour ce que vous avez fait pour ces personnes et pour le Burkina Faso. Merci encore !

Mais souffrez que sans injurier votre beau pays, la France, la patrie des droits de l’homme, que nous vous fassions observer que la justice y est empêtrée dans tant d’imbroglios qu’on en perd son latin. Ce n’est pas pour autant qu’on ferait de l’injustice, son trait de caractère.
Tenez, parlant d’injustice, avez-vous le sentiment des Parisiens dont la volonté de voir clair dans la gestion de leur ville par celui qui est aujourd’hui président se heurte à des artifices qui font force de loi ?

Comment expliquez-vous les décennies qu’il a fallu pour que la France commence à comprendre que le sang qui coulait dans les corps des soldats français de souche est de la même couleur et a la même valeur humaine que celui des Noirs et des Arabes tombés pour la libérer du nazisme.

Parlant d’immobilisme, que répondez-vous à ceux qui sont interloqués de ce que le protestant Lionel JOSPIN n’ait pas atteint le second tour de l’élection présidentielle de 2002 dans la vaste France catholique ?
Je n’en dirai pas plus ! Seulement : bye bye Monsieur BLONDET... et sans regret.

L’Opinion

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